Le réengagement et l’engagement du Zimbabwe continue de porter ses fruits au fur et à mesure que plus de pays s’adressent au Président Mnangagwa pour la relance et le renforcement des liens.

Ce vendredi 7 avril 2023, le professeur Serge Tshibangu, Envoyé spécial de la République démocratique du Congo et du président Félix Tshisekedi, a rencontré le président Mnangagwa à la Chambre d’État avec le message d’amélioration de la coopération entre les deux pays.

Après cette rencontre de haute portée, le Prof. Serge Tshibangu a déclaré à la presse locale que son pays envisageait des liens encore plus forts avec le Zimbabwe.

« Nous sommes venus apporter un message à Son Excellence Monsieur le président Mnangagwa de son frère, Son Excellence Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo », a-t-il dit. « Le message de paix, le message de vouloir relancer et renforcer les liens entre les deux peuples, ceux du Zimbabwe et les peuples de la RDC »
Le Prof Tshibangu a exprimé sa gratitude au Président Mnangagwa pour son hospitalité et sa réponse positive à cette démarche.

« Nous sommes si reconnaissants au président Mnangagwa pour l’accueil chaleureux et son hospitalité, ainsi que pour cette réponse positive de sa part que nous ramenons en Rdc, à son frère », a-t-il ajouté.

Le Prof Tshibangu se dit être charmé par la politique de porte ouverte du Président Zimbabwéen Mnangagwa

politico.cd/CC



Des députés de l'opposition s'opposent depuis une semaine à la révocation, préconisée par leurs collègues de la majorité, du directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNEL) nommé par le président Tshisekedi en octobre dernier et entré en fonction il y a 3 mois.

L’auteur de cette interpellation, le député national Prosper Bukasa, reproche au nouveau DG de la SNEL la mégestion et l'incompétence. 

Interrogée par 7SUR7.CD après la plénière du vendredi 7 avril 2023, la députée Geneviève Inagosi estime qu'il y a une sorte d'acharnement ou de règlement de compte politique contre ce mandataire public. 

« Cette interpellation ressemble à  un acharnement. Actuellement, à l'initiative de notre chambre, il y a une mission d'enquête qui a été diligentée à la SNEL conduite par l'honorable Rombaut Fumani depuis décembre 2022 et elle devait durer 15 jours, soit le 5 janvier 2023. Et jusqu'à ce jour... après plus de 3 mois, nous n'avons pas encore de rapport... en dehors de ça, à l'initiative de la même chambre, le directeur général est auditioné par la sous-commission Ressources naturelles de notre chambre. L'audition n'a pas encore pris fin, nous n'avons pas encore de rapport... lui-même l'honorable Bukasa nous dit dans l'introduction de son interpellation qu'il a initié une enquête... et comme si cela ne suffisait pas, aujourd'hui c'est une interpellation », regrette cette députée membre du FCC.

Pour Geneviève Inagosi, il est inconcevable d’initier deux contrôles pour un mandataire public qui vient à peine d’être nommé.  

« Je dis que trop de contrôle, tue le contrôle. Avec toutes ces enquêtes, vous ajoutez une interpellation. Et ce qui choque est que même les membres de la  commission d'enquête sont en même temps signataires de l'interpellation. Comment on peut initier deux contrôles en même temps pour quelqu'un qui vient en plus d'arriver ? Ça ne fait pas sérieux pour notre chambre. Moi personnellement, je ne connais pas ce DG. Mais cette interpellation salit notre chambre puisque nous apprenons dans les couloirs qu'on lui reproche d'être proche de l'ancien premier-ministre Matata Ponyo », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le député René Bofaya soutient que tous les faits reprochés à ce DG datent de 2019.

« A moins qu'on me dise que la révolution cherche à manger ses propres enfants. Celui qui était DG quand l'actuel était DGA a été arrêté et il me semble qu'il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui », a-t-il fait savoir à notre rédaction.

Du côté de la majorité, plusieurs députés ont acclamé chaque intervenant, durant cette plénière, qui réclamait la révocation de Fabrice Lusinde wa Lusangi.

Dans ses réponses à la plénière du mercredi dernier, le DG de la SNEL se plaignait déjà de manquer de temps de se mettre au travail à cause des interpellations qui pleuvent sur lui depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale d’Électricité. 

Après les séances plénières de mercredi et vendredi derniers, le rendez-vous est désormais pris pour le lundi 10 avril prochain afin de connaître le sort du DG de la SNEL. 

MD



Dans un récent rapport publié vendredi 7 avril, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA-RDC) a indiqué qu’environ 900.000 déplacés fuyant les atrocités perpétrées par les terroristes du M23 dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, ont été enregistrés jusqu’en mars de l’année en cours.

En effet, selon les acteurs étatiques et humanitaires travaillant en collaboration avec cet organisme onusien, entre fin février et la première quinzaine de mars dernier, les affrontements armés ont persisté dans le territoire de Masisi, entraînant des déplacements des populations. Le nombre de déplacés internes depuis mars 2022 a considérablement augmenté ces dernières semaines, passant de 602.000 à 881.000 entre fin janvier et fin mars 2023.

Néanmoins, à la faveur de l’apaisement relatif dans certaines localités des territoires de Masisi (Zone de Santé de Mweso), Rutshuru (Kibirizi) et Walikale (Pinga), le retour d’environ 62 000 personnes a été observé par les autorités locales et les partenaires humanitaires entre le 14 et le 23 mars, relève le rapport.

Ce rapport couvre également la période allant du 15 février au 31 mars 2023. Il signale, en outre, que dans cet espace, près de 2 000 écoles ne sont pas opérationnelles depuis janvier 2022 et que « les organisations humanitaires fournissent la moitié de l’eau nécessaire aux personnes déplacées à Goma.

Ces personnrnées ont urgemment besoin d’articles ménagers, de nourriture et de moyens financiers. Dans le même contexte, l’éducation d’environ 750000 enfants a été perturbée dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, deux provinces congolaises les plus touchées par le conflit. Entre janvier 2022 et mars 2023, au moins 2.100 écoles des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été contraintes de cesser leurs activités suite à la détérioration de la situation sécuritaire, notait un communiqué de l’UNICEF.

Odon Bakumba



Elles rêvent d'un corps en forme de sablier: sur les réseaux sociaux, des femmes qui se trouvent "trop maigres" vantent les mérites d'un médicament antiallergique qu'elles détournent pour prendre rapidement du poids et surtout "des fesses", une mode dangereuse qui suscite la préoccupation en France.

Sur Instagram, TikTok ou Youtube, elles se surnomment "les skinny" ("les maigres", en anglais). Ces jeunes femmes ont une obsession: avoir "des formes", c'est-à-dire des fesses et des seins volumineux.

Un objectif qu'elles atteignent au moyen d'un médicament en vente libre à moins de 10 euros la boite, et dont elles se passent le nom: Periactine (du laboratoire Teofarma). "Moi qui ne mangeais plus, j'ai tout le temps faim, même dans mon lit je mange", témoigne l'une d'elle. "Ca marche trop bien, ça fait grossir tout de suite".

Les photos avant/après attestent de prises de poids spectaculaires en quelques semaines seulement. Problème: Periactine (qui a pour principe actif la cyproheptadine) n'est pas un complément alimentaire mais un médicament destiné aux personnes allergiques.

Dans un communiqué fin mars, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) a alerté sur ce phénomène, estimant que "le rapport bénéfices/risques de la cyproheptadine devrait être réévalué en vue du retrait de son autorisation de mise sur le marché ou au minimum de son inscription sur une liste à prescription obligatoire".

La cyproheptadine est un "médicament très ancien, commercialisé en France depuis les années 60", qui a été dépassé par des molécules bien plus performantes et n'est plus prescrit", explique à l'AFP le Dr Laurent Chouchana, en charge de la pharmacovigilance de cette molécule et membre de la SFPT. 

Jusqu'en 1994, le médicament était indiqué "pour la stimulation de l'appétit chez les malades présentant une diminution de l'appétit accompagnée d'une perte de poids", indication retirée du fait notamment d'une balance bénéfice/risques mal évaluée, précise-t-il.

Les molécules qui agissent sur le poids sont particulièrement surveillées pour leur mésusage potentiel, ajoute le Dr Chouchana, à l'instar de l'antidiabétique Ozempic, utilisé, lui, dans un but amincissant.

- "Ressembler à Kim Kardashian" - Les représentants des pharmaciens, interrogés par l'AFP, assurent n'en vendre que "très rarement", mais il est aussi accessible en ligne où son achat est souvent couplé à d'autres aides à la prise de poids, comme les graines de fenugrec selon les sites consultés par l'AFP. 

L'Agence du médicament (ANSM) n'est pas en mesure de mesurer une "augmentation des ventes", a-t-elle indiqué à l'AFP, mais réalise en ce moment une analyse de la situation, en fonction de laquelle elle envisagera des "actions graduées" pour endiguer le phénomène si besoin est.

Un an plus tôt déjà, l'ANSM avait alerté les professionnels de santé sur "une utilisation non conforme et potentiellement dangereuse de la cyproheptadine comme orexigène (susceptible d'augmenter l'appétit) pour induire une prise de poids à des fins esthétiques".

C'est l'équipe du Dr Chouchana qui avait fait remonter cette tendance, elle-même alertée par des internautes: "On a découvert des apprentis sorciers qui faisaient des prescriptions médicales incroyables, dans le but de ressembler à (la star de téléréalité) Kim Kardashian, à la limite de l'exercice illégal de la médecine".

Une tiktokeuse raconte: "J'ai fait confiance aux filles, je suis même pas allée voir mon médecin traitant, je l'ai essayé".

La prise de cyproheptadine n'est pas sans conséquence: elle entraîne "la plupart du temps des somnolences" mais aussi parfois des convulsions, des hallucinations et "des effets plus graves comme des problèmes hépatiques, sanguins, cardiaques, notamment s'il y a surdosage, ce qui est le cas si l'on se base sur les doses proposées dans les vidéos sur internet", selon le Dr Chouchana.

Dans les vidéos en ligne, des utilisatrices se plaignent de "dormir tout le temps" à cause de Periactine ou encore d'avoir "très mal au ventre".

Le mésusage de la cyproheptadine est apparu en Afrique avant l'avènement des réseaux sociaux, dans les années 2000. Dans une étude scientifique menée en République démocratique du Congo en 2011, des cas d'obésité ont été observés, notamment car les personnes devenaient dépendantes à la cyproheptadine.

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

 


L'Agence Congolaise de Presse (ACP) et l'agence belge Belga ont signé un accord de coopération le  5 avril 2023 en Belgique, à Bruxelles.

Le contenu de cet accord est tel que les deux agences vont désormais échanger gratuitement les contenus informatifs qu'elles produisent. Il s'agira des textes, des images tout comme des vidéos. 

Cet accord précise que ce contenu sera « strictement limité à celui sur lequel l'agence qui envoie a le droit d'auteur et les droits lui permettant d'exercer cet échange, en vue de permettre à chaque partie d'enrichir sa production éditoriale ».

Les deux agences ont également convenu d'assurer la formation du personnel et d'échanger du matériel. Cette formation prendra également en compte la conception et la gestion de l'agenda ainsi que la mise en place d'un fil d'actualité.

Elle aura pour finalité de permettre à l’agence congolaise de produire une information répondant aux attentes d’une clientèle plus large, en observant les conditions de fiabilité, de rapidité, d’objectivité et de qualité exigées dans le traitement de l’information par les agences de presse, et de relever le défi de refaire sa renommée, en tenant compte de l'évolution technologique, par la valorisation de sa production afin d’en faire un véritable produit de marché.

Ce partenariat prévoit également la cession, par la partie belge, de matériel technique.

Immédiatement après la signature, l'agence belge a remis un lot de matériel audiovisuel composé d'appareil photo-vidéo high-tech.

Notons que l'ACP était représentée par Bienvenu Marie Bakumanya alors que la partie belge, par le président du Conseil d'administration de Belga, Patrick Lacroix.

C'était en présence du conseiller en communication de la Présidence de la République démocratique Congo, Guillaume Modimola.

MD



La MONUSCO a officiellement fermé jeudi 6 avril, sa base militaire située à Kamango, dans la chefferie de Watalinga à environ 80 kilomètres au nord-est de la ville de Beni au Nord-Kivu. Cette base a été établie il y a plus de dix ans pour contrer la menace que représentaient les terroristes des ADF.

Ainsi, les autorités de Watalinga ont par conséquent réceptionné les installations et équipements laissés par la MONUSCO qui se retire de la zone à la faveur de la paix et de la sécurité revenues, conformément au plan de transition qui prévoit une sortie graduelle et responsable de la Mission onusienne de la RDC.

Profitant de cette occasion, le chef de la chefferie de Watalinga, Mwami Saambili Bamukoka a salué la présence de la MONUSCO qui, à l’en croire, a largement contribué à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la zone.

« Nous avons un sentiment de reconnaissance pour le travail abattu par les différents contingents qui se sont succédé ici. Nous pouvons dire que la situation sécuritaire est relativement calme. Nous faisons partie du territoire de Beni. Alors que les autres entités continuent à être menacées, chez nous, c’est un peu calme. Nous pouvons dire que la situation est un peu sous contrôle », a-t-il dit.

Par ailleurs, la société civile/Forces vives noyau de Watalinga a salué la contribution de la MONUSCO au retour à la paix dans la zone.

« Notre population est agricultrice. Elle peut désormais aller jusqu’au fin fond de notre territoire pour pratiquer l’agriculture. Pour le moment, les menaces sécuritaires sont minimes. Nous félicitons aussi les FARDC, conjointement avec l’UPDF [armée ougandaise], qui ont travaillé avec la MONUSCO au niveau de notre chefferie et qui ont permis ce temps de paix et de sécurité que la population est en train de savourer aujourd’hui », a déclaré Odette Zawadi Nganda, présidente de cette structure citoyenne.

Le colonel David Ipanga, commandant du 2103e régiment des FARDC basé à Kamango, a dit sa reconnaissance à la MONUSCO pour son « appui technique et logistique certain », outre l’aspect sécuritaire.

David Mukendi



Des artistes, accompagnés de la mascotte des IXe Jeux de la Francophonie, ont réalisé, vendredi 7 avril, des spectacles à l’Université pédagogique national (UPN), à Kinshasa.

Ils ont voulu ainsi susciter l’engouement et l’adhésion de la population à ces prochains jeux.

Ces activités ont consisté à la danse de la mascotte, aux chorégraphies des artistes qui se sont étendues au croisement de l’avenue Libération, ex 24 novembre et route Matadi.

Pour Lisa Ndungu, étudiante à l’UPN, a promis de ne pas rater les Jeux de la Francophonie.

« Les IXe Jeux de la Francophonie représente beaucoup pour les jeunes. Je compte participer », a-t-elle assuré.

Alors que la conseillère du directeur des Jeux de la Francophie, Véronique Kayembe, a encouragé les étudiants de l’UPN à s’engager pour prendre part à ces jeux :

« Nous voulons que nos étudiants participent à ces Jeux. Plusieurs ont postulé pour être bénévoles à ces Jeux et on va en sélectionner plusieurs parmi les 6 mille qui ont envoyé leurs CV ».

De son côté, le superviseur de la Commission animation périphérique, Eric Mpoyi a invité les étudiants à faire la promotion des Jeux de la Francophonie.

« Nous saluons la mobilisation des étudiants de l’UPN de pouvoir nous rejoindre dans cette mission de promouvoir les Jeux de la Francophonie. Les jeunes, c’est la jeunesse. Nous sommes là pour sensibiliser plus de jeunes à pouvoir participer à ce projet qui va faire rayonner la RDC », a-t-il déclaré.

La prochaine étape de ces activités de sensibilisation est la commune de Limeté ainsi que les communes de la Tshangu.

Les IXe Jeux de la Francophonie se tiendrons du 26 juillet au 6 aout 2023 à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Une guerre de palais, qui ne dit pas son nom, a élu domicile au sommet de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), occasionnant un climat délétère entre le Directeur général, Godefroy Tshimanga, et le Président du Conseil d'administration, Jean-Marie Lukulasi. 

Cadre de l'AFDC-A de Modeste Bahati, président du Sénat, Jean-Marie Lukulasi est accusé d'exécuter un plan consistant à dépouiller Godefroy Tshimanga de ses prérogatives de Directeur général et de l'isoler de la gestion de l'INPP au profit du Directeur général adjoint, Kayembe Nsumpi, lui aussi cadre de l'AFDC-A.

Dans un document administratif, signé dans la confusion totale par le PCA Lukulasi, celui-ci soutient, en vertu de l'article 16 des statuts de l'INPP, qu'en l'absence du Directeur général, son adjoint devrait s'occuper de la supervision du secteur technique des activités de l'établissement ; de la supervision du secteur administratif de l'établissement ; de la supervision des relations avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux ; et de la liquidation des dépenses à caractère social ou de fonctionnement ne dépensant pas 10.000$ et qui requiert célérité.

Ce à quoi s'oppose farouchement Godefroy Tshimanga dans sa correspondance du 3 avril dernier, par laquelle il a répliqué avec autorité à la décision du transfert de ses prérogatives envers son adjoint.

Dans cette correspondance, Tshimanga a administré une leçon administrative à Lukulasi en lui faisant comprendre que les attributions confiées à son adjoint, en se fondant non pas sur les dispositions statutaires mais plutôt sur une résolution prise au cours de la réunion extraordinaire du 30 décembre 2022, sont aussi biaisées qu'elles ne reflètent pas la loi. 

« Les attributions du Directeur général et son adjoint sont définies par les dispositions légales pertinentes... j'attire l'attention de votre autorité que cette volonté exprimée par le législateur devrait être de stricte application, et toute tentative de modification des statuts de l'INPP par le Conseil d'administration, consacre l'illégalité et l'irrégularité », a martelé le DG Godefroy Tshimanga, nommé par ordonnance présidentielle mi-novembre dernier.

Un soubassement légal qui ne semble pas suffisant pour le clan AFDC-A, déterminé à faire de Tshimanga une marionnette, quitte à se rebeller contre la décision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Claudine Ndusi, ministre de l'Emploi, Travail et Prévoyance sociale, tutelle de l'INPP, a aussi joué sa partition dans cette rébellion. Haut-cadre de l'AFDC-A, Ndusi s'est offerte le luxe de ne pas convier le Directeur général à des réunions importantes ayant trait à la gestion et à l'avenir de l'INPP

Le dernier cas en date est la réunion technique 28 mars dernier avec l'Agence française de développement. À cette réunion, tout le monde (PCA, DGA, les membres du Conseil d'administration) a été associé autour de la ministre Claudine Ndusi à l'exception de Godefroy Tshimanga. 

« Le Directeur général a appris l'organisation de cette réunion par la presse », assure un de ses proches.

Cet autre fait paraît tout aussi invraisemblable. Depuis sa nomination, Tshimanga n'a jamais pris possession du bureau du DG de l'INPP jusqu'à ce jour. Le même Patrick Kayembe Nsumpi, qui assurait l'intérim à la tête de cet établissement public jusqu'à la nomination de Tshimanga, refuse de libérer les locaux réservés au Directeur général, situés au siège de l'INPP à la 6 ème Rue Limete.

Provisoirement, le DG Godefroy Tshimanga a érigé son bureau à la 11ème Rue Limete dans les locaux réservés au Directeur provincial.

« Cette situation handicape le fonctionnement et fait retarder la signature de plusieurs milliers des brevets des stagiaires ayant déjà fini leur formation », ont confié des agents de cet établissement public.

opinion-info/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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