Le groupe de six confessions religieuses était en conférence de presse lundi 04 septembre au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) au sujet de la désignation des membres de la CENI. Dodo Kamba, représentant de l’église de réveil du Congo et porte-parole du groupe a, au nom du groupe de six, appelé l’Assemblée nationale à entériner le PV désignant Denis Kadima président de la CENI.
« Nous sommes convaincus que notre choix a été judicieux, objectif et conséquent. Ce qui revient à dire que pour nous, nous estimons qu'au niveau de l'Assemblée nationale qu'il ait entérinement du PV que nous avons apporté depuis le 18 août», a-t-il dit.
Il a précisé que M. Kadima a été désigné par toutes les 8 confessions religieuses. Mais seulement, le duo CENCO-ECC a décidé de jeter « l’opprobre » sur Denis Kadima, notamment à cause « d’une haine ethnique ».
« Je vais apporter une lumière : le candidat que nous avons choisi à la tête de la CENI n'a pas été trouvé pas 6 confessions religieuses, non. Le candidat a été choisi par 8 confessions religieuses unanimement reconnaissant ses capacités et son savoir-faire et nous l'avons trouvé, mais pour des raisons inédites, quelques-uns ont estimé qu'il fallait jeter de l'opprobre sur celui-là injustement. Nous disons qu'en tant que pasteurs, nous ne pouvons pas endosser la responsabilité lorsqu'il y a une haine personnelle, une haine ethnique qui ne dit pas son nom. Nous sommes là pour enseigner à la population l'amour et le respect pour tout le monde », a précisé Dodo Kamba.
Dans son mot, M. Dodo a également relevé des « légèretés » constatées au cours de la plénière de samedi dernier au siège de la CENCO. Il a parlé notamment de l'absence du président de la plateforme des confessions religieuses, Mgr Marcel Utembi qui avait lancé l’invitation était absent, et de son adjoint, le Révérend André Bokondoa. Il a aussi indiqué que certaines confessions religieuses étaient en insécurité au siège de la CENCO à la suite entre autres, de la présence d’une aile de la COMICO qui a dénoncé la présence de Abdallah Mangala dans les négociations pour le compte des musulmans.
Clément Muamba