L’Inspection Générale des Finances (IGF) n’attend pas faiblir dans la lutte contre les antivaleurs dont le détournement des deniers publics, corruption au sein des institutions et établissements étatiques.
Cette déclaration est de Jules Alingete Key, Chef de service de l’IGF, une agence anti-corruption attachée à la présidence de la République démocratique du Congo après l’acquittement de l’ancien ministre de Santé, Hygiène et Prévention, Eteni Longondo, mis en accusation dans l’un de ses rapports accablants pour détournement des fonds alloués à la riposte contre le coronavirus.
Sur son compte Twitter, Jules Alingete a affirmé que l’IGF fera toujours sa part. « Le contrôle à priori nous reste comme solution pour protéger les deniers publics. Vive la réprobation sociale et le tribunal de la conscience », a-t-il argué.
En août 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) l’avait soupçonné d’avoir détourné plus de 7 millions de dollars destinés à la lutte contre la pandémie, dont la gestion était caractérisée par «l’absence des pièces justificatives probantes des dépenses» effectuées.
L’ancien secrétaire général adjoint chargé des finances de l’UDPS, Eteni Longondo a toujours nié avoir détourné cet argent, affirmant que « ces pièces étaient en plein processus de vérification par ses services » au moment du contrôle.
La Cour de cassation, la juridiction compétente pour juger en premier et dernier ressort des faits imputés notamment à des membres du gouvernement a blanchi l’ex-ministre de Santé du gouvernement Sylvestre Ilunkamba dans cette affaire. Eteni Longondo aura passé environ trois semaines en détention provisoire en août-septembre 2021 avant d’obtenir une liberté provisoire.