Le banc syndical et l'employeur de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) ont signé un protocole d'accord, lundi 24 avril 2023, sanctionnant ainsi, la révision du traitement d'activités.
C'est dans la salle polyvalente Ogatha dans l'enceinte de la direction provinciale de cet établissement public que, l'employeur , la délégation syndicale nationale ainsi que les syndicats représentés à l'INPP, sous la présidence du directeur général de l'INPP Goldefroy Stanislas Tshimanga Muntuabo ont tenu leur réunion paritaire.
Il importe de souligner que ce protocole d'accord fait suite à une proposition faite par l'employeur, en date du 12 avril dernier, allant dans le sens d'octroyer un montant forfaitaire minimum à tous les cadres et agents.
" Après que la proposition soit réfutée par le banc syndical, la partie employeur avait résolu de mettre en place une commission mixte paritaire employeur banc syndical avec comme missions de mettre en application des conclusions de la révision bipartite du 12 avril 2023. Rassembler toutes les simulations sur le traitement salarial. Étudier la possibilité de la révision du traitement d'activité. Présenter une simulation consolidée au regard de l'assiette de l'établissement", informent les autorités de cet établissement.
Il faut noter que les deux parties se sont engagées, après " lecture et signature" de mettre en application ce protocole d'accord déjà à la paie du mois d'avril.
Fadi Lendo
Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé en télé-travail, vendredi 21 avril, la quatre-vingt-quinzième réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République, au cours de laquelle la question de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique, a été entre autres abordée.
Dans son intervention au cours de cette réunion interministérielle, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a présenté au Conseil les grandes lignes de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique et a mis en exergue les défis à relever au regard des résolutions des états généraux de la communication et médias.
Il a indiqué que la promulgation de la nouvelle loi sur la presse est une avancée majeure pour laquelle tous les acteurs de ce secteur ont remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi et aussi salué l’accompagnement du gouvernement.
« Ce cadre légal adapté à l’environnement et aux défis actuels de l’exercice de la liberté de la presse est une véritable fondation qui vient d’être posée dans le paysage médiatique Congolais », a indiqué le compte-rendu de cette réunion.
La première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des éditeurs des programmes et des sociétés de télédistribution amorcée en décembre 2021 pour la ville de Kinshasa a été bouclée. La Commission permanente instituée par arrêté ministériel a rendu les conclusions de ces travaux qui se présentent comme suit :
- Sur 98 éditeurs des programmes (chaînes de télévision) présents sur le bouquet public, seuls 64 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 66%.
- Sur les 101 éditeurs des programmes présents sur les différents bouquets privés, seuls 20 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 20%.
- Sur les 11 sociétés de télédistribution, aucune ne satisfait totalement aux exigences administratives et techniques requises ; et 10 chaînes émettent encore en analogique.
Une série de moratoires a été accordée, à partir du 21 juillet 2022, et plusieurs fois renouvelées afin de permettre aux concernés de régulariser leurs situations respectives.
Plus de 9 mois après, le ministère de la Communication et Médias s’est trouvé dans l’obligation de solliciter la prise d’acte par le Conseil afin de prendre des mesures telles que, la déconnexion d’Editeurs des programmes non en règle, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023, et la connexion de ceux qui le sont ; la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023 ; la récupération desdites fréquences par le Ministère des PT-NTIC vise leur utilisation dans le cadre d’autres applications ; ainsi que l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.
En outre, le ministre de la Communication et Médias a annoncé la transmission au gouvernement de l’avant-projet du décret portant statuts des journalistes œuvrant en République démocratique du Congo pour examen et approbation.
Patrick Muyaya a également rappelé au gouvernement la nécessité et l’urgence du financement du congrès extraordinaire statutaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) conformément aux résolutions des états généraux de la communication et médias. L’objectif poursuivi est de faciliter le travail de salubrité médiatique et de la construction d’une presse plus professionnelle, libre et économiquement viable afin de mieux contribuer au développement notre pays.
Monge Junior Diama
Ce 24 avril, le monde de la musique se souvient de Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba qui totalise 7 ans dans l’au-delà. Tombé sur la scène du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire en 2016, cette icône de la musique congolaise et mondiale a laissé un héritage de haute facture dont son groupe musical, Viva La Musica. Contre vents et marées, il survit encore à ces jours.
En outre, certains anciens de Viva La Musica ont créé un autre groupe dénommé Bana Viva pour pérenniser l’œuvre de Papa Wemba. Même si cette nouvelle formation composée de talentueux chanteurs ayant évolué aux côtés du Maître d'école dans Nouvelle Ecriture, tout n’est pas en odeur de sainteté. Ce nouveau groupe a déjà une année et est composé d’artistes tels que Bendo Son, Pathy Patcheco, Pompon Miyake, Antonio Sampaio et Apocalypse.
Au lancement de Bana Viva, les ténors de ce groupe rassuraient qu’il ne s’agissait pas de combattre Viva La Musica mais de faire route ensemble pour immortaliser davantage Papa Wemba. Mais à ACTUALITÉ.CD, le biographe de Papa Wemba, Jean-Paul Ilopi Bokanga a indiqué qu’il existe bien une bisbille entre Bana Viva et Viva La Musica. Mais lui n’est contre aucun des deux groupes.
« Je ne suis pas contre eux. Papa Wemba disait que Viva La Musica, c’est pour tout le monde. Il était vraiment ouvert. Il m’a dit que si vous partez a Nyoki et que vous trouvez qu’il y a des gens de talent qui veulent faire de la musique de Viva La Musica, vous pouvez créer votre Viva La Musica. Il y a même des japonais qui ont créé leur Viva La Musica», a-t-il dit.
Jean-Paul Ilopi a laissé entendre également que de son vivant, Papa Wemba aurait fait beaucoup pour la musique congolaise. D’ailleurs, jusqu’à ces jours, des passages de ses chansons sont repris par les artistes congolais. Le biographe de Papa Wemba a notamment évoqué le cas Fally Ipupa, qui serait encore plus au top actuellement au niveau international si son aîné était vivant.
« Fally est en train de suivre les pas de Papa Wemba à l’international. Mais le problème est qu’il n’a pas de mentor. Il n’a pas un aîné qui l’introduit. Il est dans la périphérie de la musique internationale. Il n’est pas encore pris en charge par les vrais majors du showbiz international comme Papa Wemba. S’il était encore vivant, Fally allait être plus que ce qu’il est actuellement. Même Werrason, JB et autres ont pleuré parce que Papa Wemba avait encore une énergie créatrice », a-t-il ajouté.
Papa Wemba, une des icônes de la musique congolaise, est né dans la région du fleuve Kasaï en 1949, le 14 juin avant de la quitter très jeune pour rejoindre Kinshasa. Il fut co-fondateur de Zaïko Langa Langa qu'il quitte en 1974 pour fonder Isifi Lokolé, puis Yoka Lokolé. En 1977, Le Grand Mayas a fondé Viva La Musica avec une touche personnelle dont l'utilisation du lokolé et la décision d'avoir, avec ses musiciens, un look impeccable, ce qui a conduit à la création de la Société des Ambianceurs et des Personnes d'Elégance (SAPE), à laquelle se rallieront les jeunes Congolais du monde entier.
Emmanuel Kuzamba
Un incendie s’est déclaré au lycée Mwanga, une de grandes écoles de Kolwezi (Lualaba), ce lundi 24 avril matin. Il a plongé toute la ville dans l’émoi, étant donné que plusieurs élèves étaient déjà dans les salles de classes. Les autorités provinciales et éducationnelles de Kolwezi assurent cependant qu’il n’y a aucun cas de décès mais des nombreux blessés.
Plusieurs sources renseignent que le feu a été observé le dimanche dans la nuit du côté de l’internat de cet établissement scolaire, qui encadre les filles.
Les responsables de l’école ont tenté de l’éteindre. Et contre toute attente, ce lundi matin, le feu avançait petitement jusqu’à atteindre les salles de classes où étaient déjà les élèves.
Prises de panique, elles ont commencé à sauter du premier étage. Des vidéos qui circulent sur Internet montrent le bâtiment scolaire en feu, alors que des écolières sautent de l’immeuble, dans tous les sens.
Ces images ont alerté plusieurs parents, qui sont vite descendus dans cette école pour s’en enquérir. Ceux qui ont retrouvé leurs enfants les ont vite ramenés à la maison en remerciant le Très Haut.
Les autres, lassés de chercher les leurs, ont fait le tour des hôpitaux et même de certaines morgues. Une panique générale a règne sur la ville.
Parmi ces enfants, il y en qui ont inhalé la fumée et qui s’étaient évanouies d’autres sont blessées et d’autres encore traumatisées.
Il y a également trois enseignants qui sont aussi blessés, apporte le directeur de la Province éducationnelle (PROVED) du Lualaba.
Dans une mise au point faite ce lundi, le ministre provincial de l’intérieur du Lualaba indique qu’il n’y a pas eu de mort mais beaucoup de blessés. Tous sont pris en charge dans les différentes structures médicales de la place.
« Les flammes ont été maîtrisées grâce à l'intervention des camions anti-incendie avec plus de 40 sapeurs-pompiers mobilisés par notre gouvernement provincial. Le bilan provisoire fait état de 132 cas enregistrés dont quelques blessés, quelques élèves traumatisées et aucun mort déploré jusque-là », écrit la gouverneure intérimaire, Fifi Masuka, sur sa page Facebook.
Jusqu’à présent l’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée.
radiookapi.net/CC
Le Procureur du parquet près le Tribunal de grande instance (TGI) de Lusambo, Bafoa Liatshi Hopeso, a décidé de fermer le cachot de l'état-major de la Police nationale Congolaise (PNC) du territoire de Lodja dans la province du Sankuru.
Dans sa décision, l'officier du ministère public fait savoir que les officiers de la Police judiciaire œuvrant dans ce commissariat sont responsables de plusieurs abus. Il cite notamment « les détentions irrégulières ».
« Considérant les abus perpétrés par les OPJ œuvrant dans l'état-major ciat territoire de Lodja, caractérisés par des arrestations arbitraires et les détentions irrégulières ; ce cachot est momentanément fermé jusqu'à nouvel ordre », lit-on dans cette lettre parvenue à 7SUR7.CD le vendredi 21 avril 2023.
À cet effet, le Procureur a estimé que tous « les détenus qui s'y trouvent devraient être transférés au cachot du parquet.
Cette décision a été saluée par Maître Trésor Ombaku, avocat au barreau près la Cour d'appel du Sankuru. À l'en croire, ce cachot était transformé en un lieu de criminalité.
« Je ne peux que jeter les fleurs à cette décision judiciaire de l'officier du ministère public, étant donné que ce cachot était transformé en un lieu de criminalité surtout que ces OPJ s'opposaient aux décisions du Procureur de la République. Mes clients et moi nous nous réjouissons pour cette décision », a-t-il déclaré.
Lodja est une grande agglomération du Sankuru à tel point que plusieurs instances judiciaires sont sur place au lieu d'être à Lusambo, chef-lieu de la province.
Alain Saveur Makoba
L'artiste musicien, Fally Ipupa a annoncé une grande production, le samedi 25 novembre 2023 à Paris La Défense Arena, en France.
D'après une communication faite dans les réseaux sociaux du chanteur congolais, la mise en vente sera lancée, le mardi 02 mai prochain à 10 heures.
Fally Ipupa va signer son retour sur la scène française trois ans après sa prestation l'AccorHotels Arena, ex Bercy de Paris, le 28 février 2020, devant plus de 20.000 personnes.
La Paris La Défense Arena, nommée U Arena jusqu'au 12 juin 2018, est un stade couvert situé à Nanterre, juste derrière l'Arche de la Défense inaugurée le 16 octobre 2017. Il peut accueillir plus de 40000 spectateurs.
Gratis Makabi
Le vice-premier ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo a accordé une audience le jeudi 20 avril 2023, à l'ambassadeur russe, Alexey L. Sentebov.
Au sortir de cette audience, le diplomate russe en poste en RDC a affirmé que la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo préoccupe l'ex-URSS dans son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité.
A cet effet, Sentebov a rappelé qu'il y a un an, la Russie avait remis à la RDC un lot important d’armes et munitions utilisées présentement par les forces congolaises dans la lutte contre les M23 notamment.
« Nous sommes vraiment très intéressé de la cessation d’activités de tous les groupes armés dans l’Est de la RDC, et pour que la paix puisse être rétablie et surtout, pour que la souveraineté de la RDC puisse être primordiale dans cette partie du pays.
Il y a un an, la Russie avait octroyé une aide très importante à la RDC , il s’agissait d’un lot très important des armes et munitions qui est utilisé par les FARDC dans l’est, surtout dans le combat contre les groupes armés », a-t-il dit.
Dans la foulée, il a rassuré que la Russie reste prête à donner un coup de main à la RDC dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans la partie Est.
« Tout d’abord, on a parlé de la situation à l’est de la RDC, puisque la Russie en tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU, est préoccupée par la situation qui reste très tendue et surtout de l’activisme des groupes armés à l’est de la RDC. La Russie est prête à donner son aide à la RDC dans la lutte contre les groupes armés », a-t-il ajouté.
Pour rappel, cette livraison d’armes et munitions russes destinées aux FARDC a eu lieu en début d’année dernière, pour un volume de plus de 160 tonnes.
MD
Dans l’affaire opposant l’homme politique, pasteur et avocat Théodore Ngoy à son ex-épouse Kertitia Mabaya, le Tribunal pour Enfant vient de surseoir ce 21 avril, l’exécution du jugement précédent. En effet, le greffe ne peut plus poursuivre le retrait du nouveau-né des mains de sa mère avant le verdict sanctionnant la fin du procès.
« Voici l’énoncé de la décision rendue à l’audience publique de ce 21 avril 2023 (…), vu la loi organique, vu la Loi portant protection de l’Enfant, le Tribunal reçoit mais dit non fondée l’exception d’irrecevabilité tirée de la non production de la requête en suspension de l’exécution du jugement sous RCE 725 soulevé par le tiers opposé (Théodore Ngoy). Le Tribunal reçoit mais dit fondée la demande liée à la suspension du jugement sous RCE517, décrète la suspension de l’exécution du jugement entrepris, renvoie la présente cause en prosécution à l’audience fixée par la partie la plus diligente pour la poursuite de la procédure, enjoint le greffier de signifier le jugement à toutes les parties », a dit Me Montana Mpuku ONTEN avocat conseil de Kertitia Mabaya et avocat du barreau de Kinshasa Gombe
En effet, lors de l’audience du 14 avril, les juges avaient confronté Théodore Ngoy à Kertitia Mabaya de 10h à 19h. Le pasteur avait obtenu ce jugement après avoir saisi le tribunal par requête au motif que la mère du bébé souffrait de troubles neuro psychiatriques. La partie Kertitia Mabaya évoque plutôt une dépression due aux violences domestiques.
Pour une meilleure compréhension de la décision de justice, l’avocat conseil poursuit, « cela voudrait dire que, Madame Kertitia Mabaya a saisi le tribunal pour que ce dernier puisse suspendre l’exécution du jugement qui accordait la garde de son enfant à son mari. Monsieur Théodore avait déjà commencé à poser les actes d’exécution en cherchant à ce que le greffe d’exécution vienne récupérer l’enfant. Et madame a saisi le même tribunal en tierce opposition, elle a demandé de suspendre cette exécution. C’est ce que le tribunal vient de faire. Monsieur Théodore Ngoy ne peut pas récupérer l’enfant à ce stade. Le tribunal le lui a interdit et recommande d’attendre la fin du procès. C’est à ce moment-là que sera décidé à qui il faudrait accorder la garde de l’enfant. Le précédent jugement a été suspendu ».
Pour rappel, Kertitia Mabaya, une jeune femme de 24 ans est apparue au début du mois d’avril dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, dénonçant les menaces dont elle serait victime de la part de son époux, le Pasteur Théodore Ngoy (également ancien candidat à la présidentielle).
Ce dernier l'aurait obligé à lui rendre son nouveau-né de moins de 10 jours à la date de la vidéo. Dans une mise au point parvenue à Actualité.cd accompagnée d’un jugement, Théodore Ngoy a démenti les accusations, évoquant l’état dépressif de la mère qui, alors enceinte de 7 mois, aurait usé d’actes de violences en essayant de le tuer par « strangulation ». L’action initiée en justice a abouti à l’obtention par M. Ngoy de la garde de cet enfant.