Au Centre culturel Boboto, les professionnels des médias, accompagnés des juristes, s'y sont retrouvés, mardi 12 juillet 2022, pour réfléchir au sujet du "renforcement de l'autorégulation de la profession journalistique et de la régulation des médias Congolais face au processus de réforme de la Loi n°96-002 du 22 juin 1996 en RDC".
Les réflexions ont été menées dans le cadre d'un atelier organisé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) et l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), respectivement organes de régulation et d'autorégulation. A cet atelier, il a été assigné l'objectif de "contribuer le plus possible à l'amélioration du cadre légal de l'exercice de la liberté de la presse en RDC".
Pour ce faire, il a été proposé aux cogitations des participants, de "faire une analyse critique des mécanismes de régulation et d'autorégulation dans la promotion des réformes de la Loi de 1996". Au-delà des analyses, ils ont été priés de faire "des propositions qui puissent cadrer le plus possible avec le contexte et rencontrer les différents questionnements soulevés pendant l'atelier".
Pour éclairer la lanterne du beau monde ayant marqué leur présence à ces assises de Boboto, 3 exposés, au contenu enrichissant, ont été organisés.
Le premier, œuvre du professeur Bernard Munsoko, a été axé sur "les défis et les remèdes du cadre normatif et institutionnel de l'autorégulation des médias (analyse situationnelle et prospective des textes qui régissent l'autorégulation et de l'organe chargé de l'autorégulation de la profession journalistique)".
Haut-conseiller au CSAC, Primo Mukambilwa a succédé au prof. Munsoko à la tribune pour exposer au sujet de "défis et remèdes du cadre normatif et institutionnel de la régulation des médias".
Puis, il est arrivé le tour du professeur Séverin Bamani de prendre la parole et d'entretenir l'assistance sur "l'autorégulation des médias comme facteur d'un journalisme de qualité et gage de la protection de la liberté des médias et du pouvoir des médias".
Au cours de ces différentes interventions, il s'est dégagé une réelle détermination de rendre à la profession journalistique ses lettres de noblesse en RDC, notamment en rendant rigoureux le processus d'acquisition du statut de journaliste, la moralisation des professionnels et surtout la prise de conscience pour une autorégulation personnelle sur base du respect des textes.
Gabin K.