Le doyen d’âge du Sénat, Jonas Mukamba (93 ans), a officiellement renoncé jeudi, de présider le bureau provisoire de cette chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, selon un communiqué consulté jeudi par l’ACP.
« Le Patriarche honorable Jonas Mukamba décide de son plein gré de renoncer à son droit constitutionnel de présider, en sa qualité de doyen d’âge, le bureau d’âge du Sénat », a-t-on lu dans le communiqué.
D’après ce document, signé par M. Pierre Kila Ilunga, responsable de la cellule de communication de Jonas Mukamba, le sénateur le plus âgé a dit constaté la non application du libellé de la Constatation de la RDC en son article 114 quant au Doyen d’âge qui demeure l’unique qualité d’agir en toute légitimité pour présider le bureau d’âge du Sénat.
M. Munkamba a renoncé à ce poste pour des raisons d’honneur, d’élégance politique, d’apaisement et de nécessité de cohésion républicaine, en tenant compte du besoin fondamental d’éclosion de la culture du respect des textes qui régissent l’Etat, a ajouté la source.
Témoin privilégié de l’indépendance et de l’histoire du pays, l’élu des élus Munkamba a souhaité une continuité fructueuse à la législature en cours.
Il a enfin dit avoir respecté les valeurs prônées par le Chef de l’Etat, notamment la démocratie et la prévalence de l’Etat de droit, dans l’intérêt supérieur du peuple congolais ainsi que des générations à venir.
L’actuel doyen d’âge du Sénat de la République démocratique du Congo, Jonas Munkamba, n’avait pas occupé la présidence du bureau provisoire, après la validation samedi 8 juin dernier de son mandat.
Selon Pascal Kinduelo (86 ans), président du bureau provisoire du Sénat, les points à l’ordre du jour de la session extraordinaire sont pratiquement vers la fin.
« Le doyen sénateur Jonas Munkamba (93 ans), nous rejoint au sénat pendant que nous avions déjà épuisé le point d’installation du bureau provisoire et que nous étions au deuxième point de l’ordre du jour de la session extraordinaire relatif à la validation des pouvoirs (…).Présentement nous sommes déjà au troisième point lié à l’élaboration et à l’adoption du règlement intérieur. Et pour cela, dans le strict respect de la loi, j’espère que dans le futur, la loi pourra rendre les choses plus claires », avait déclaré Pascal Kinduelo, à l’issue de la séance plénière consacrée à la validation des mandats de 16 élus des élus.
ACP/KHM/KKP/CC