La peine de mort sera exécutée en cas de condamnation pour participation à un mouvement insurrectionnel en cas de condamnation des perticipants au coup d’Etat manqué le dimanche 19 mai à Kinshasa. Ces assaillants, vêtus en tenues militaires et bien armés, déclarent lutter pour chasser le président Félix Tshisekedi du pouvoir.
« Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais », a affirmé le porte-parole de l'armée congolaise, le général Sylvain Ekenge.
Les actes posés par ces hommes sont constitutifs des infractions telles que haute trahison, espionnage, participation à un mouvement insurrectionnel, etc. Pour lesquelles les autorités congolaises ont décidé, à travers la circulaire du 13 mars 2024, de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC. Ce qui fait qu’en cas de condamnation à la peine capitale et l’épuisement des recours à cette condamnation, ces hommes seront exécutés.
La décision de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort en RDC n’est toujours pas bien accueillie par certaines ONG internationales.
Blaise BAÏSE, DESK Justice