La crise est bien réelle au sein du parti présidentiel. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est partagée à ces jours, entre les pro ou anti Augustin Kabuya, secrétaire général du parti après le départ de Jean-Marc Kabund. La tourmente est telle que les cadres s’expriment ces derniers jours, soit par lettre publique ou conférence de presse, pour soutenir ou désavouer l’autorité du parti.
Plusieurs griefs sont reprochés à celui qui dirige le parti présidentiel dont la centralisation de la gestion sur sa personne en lieu et place qu’elle soit collégiale telle que voulue par les statuts du parti. Pour ce faire, l’ancien secrétaire général et ancien ministre de la santé, Éteni Longondo, a été l’un des premiers à élever la voix. Il a adressé une lettre à Augustin Kabuya pour rectifier le tir car selon lui, le parti est en train de sombrer.
Par la suite, plus de 30 secrétaires nationaux ont fait la même choses, en signant un communiqué commun désavouant Augustin Kabuya, réclamant son départ à ce poste. Le président du parti RDT, aussi cadre de l’UDPS, a tenu une conférence de presse pour brandir des preuves de la mauvaise gestion, proposant une cellule de crise pour recadrer les choses. Des proches d’Augustin Kabuya ont également répliqué, prenant part pour l’actuel SG.
Une lettre de la présidence du parti du vendredi 12 juillet dernier va dans le sens du maintien d’Augustin Kabuya. Quoi qu’il en soit, la famille politique de Félix Tshisekedi traverse une tempête qui laissera à priori des traces. La clameur des combattants est telle que la pression est grande actuellement, quitte à précipiter une décision le départ d’un proche du Président de la République.
actualite.cd/CC