Nommé il y a trois mois à la tête du commissariat provincial ville de Kinshasa de la Police nationale congolaise en remplacement du général Sylvano Kasongo Kitenge, le commissaire divisionnaire adjoint, Jean-Bosco Galenga Makongo, aura accès à ses nouvelles fonctions dans les prochains jours.
« C’est une occasion de vous informer que j’ai eu quitus de ma hiérarchie de notifier les nouveaux commandants de la police nommés récemment par le président de la République. La ville de Kinshasa aura un nouveau commandant avec qui nous allons combattre la tracasserie policière », a confirmé le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Peter Kazadi au cours du briefing organisé en début de cette semaine.
Alors que son prédécesseur, Sylvano Kasongo Kitenge a été promu commissaire général adjoint de la police nationale congolaise en charge de l’administration ; Jean-Bosco Galenga Makongo, nouveau chef de la Police de la capitale congolaise, était nommé en succession à ce dernier dans la nuit de samedi 1er à dimanche 02 avril, lors de la lecture d’une série d’ordonnances présidentielles sur la chaîne de télévision nationale.
À sa prise de fonctions, Jean-Bosco Galenga Makongo devra faire face à plusieurs défis et problèmes liés à la sécurité dans la capitale congolaise, dont le plus récent est celui de l’accroissement du taux des kidnappings dans plusieurs coins de Kinshasa.
Une situation, qui au fil des jours est devenue extrêmement tendue, et a fini par atteindre son pic entre fin juin et début juillet, en aboutissant à l’arrestation et la condamnation à la peine capitale communiée à la réclusion criminelle à perpétuité – à l’issue d’un procès en flagrance qui s’est tenu à Kinshasa, du 05 au 07 juillet – d’une vingtaine de kidnappeurs accusée d’opérer dans de faux taxis pour enlever leurs victimes et les dévaliser par la suite.
Le successeur de Sylvano Kasongo aura également la lourde tâche d’endiguer la délinquance juvénile dans les rues de Kinshasa, qui s’explique par la poursuite des opérations criminelles dans plusieurs points chauds de la ville par les bandits urbains communément appelés « Kuluna ». À cela s’ajoutent les tracasseries routières causées par certains agents de la Police nationale congolaise, occasionnant au passage plusieurs discordes entre policiers et chauffeurs dans les artères de Kinshasa.