«Le sang risque de couler, pour réclamer justice dans le territoire de Katanda, où la Cour constitutionnelle vient de commettre un scandale, en proclamant Samy Badibanga comme Député national, en lieu et place de celui qui a été élu massivement, en la personne d'Olivier Sendula», avertit un notable du Kasaï oriental.
La population de Katanda qui ne reconnait même pas avoir voté Samy Badibanga, Premier Ministre honoraire et ancien 1er Vice-président du Sénat, s'est étonnée que la personne qui n'a jamais réalisé une seule œuvre dans cette partie du territoire soit proclamée, alors qu'elle n'a pas battu campagne et a été chassée, parce qu'il ne savait pas s'exprimer en Tshiluba, langue vernaculaire parlée dans tout le grand Kasaï.
Voilà pourquoi tous les jeunes, les hommes et les femmes de Katanda ne jurent que par le rétablissement de la justice, en rendant le siège à celui qui le mérite, étant donné qu'il est le seul qui réunit l'unanimité dans cette partie du pays, tous les vieux ayant déçu en semant la division qui a été à la base de beaucoup de morts et d'incendie de plusieurs cases.
''Qu'est-ce que Samy Badibanga qui nous a reniés en optant pour la nationalité belge, peut nous apporter au moment où ils nous a traités tous des sorciers?"*, s'est interrogé une vieille maman qui demande à Kamuleta Badibanga de corriger son erreur matérielle, avant que le pire n'arrive.
Habitué à la bagarre, Samy Badibanga s'était battu avec le Général Kasongo, alors Commandant de la brigade de la police chargée de la protection des hautes personnalités, lorsqu'il s'est disputé les véhicules de fonctions qu'il avait confisqués.
Jeune talentueux, Olivier Sendula a abandonné sa famille aux États-Unis, pour rétablir les liens avec la terre de ses ancêtres, où il s'est enraciné par un investissement surtout dans la jeunesse et l'éducation. En cinq ans, il est le seul leader qui réconcilie les filles et fils de Katanda, qui étaient divisés par les politiciens de Kinshasa, qui manipulent tous les conflits interethniques ayant endeuillé ce territoire.
Ainsi, le Chef de l'Etat est invité à fourrer son nez dans cette affaire, avant que l'on n'enregistre encore des morts.
opinion-info/CC