La solution pour la restauration de la paix dans la partie est de la RDC continue à préoccuper vivement les Chefs d'État des pays membres de la SADC -Communauté pour le Développement des États d'Afrique australe-. Malgré la présence des Forces de l'EAC -East African community -, il y a près d'une année, la paix n'y est toujours pas effective. Voilà qui justifie la tenue imminente de ce Sommet de la SADC, à Luanda, en Angola, pour le déploiement des Forces régionales dans ce coin de la RDC -République démocratique du Congo-, afin de mettre définitivement un terme au cycle infernal des massacres perpétrés notamment par les rebelles du M23, avec l'appui des pays voisins dont le Rwanda.
Les Chefs d'État et de gouvernement de tous les pays membres de cette communauté régionale sont attendus à Luanda, capitale angolaise, pour lever l'option sur le déploiement des Forces de la SADC dans la partie orientale de la RDC. Cette journée, faut-il souligner, marque la fin des travaux entamés depuis le 31 octobre.
A Kinshasa, Jacques N'djoli, premier vice-président de la commission Défense et sécurité à l'Assemblée Nationale, se veut très optimiste quant au déploiement des Forces de la SADC sur le sol congolais.
" La SADC est fortement impliquée dans cette perspective de restauration de paix en RDC. La meilleure des hypothèses pour tous les Congolais est qu'il y ait une Force. La présence de toutes les Forces n'a pas permis à ce que la situation se stabilise. La SADC qui semble mieux comprendre le concept opérationnel, est susceptible de restaurer la paix. La Force la plus percutante reste les FARDC", a-t-il indiqué.
Il sied de rappeler que les Forces de la SADC interviendront en remplacement de soldats de l'EAC présents dans l'est depuis le 08 décembre 2022. La MONUSCO et les FARDC ont, de leur côté, lancé une nouvelle opération militaire conjointe pour assurer la sécurité à Goma et Sake contre les éventuelles attaques du M23.
Grevisse Tekilazaya