La communauté internationale a réagi avec véhémence aux récents bombardements sur un camp de déplacés à proximité de Goma, en République Démocratique du Congo (RDC), qui ont fait plusieurs victimes civiles, dont des enfants, ce vendredi 3 mai.
La Belgique, dans un communiqué, a fermement condamné cette attaque et toute violation du droit international humanitaire. Le gouvernement belge a exigé que le Rwanda retire immédiatement ses forces armées du territoire congolais et mette fin à son soutien au groupe rebelle M23, responsable de récentes avancées militaires dans la région. La Belgique a également souligné l'importance de la voie diplomatique et du processus de Luanda pour assurer une paix durable en RDC.
La France, de son côté, a également exprimé sa ferme condamnation des bombardements et a déploré l'escalade de la violence, particulièrement l'usage d'armes lourdes près des zones habitées par des civils. Le président français a rappelé lors de la récente visite du président congolais Félix Tshisekedi à Paris, l'impératif pour le Rwanda de retirer ses troupes de la RDC. La France a réaffirmé son soutien aux initiatives régionales visant à résoudre la crise.
Les États-Unis ont renforcé ces condamnations en accusant directement le Rwanda d'être derrière ces attaques meurtrières. Ils ont appelé à une action judiciaire contre les responsables pour garantir que justice soit faite.
Ces déclarations internationales convergent vers un appel commun pour la cessation immédiate des hostilités et la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC. Elles soulignent également la gravité des impacts de ce conflit sur les populations civiles, qui subissent de plein fouet les conséquences de ces affrontements armés.
actualite.cd/CC