Des habitants de la ville de Kisangani ont salué, dimanche 25 février, le travail de Radio Okapi, à l’occasion de ses 22 ans d’existence.
Cependant, ils regrettent la fermeture des stations régionales telles que celle de Kisangani qui relayait les informations de proximité. Tout en félicitant le professionnalisme des journalistes pour le travail qu’ils abattent quotidiennement et leur disponibilité, ils souhaitent sa pérennisation même après le départ de la MONUSCO de la RDC.
Certains se souviennent encore du contexte de la création de Radio Okapi et son apport dans la réunification du pays.
C’est le cas de Pierre Kibaka, activiste des droits de l’homme :
« En ce moment-là, le pays était pratiquement divisé, chaque rébellion avait une partie de la République, et Radio Okapi est venue pratiquement réunifier le Congo parce qu’on avait les nouvelles de toutes les provinces ».
D’autres, comme le pasteur Ikand Ikand, saluent le professionnalisme du personnel de Radio Okapi :
« Radio Okapi est la radio la plus suivie par plusieurs auditeurs et surtout ici dans la ville de Kisangani et c’est à la suite du professionnalisme de ses journalistes qui informent en temps réel les auditeurs avec des informations vérifiées et vérifiables ».
D'autres encore apprécient notamment son caractère non commercial.
« Le professionnalisme dans le sens de couvrir les activités sans attendre de l’argent en contrepartie et ça, ça nous a beaucoup aidé, les médias c’est toujours de l’argent, il faut payer pour la couverture médiatique mais avec Radio Okapi nous avons cheminé sans ce souci-là et c’est un grand apport dans nos activités », témoigne Charlie Andiru du collectif des femmes de la Tshopo.
Le souhait des habitants de la province de Tshopo, particulièrement ceux de Kisangani, est de voir cette radio poursuivre ses activités en RDC, même après le départ de la MONUSCO.
radiookapi.net/CC