L’ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe avait été reçu par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce mardi 28 juin 2022 à la Cité de l’OUA, pour tabler sur les questions relatives à la vue globale de la sphère sociopolitique du pays.
Dans un entretien avec la presse présidentielle, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a indiqué continuer la marche avec la plateforme “Union Sacrée” jusqu’à la fin du mandat.
« Toujours prêt à collaborer dans l’Union Sacrée. Nous allons continuer ce mandat ensemble. Laissons Dieu inspirer le président de la république, je me sens à l’aise pour aider le pays », rassure le Président de l’UNC qui confie que « le partenariat que nous comptons renforcer au sein de l’union sacrée, des défis auxquels le pays doit faire face, sécuritaires, alimentaires, de santé, et de comment les relever ».
L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, répondant à la question de savoir s’il est pressenti prochain premier ministre, dit se voir « comme un citoyen prêt à servir son peuple ».
« Quelle que soit l’épreuve qu’on endure, elle doit être en dessous de ce que l’on peut donner à sa patrie, à son peuple », a ajouté Vital Kamerhe.
Concernant l’agression dans l’Est du pays, indique la presse présidentielle, l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe a évoqué son plan de sortie de crise celui de privilégier l’option militaire, diplomatique et humanitaire.
Pour rappel, les deux personnalités se retrouvent après plus de deux ans de séparation due au procès dit de 100 jours à l’issue duquel l’ancien directeur de cabinet et allié politique a été acquitté le 23 juin dernier.
Condamné à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars, Vital Kamerhe a été « totalement acquitté en appel. Pour le contexte, en 2018, M. Kamerhe s’était désisté en faveur de M. Tshisekedi à la fin de la campagne présidentielle et, selon un accord entre les deux hommes, devait être candidat pour la prochaine élection prévue fin 2023.
Mais tout porte à croire que Félix Tshisekedi sera candidat pour sa propre succession.
Gaël Hombo/CC