Lors de sa campagne d’évangélisation à Kinshasa, le pasteur Marcello Tunasi s’en est pris à la mémoire de Papa Wemba, décédé en 2016. Selon lui, « un esprit » était « derrière Wemba » et aurait influencé négativement la jeunesse congolaise en propageant la culture de la sape.
Qualifiant les sapeurs de « pauvres qui s’habillent comme des riches », le religieux a ajouté « que Dieu te libère de cet esprit qui était derrière ce roi, oui on l’appelait le roi de la sape ».
Ces propos jugés accusateurs et irrespectueux ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont pris la défense du chanteur, figure emblématique de la culture congolaise.
S’il est libre d’exprimer son message, le pasteur est accusé d’adopter un discours stigmatisant envers une icône qui, bien que controversée, a contribué à l’affirmation identitaire de nombreux Congolais via le mouvement de la sape.
Cette nouvelle sortie polémique jette le trouble sur les limites de la liberté d’expression des leaders religieux.
mbote/CC