Dodo Kamba se considère toujours président de l’Église de réveil du Congo (ERC). Lors d’un point de presse lundi, il a qualifié d’illégale la procédure ayant conduit à sa destitution.
Le week-end dernier, un groupe de pasteurs a annoncé la déchéance de Dodo Kamba à la suite d'une assemblée générale, et l'a remplacé par le pasteur Paul David Olangi.
"Je ne suis pas au courant de quoi que ce soit, je n'ai jamais été saisi sur cette question. Selon la loi, l'assemblée générale est convoquée par le représentant légal des confessions religieuses. S'iI y a une assemblée générale pour le compte de ERC, c'est moi qui devrais la convoquer. Un autre article de la loi dispose qu'une assemblée ne peut se convoquer qu'en cas d'une crise, et c'est la majorité des membres effectifs qui peuvent convoquer cette assemblée générale. Jusqu'à vendredi ou samedi, je n'ai reçu aucune correspondance pour me dire qu'il y a crise", a-t-il déclaré.
Il a ajouté: "Et la seule personne qui peut attester qu'il y a majorité des membres effectifs ou que le quorum est atteint, c'est l'officier du ministère de la justice, en plus de cela, même si la majorité a été atteinte, il faut s'assurer que tous les membres effectifs ont reçu l'invitation pour participer à cette assemblée générale. Donc ça ressemble à une aventure".
Dodo Kamba est accusé "d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d'égoïsme et d’exclusion comme mode de gestion" à la tête de l’ERC. Il avait remplacé à ce poste Sony Kafuta.
Ivan Kasongo