Au total, quarante (40) partis et regroupements politiques ont atteint le seuil de 1% du suffrage valablement exprimé aux élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Ils sont les seuls éligibles à la répartition des sièges à l’Assemblée nationale, d’après la loi électorale. C’est ce qui ressort de la liste des formations politiques qui ont atteint le seuil de représentativité publiée mercredi 10 janvier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Conformément à la loi électorale, chaque regroupement politique devrait obtenir au moins 1% du suffrage valablement exprimé pour espérer remporter au moins un siège à l’Assemblée nationale. Au regard des votants, il fallait recueillir au moins 179.000 voix sur l’ensemble du pays.
Parmi les partis et regroupements politiques qui ont atteint le seuil légal de représentativité figurent notamment: l’UDPS/Tshisekedi, le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’AE de Lambert Mende, l’AB de Sama Lukonde, Avançons MS de Moïse Katumbi, l’UNC de Vital Kamerhe, l’ACP de Gentiny Ngobila, le Nouvel Élan d’Adolphe Muzito, la Dypro de Constant Mutamba, l’AVC de Didier Budimbu et bien d’autres.
Visiblement sur la liste rendue publique par la centrale électorale, la CENI dénombre des partis et regroupements politiques de leaders de l’opposition qui n’ont pas atteint le seuil légal de représentativité. Il s’agit entre autres de : l’Envol de Delly Sesanga, LGD de Matata Ponyo et bien d’autres leaders de l’Union sacrée de la nation (USN), parmi lesquels; les Progressistes de Samy Badibanga, ALDEC de Adèle Kanyinda, REPOP de Claude Ibalanky, ARDEC de Jacques Kyabula.
Tous les candidats députés nationaux dont les listes n’ont pas atteint le seuil légal de représentativité ne seront pas pris en compte dans le comptage des voix pour connaître les noms des 500 futurs députés nationaux.