Les épreuves hors session de l’examen d’État, édition 2023-2024 ont débuté lundi dernier sur l’ensemble du pays. Mais pour des zones sous occupation du M23 comme le territoire de Rutshuru, les élèves finalistes ont entamé ces épreuves mardi après une réunion à Goma entre les intervenants dans le secteur éducatif, dont les inspecteurs, les responsables d’écoles, les syndicalistes, les députés provinciaux de Rutshuru ainsi que le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka Lipopo.
« Dans cette zone dont il est question tout comme dans la ville de Goma, toutes les dispositions ont été prises pour que l’examen se passe, à ce niveau il y a aucun souci. Le chef de l'État avait donné son accord pour le décaissement d’un montant pour couvrir tous les 60 500 candidats que compte la province du Nord-Kivu », a dit Luc Baweza Kabango, directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu1.
« Les finalistes de Rutshuru ne doivent plus s’inquiéter, il y a des équipes qui sont déployées partout, dans ce territoire il ya 11 centres de passation d'examen d’Etat », a soutenu Elie Nzaghani, député provincial élu de Rutshuru.
A Rutshuru, les épreuves se déroulent sous la surveillance des enseignants et de quelques inspecteurs de l’EPST. Plus de 900 finalistes étaient attendus pour cette hors session d’examen d’Etat à Rutshuru, selon l’inspecteur chef de pool dans le secteur éducationnel Rutshuru 1.
Par ailleurs, malgré la tension entre le Rwanda et la RDC, les finalistes de l’école consulaire congolaise de Kigali passent également les épreuves.
Yvonne Kapinga, à Goma