Au cours d’une rencontre dénommée « Meet The President » organisée lundi 30 octobre au chapiteau de la cité de l’Union africaine dans le cadre du mois de l’entrepreneuriat, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi a échangé avec 120 jeunes entrepreneurs congolais venus de tous les horizons du pays.
Dans allocution, le Président de la République a affirmé avoir compris « qu’il ne faudrait pas travailler en vain », qu’il y a suffisamment de l’espoir en évoluant dans le pays et qu’il a bien eu « raison » de croire en l’entrepreneuriat congolais.
« Je veillerai à ce qu’il y ait encore plus de moyens pour vous accompagner. Vous pouvez compter sur nous pour vous donner plus de possibilités pour vous soutenir davantage. Vous aurez tout ce qu’il faut pour être compétitifs », a-t-il promis.
Cependant, le Chef de l’État a interpellé les entrepreneurs présents à cette activité, en les encourageant à faire plus d’efforts en soignant le service et en s’acquittant de leur devoir, car à en croire ses propos, « un pays se construit aussi avec les impôts ».
Cet échantillon représentatif d’entrepreneurs congolais a fait des témoignages sur le soutien et l’accompagnement de leurs projets par les établissements publics qui travaillent dans leurs secteurs respectifs. Il s’agit de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC), le Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC), l’Agence pour la promotion des classes moyennes congolaises (APROCM) et le Fonds spécial pour la promotion, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes (FSPEEJ).
Prenant la parole, ces entrepreneurs parmi lesquels des personnes en situation de handicap et six millionnaires en dollars américains ont présenté leurs parcours, leurs succès et leurs défis, chacun dans son domaine.
« Ils ont également fait des recommandations pour améliorer l’encadrement qu’ils reçoivent. Parmi les problèmes qu’ils sont soulevés figurent les taxes prohibitives, les frais de douane excessives et l’absence des banques purement congolaises », a rapporté la communication de la présidence.
Le président du Sénat, Modeste Bahati, celui de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso ainsi que le Vice-premier ministre, ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, étaient également présents à cette rencontre.