La nomination de Judith Suminwa Tuluka au poste de Premier ministre en République démocratique du Congo (RDC) pose une question linguistique intéressante : doit-on l’appeler « Premier ministre » ou « Première ministre » ? Selon des références linguistiques françaises et les pratiques actuelles, les deux formules sont considérées comme correctes.
La Commission générale de terminologie et de néologie indique que le terme « Premier ministre » peut être utilisé de manière neutre, sans distinction de genre. Cependant, l’utilisation de « Première ministre » gagne en popularité et est tout aussi valide, reflétant les évolutions sociétales vers une plus grande égalité des genres et la féminisation des noms de métiers et de fonctions.
Ce débat linguistique souligne les avancées significatives pour les femmes dans le domaine politique congolais et met en lumière les adaptations linguistiques qui accompagnent ces changements. Que l’on choisisse « Premier ministre » ou « Première ministre », l’essentiel reste la reconnaissance de la compétence et de la contribution de Mme Tuluka au développement de la RDC.
La flexibilité dans l’usage de ces termes montre une prise de conscience croissante de l’importance du langage dans la représentation des genres et confirme l’engagement envers l’égalité et la diversité dans tous les secteurs de la société.
La nomination historique de Judith Suminwa Tuluka est un jalon important dans le parcours de la RDC vers plus d’inclusion et d’égalité. Le choix entre « Premier ministre » et « Première ministre » illustre les nuances et les richesses de la langue française, ainsi que les évolutions de la société en matière de reconnaissance des réalisations féminines.
politico.cd/CC