24 heures après avoir pris en délibéré les requêtes demandant l'annulation de la dernière présidentielle, la Cour constitutionnelle a rendu, ce mardi 9 janvier, son arrêt confirmant les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) proclamant Felix-Antoine Tshisekedi, président de la République.
Félix Tshisekedi, autorité suprême de l'Union sacrée de la nation et candidat indépendant à l'élection présidentielle, est désormais crédité de 73,47 % des suffrages exprimés selon la Cour constitutionnelle, qui a pris acte de l'annulation de la totalité des suffrages dans les circonscriptions de Yakoma (Nord Ubangi) et Masimanimba (Kwilu) comme annoncé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Bien avant, la Cour a déclaré la requête de Théodore Ngoy, candidat à la présidentielle, recevable mais non fondée. A son tour, la requête de Monsieur Ehetshe Mpala David a été déclarée irrecevable pour défaut de qualité. Ces deux affaires sollicitant l'annulation des élections avaient été prises en délibéré à l'issue de l'audience du lundi 8 janvier 2024 dans la salle Marcel Lihau de la Cour de Cassation.
Après l'étape des contentieux et l'arrêt de la Haute Cour, s'ouvre celle de la prestation de serment du président de la République réélu Félix Tshisekedi. Selon le calendrier de la CENI, la prestation de serment est prévue pour le 20 janvier 2024 devant les juges de la même Haute Cour dirigée par Dieudonné Kamuleta Badibanga.
Plusieurs irrégularités et fraudes sont dénoncées lors des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales ainsi que celle des conseillers municipaux prévues le 20 décembre mais qui se sont étendues jusqu'au 27 décembre 2023. En dépit de cette situation, les principaux candidats de l'opposition dont Moïse Katumbi et Martin Fayulu n'ont pas saisi la Cour constitutionnelle qu'ils considèrent comme inféodée au pouvoir.
Clément MUAMBA