Les frustrations au sein de la famille politique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, continuent à se faire entendre, près d'un mois après l'entrée en fonction du gouvernement Suminwa. C'est, notamment, dans le rang de l'ADFC-A, regroupement cher à Modeste Bahati, où les cadres et militants appellent le chef de l'État à une réparation de la justice politique.
D'après l'un de ses cadres, Yvon Yanga, le regroupement sous l'égide de Modeste Bahati fustige une injustice, à la fois une marginalisation, dans la répartition des portefeuilles ministériels, alors qu'il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l'UDPS.
"Nous avions mouillé le maillot, d'abord, pour la réélection du chef de l'État, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante. Aujourd'hui, l'AFDC-A est la deuxième force politique après l'UDPS. D'où vient cette discrimination... Nous estimons que le chef de l'État est entouré par de mauvais conseillers sur le plan politique", a indiqué ce cadre de l'AFDC-A.
Avant de s'interroger :"Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l'État, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis?".
Ce cadre dit constater avec regret que certaines personnes ont été nommées ministres n'ayant pas le nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques.
Cette demande, précise Yvon Yanga, à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, ne diminue nullement leur soutien à son égard, ainsi qu'aux actions initiées. Yvon Yanga demande aux membres de l'Union sacrée d'éviter de créer les frustrations.