Le verdict du procès du journaliste Stanis Bujakera est attendu avant le 20 mars courant.
Cette cause a été prise en délibéré au terme de l’audience publique du vendredi 8 mars devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
En réaction à cette procédure, la défense du journaliste croit à ce que justice soit rendue en faveur de son client, partant de l’appréciation faite de ses moyens produits et développés.
« Rien n’a été établi contre notre client », a fait savoir l’un des avocats de la défense, Me Jean-Marie Kabengela.
Il a expliqué que dès l’ouverture de ce dossier, le TGI/Gombe a fait part à la défense l’existence au dossier du rapport de l’expert et la lecture dudit rapport a établi que les faits mis à charge de notre client ne pouvaient à aucun cas être déclaré établi.
S’agissant de la propagation de faux bruits, a ajouté Me Jean-Marie Kabengela, cet expert n’a rien trouvé, pas même l’infraction de transmission des messages erronés.
« Il est apparu évident qu’à la lecture du rapport de l’expert que le fameux rapport sur le décès de Cherubin Okende n’a pas été rédigé au moyen de l’ordinateur ou de téléphone de notre client. C’est dans ce contexte que ce dossier a été plaidé devant les juges que nous avons trouvés très préoccupés de rendre la bonne justice à notre client », a-t-il souligné.
Au cours de cette audience, le ministère public a requis 20 ans de prison contre Stanis Bujakera qui a plaidé non coupable des faits mis à sa charge.
radiookapi.net/CC