C'est à Kisangani, ville martyre, que le candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre prochain, a lancé sa campagne électorale. Avec une promesse qui prédit déjà le caractère social de son programme. "Pas d'émoluments une fois élu Président de la République", lâche Katumbi aux Boyomaises et Boyomais venus nombreux l'écouter. Sans porter les gants, Katumbi taxe Tshisekedi de "l'homme de promesses". Comme pour dire que l'actuel Chef de l'État n'honore pas ses engagements. Au point d'asséner que "tout est devenu promesse. La promesse vous a fait dormir." Pour se démarquer de Tshisekedi, Katumbi, lui, rassure :"Avec moi, vous allez voir les routes et le courant à Kisangani."
Le candidat Président de la République Moïse Katumbi a lancé sa campagne électorale ce lundi 20 novembre, à Kisangani, devant une marrée humaine. Lors de son speech, Moïse Katumbi a clairement dit qu'il ne touchera pas le salaire une fois élu Président.
Plus qu'offensif, Moïse Katumbi a, en outre, tiré à boulets rouges sur Félix Tshisekedi, qualifié de "l'homme de promesses". Il a dressé un bilan négatif du Chef de l'État actuel, avec un échec total dans le secteur de la sécurité, où, à en croire ce chairman de l'Ensemble pour la République, il a recruté des mercenaires étrangers, au lieu d'augmenter les salaires des militaires et des policiers, pour mieux défendre l'intégrité du territoire.
"Tout est devenu promesse. La promesse vous a fait dormir. Avec moi, vous allez voir les routes et le courant à Kisangani. Mon problème, c'est la souffrance de mes frères de Kisangani", a dit tout haut le numéro 3 à l'élection présidentielle.
Au regard des premiers jours de cette campagne électorale, l'on note que Moïse Katumbi est passé dans une autre dimension de leadership politique, boostée notamment par le ralliement de Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo.
Ben Dongoko