Neuf (9) mètres de largeur et 4 mètres de hauteur, c’est la taille de cette peinture dite fresque murale, réalisée pour sensibiliser sur les élections à venir en RDC, période chaude et d’incertitude, mais qui doit se dérouler dans la paix pour le bien de tous. L’œuvre montre un bus au point de départ et différents passagers qui entrent. Symbole du processus électoral pris comme un voyage et qui inclut tout Congolais malgré nos différences. C’est un appel au vivre-ensemble, à la non violence active avant, durant et après les élections en RDC.
La fresque murale a été réalisée avec le concours de 10 artistes de l’Académie Kivu Arts (AKA), entre le 8 et le 11 mars dernier. Elle est située au rondpoint ULPGL, en diagonal du marché des mamans vendeuses de fruits. C’est au quartier Keshero, un site public à forte affluence étant populaire et entouré des écoles, églises, universités, marchés, sociétés, firmes, hôpitaux, hôtels, stade des jeunes. Les estimations de la fréquence journalière de fréquentation du coin est de plus de 20 000 personnes, 10 000 motos et 5 000 véhicules par jour.
« C’est un dessin qui touche directement les lettrés et les illettrés, ce qui n’ont pas eu le temps d’étudier et les intellectuels. C’est ça la force du dessin. C’est à un endroit où il y a une fréquence de passage de gens assez élevée. Dans des bus, en moto, à pied ; c’est une artère principale avec une grande visibilité par les passants », a indiqué, à ACTUALITÉ.CD, Thierry Vahwere croco, artiste visuel et cofondateur d’AKA.
Les élections sont donc prises comme la destination de ce voyage dans un bus en commun qui nécessite une semence de paix et de démocratie tout au long du chemin. Cette route passe par le recensement, l’enrôlement, le découpage électoral, le dépôt de candidatures, la campagne électorale, les opérations et le déroulement du vote, le dépouillement et la publication des résultats. Voire jusqu’à la remise-reprise.
La fresque murale est sur le mur pour une durée indéterminée. Elle est aussi une initiative de sensibilisation des jeunes à jouer un rôle actif dans l’organisation et la mobilisation de leurs pairs au niveau provincial afin de lutter contre diverses formes de violence par leur capacité à agir, également par l’appropriation et le leadership dont ils font preuve en matière de consolidation de la paix.
« Lors des manifestations, revendications, tensions dans la ville de Goma, nous retrouvons des jeunes manifestants jetant des pierres, des pneus brûlés sur la route et avec des messages sur cette route. La peinture murale servira d’information, formation et rappel en temps réel à toute la population de la ville de Goma d’adopter un comportement responsable et non violent face aux enjeux de l’heure », peut-on lire dans le rapport final de la réalisation de cette peinture murale.
Cette action s’inscrit dans la suite du projet Vijana Pamoja Jenga Inchi (Vipaji) qui, en juin 2022, avait déjà consisté à la réalisation de 5 fresques murales à différents lieux de la ville de Goma pour faire passer le message d’éducation environnementale, de paix et réconciliation, de participation citoyenne des jeunes. Elles ont été réalisées à ULPGL, à Katoyi, au Cercle sportif, au Bureau de la CAFOD et à Nyiragongo.
Emmanuel Kuzamba
Les Kimbanguistes ont organisé ce jeudi 6 avril, à travers la RDC, des défilés et des cultes pour marquer la première célébration de la Journée du Combat de Simon Kimbangu et de la Conscience Africaine.
En fait, par l’ordonnance numéro 23/042 du 30 Mars fixant la liste des jours fériés légaux en RDC, le 6 avril est devenu la Journée du Combat de Simon Kimbangu et de la Conscience Africaine. La RDC compte ainsi 10 jours fériés légaux.
A Lubumbashi (Haut-Katanga), une marche a été organisée par des Kimbanguistes de cette ville pour saluer la reconnaissance par l'Etat congolais du combat du prophète Simon Kimbangu. Les Kimbanguistes ont ainsi arpenté les avenues pour saluer cette reconnaissance de leur père spirituel.
A Kindu, dans la province du Maniema, les fidèles kimbanguistes ont organisé une caravane dans les grandes artères de la ville pour manifester leur joie et « dire merci au Président de la République pour cette considération envers leur chef spirituel et représentant légal ».
Parti de la tribune centrale de Kindu, la caravane a chuté à la paroisse Kisolokele où un culte est organisé pour toute la journée, explique le révérend Kabali Amsini Risasi, inspecteur provincial et représentant intérimaire de l'église Kimbanguiste.
Ce culte a connu la participation des membres du gouvernement provincial, de la mairie et plusieurs curieux.
radiookapi.net/CC
Le soutien qu'elle apporte à la création par l'aide à la production et par des activités de renforcement dans la durée fait de la Plateforme Contemporaine, un des principaux opérateurs culturels de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Ainsi, dans le cadre de sa mission, la Plateforme Contemporaine, par le biais de sa Directrice exécutive, Dada Kahindo, a dévoilé aux artistes des différentes disciplines qu'elle accompagne voilà douze ans, son nouveau programme qui s'étend jusqu'en 2026.
Pour ce faire, Dada Kahindo a confié à la presse que, cet accompagnement est subordonné à la soumission des projets qui est déjà en cours, jusqu'en 2024.
Elle a, par la même occasion, souligné que pour cet accompagnement, un accent particulier va être mis sur les résidences de création presque inexistantes.
Tout en rappelant que la Plateforme Contemporaine a accompagné le théâtre, la danse et la musique qui sont des arts vivants, la Directrice exécutive, Dada Kahindo, a souligné que les deux disciplines précitées rencontrent d'énormes difficultés.
"Nous allons aussi donner de la place à la photographie suite au constat que les créateurs des arts vivants l’associent beaucoup, tout comme la vidéo", a indiqué Dada Kahindo.
Il convient de préciser que le quota de 70% accordé aux projets portés par les femmes sur l’ensemble des soumissions attendues.
Sur ce point, Dada Kahindo a précisé qu'il y a rien discriminatoire. Cette décision, a-t-elle ajouté, part d’un constat selon lequel, qu’en douze ans d’activités, la Plateforme Contemporaine a accueilli que quatre projets de femmes.
"La nécessité de mettre l’accent sur l’accompagnement féminin s’est imposée suite aux progrès significatifs de deux dames qui aujourd'hui évoluent très bien", a dit la Directrice exécutive Dada Kahindo.
Partant donc de cette expérience, la Plateforme Contemporaine a résolu de privilégier la gent féminine afin d'avoir autant des femmes.
D'après Ben Tezangi, chargé de l'administration de la Plateforme Contemporaine, le Centre Culturel Plateforme Contemporaine / Commune de Barumbu; le Théâtre des Intrigants / Commune de Ndjili; les Tarmac des Auteurs / Commune de Kitambo; les Ateliers Losa / Commune de Ngaliema; et le Centre Culturel Congolais Le Zoo / Commune de la Gombé sont des espaces culturels partenaires qui accueilleront le programme des résidences des projets pour 2023 et 2024.
Les activités de la Plateforme Contemporaine sont financées par 111111, Fondation Baudouin et Segen family foundation.
Serge Mavungu
"Nous ne vivons qu'avec les arbres qui restent", se désespère Eugène Omokomi, la mine défaite en contemplant une parcelle de la forêt centrafricaine de Mbata, son "foyer", décimée par l'exploitation industrielle du bois et les coupes illégales.
Ce pygmée aka de 55 ans vit à Mbata depuis son enfance, une commune forestière de la région de la Lobaye, à 110 km au sud de Bangui, la capitale centrafricaine.
A Mbata, près de 40% des habitants sont des pygmées akas, un peuple de nomades traditionnellement chasseurs-cueilleurs et une minorité ostracisée dans ce pays d'Afrique centrale parmi les plus pauvres du monde.
Installés depuis des siècles dans la forêt qui subvenait à tous leurs besoins (nourriture, vêtements, pharmacopée...), ils se sont sédentarisés ces dernières décennies dans des villes et villages où la cohabitation avec d'autres ethnies est difficile.
Régulièrement victimes de discriminations, les Akas sont relégués dans les couches les plus pauvres, souvent dans des huttes en branchage à la lisière de villages bâtis en dur.
En 2018, une Encyclopédie des Pygmées Aka (éditions Peeters) estimait que 100.000 d'entre eux vivaient encore dans cette forêt dense et humide d'Afrique centrale, entre le sud de la Centrafrique et le nord des deux Congo. Mais leur habitat et leur mode de vie sont menacés par la déforestation.
- "en danger" -Selon le Global Forest Watch, la Centrafrique a perdu 193.000 hectares de forêts primaires humides entre 2001 et 2021, soit 21% de sa perte totale de couvert arboré.
A Mbata, c'est flagrant: depuis l'arrivée de la première des compagnies forestières au début des années 1980, les conditions de vie des Akas se sont dégradées. Ils avaient déjà été déracinés du cœur de la forêt dans les années 1940, dans le cadre de politique de sédentarisation imposée par la puissance coloniale, la France.
"Les arbres qui produisent des fruits, permettent aux légumes sauvages de pousser ou de cueillir les chenilles (essentielles dans l'alimentation des Akas), ont été coupés, nous sommes en danger", déplore Eugène Omokomi.
Au campement aka, à l'ombre de sa case en feuilles de palmier, Pauline Ndakpema, 70 ans, se souvient du temps où sa famille vivait en forêt. "Je trouvais facilement des légumes sauvages comme les yetoum" (ou gnetum), raconte-t-elle avant d'ajouter: "Aujourd'hui, ils sont de plus en plus rares".
Igname sauvage, tarots et autres tubercules sont aujourd'hui "très difficiles" à trouver. Comme le gibier. "Avant, il rôdait autour du campement mais on n'en voit plus", se désole la septuagénaire.
"Avant, je pouvais cultiver mon champ juste derrière la maison", explique aussi Mme Ndakpema, qui déplore l'appauvrissement du sol et le changement climatique en raison de la déforestation. Il lui arrive aujourd'hui "de rester cinq jours seule sans manger" quand sa famille doit aller chasser plusieurs jours, toujours plus loin en forêt.
A quelques centaines de mètres du campement, des tas de planches de bois se détachent des hautes herbes aux abords d'une clairière parsemée de souches d'arbres fraîchement abattus par des bûcherons clandestins.
"C'est notre seul moyen de vivre", lance l'un deux qui opère sur ce site avec six autres. "On ne travaille que la nuit", précise-t-il.
"Même pour se soigner c'est difficile, les clandestins abattent aussi les arbres médicaux et nous n'avons pas d'argent pour aller à l'hôpital", se désole Paul Mbambali, un cultivateur.
Dans la lutte contre les coupes illégales, un cadre du ministère des Eaux et forêts, sous couvert d'anonymat, déplore un "problème de sous-effectif et de véhicules" pour traquer les clandestins.
- Exil - La population pygmée "ne vit que de chasse, de pêche, et de la cueillette. Son mode de vie dépend essentiellement de la forêt", explique Lopez Dacko, président de l'Alliance pour le développement de l'environnement et de la culture des pygmées akas.
Certains sont même poussés à l'exil au Congo ou en République démocratique du Congo (RDC) voisins.
"Maintenant, ils sont obligés de traverser la rivière Oubangui pour trouver une forêt dense satisfaisante" en RDC, alerte M. Dacko, qui s'inquiète de la baisse de la population aka à Mbata.
Au cœur de sa pépinière, Irack Mayewokoa, président du Comité villageois pour la protection des ressources naturelles, arrose des centaines de boutures de différentes espèces d'arbres, dont certaines en danger comme le Sapelli (habitat privilégié des chenilles). Car "il lui faut un siècle pour grandir."
"Nous avons plus de 3.000 plants pour le reboisement", détaille ce trentenaire, mais il est inquiet: il manque de financements pour son projet.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
Florimond Muteba, PCA de l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) s'oppose à l'entame du procès en diffamation intenté à Jean-Claude Mputu - porte parole du Congo N'est Pas à Vendre - par Dan Gertler.
Il estime que ce procès contre un activiste qui réclame justice pour son peuple ne devrait pas avoir lieu.
"Le CNPAV est dans le même combat que nous, celui de la lutte contre la corruption. Je pense que le procès contre Jean-Claude Mputu est un procès de la honte. C'est honteux de voir qu'un milliardaire appuyé par les autorités congolaises s'allient ensemble pour écraser un activiste qui ne fait que réclamer justice pour le peuple congolais en luttant contre la corruption. Qu'est-ce qu'il a fait de mal?", déplore Florimond Muteba.
Pour Florimond Muteba, ce procès vise à faire taire les lanceurs d'alertes qui dénoncent les méfaits de la corruption.
"Dan Gertler qui toucherait, selon des calculs, 200 milles dollars chaque jour, plus que le salaire annuel du président de la République, a du courage de traduire en justice un activiste qui lutte contre la corruption ! C'est le procès de ceux qui manipulent la justice avec leurs grands moyens pour faire taire tous ceux qui veulent mettre fin à la corruption", a-t-il déclaré.
Une année après, la société civile notamment l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) dresse un bilan négatif de l'accord entre le gouvernement congolais et le groupe Ventora de Dan Gertler car les 2 milliards USD promis n'ont pas été récupérés et les annexes de cet accord ne sont pas toujours publiés. L'ODEP appelle à renégocier ce contrat.
Rappelons que Jean-Claude Mputu, le porte-parole du CNPAV, a été traduit en justice par Dan Gertler pour avoir affirmé à la presse que "Dan Gertler a déjà gagné plus de 60 millions USD au titre des royalties depuis la signature de l’accord avec le gouvernement congolais", une affirmation partagée par la plateforme qu'il représente.
Jordan MAYENIKINI
Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé ce mercredi 5 avril 2023 une nouvelle réunion d'évaluation des préparatifs des IXe Jeux de la Francophonie prévus cette année à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Il était question pour le chef du gouvernement de se rendre compte du niveau d'avancement des travaux de construction des infrastructures qui seront mises à contribution et statuer sur d'autres aspects organisationnels.
"Vous savez que nous nous approchons des échéances parce qu'il y a les équipes de la francophonie qui vont venir à tour de rôle, faire le point des préparatifs. Nous sommes plutôt optimistes au regard du rapport qui nous a été fait sur le déroulement des travaux tant sur le plan organisationnel pour tout ce qui concerne hébergement, restauration, transport, que sur le plan des infrastructures. Moi même j'ai eu l'occasion de voir le site de l'UNIKIN avec le Ministre de l'ESU il y a quelques jours. Donc de ce côté là, il y a peu d'inquiétude à se faire", a-t-il rassuré devant la presse à l'issue de la réunion tenue à la primature.
Et d'ajouter :
"Mais il faut tout simplement donner un coup d'accélérateur sur les différents chantiers pour nous assurer que les différents prestataires soient dans le délai parce qu'il faut bien qu'on ait le temps de nous concentrer aussi. Il y avait le Ministre des Sports qui siégeait avec nous, parce qu'il faut préparer les athlètes. Il faut préparer les aspects culturels. Il faut faire un peu plus d'avantages dans la Communication. Nous avons déjà Masano ( Ndlr: la mascotte de ces Jeux). Je pense que tous les congolais doivent s'habituer. Les jeux c'est le grand rendez-vous que le Congo donne aux jeunes de tous les pays francophones. Il faut que tout le monde soit prêt".
À ceux qui pensent que rien n'avance sur le terrain en ce qui concerne les infrastructures, Patrick Muyaya, a donné des assurances quant à la livraison de toutes les infrastructures à temps.
"Les infrastructures se font sur des sites fermés . Et donc au-delà de tous les sceptiques et de toutes les manipulations parce qu'il en existe. Les gens qui, depuis le début, pensent que la RDC ne peut pas organiser ces jeux. Il y a eu plusieurs tentatives, plusieurs polémiques. Aujourd'hui, c'est acté, au niveau de la francophonie, nous allons faire ces jeux et les sites où les travaux se font seront ouverts parce qu'il y a des visites qui sont prévues cette semaine, notamment celle que nous avons effectuée mais il y aura d'autres visites notamment à haut niveau pour faire le point de l'évolution sur le terrain avec les différents prestataires et à l'occasion, nous serons accompagnés des médias pour que les sceptiques voient, que les saints Thomas voient que les choses se font et se font de manière professionnelle et rigoureuse telle que prévue dans les cahiers des charges" s'est défendu le porte-parole du gouvernement.
Reportés plus d'une fois, ces 9èmes Jeux de la Francophonie se tiendront à Kinshasa fin juillet et début août 2023 sur plusieurs sites retenus.
Clément MUAMBA
30 mars 2019 - 30 mars 2023, cela fait quatre ans, jour pour jour, que s’est éteint l’artiste musicien congolais Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya. Le monde de la musique se souvient de lui, en ce 30 mars, notamment pour sa capacité hors normes d’écrire et composer des chansons, avec beaucoup d'images, de profondeur et de vie.
Le patron du groupe musical Bana OK est mort à l'âge de 81 ans, en 2019, à Paris, en France. Guitariste accompagnateur de son état, il s'est particulièrement distingué dans la création des tubes à succès qui sont de vrais poèmes tels que "Fifi nazali innocent", "Mabele", "Verre cassé", "Maya", "Ebale ya Zaïre", etc.
Probablement le meilleur auteur de la musique congolaise par cette sensibilité, par cette profondeur et par l’écriture de ses chansons, Lutumba avait pourtant conservé une forme d’humilité et de recul rare dans la musique congolaise.
L’artiste avait fait une confidence lors d’une conférence organisée par des jeunes de Barumbu, selon laquelle quand il finissait d’écrire une chanson, avant de l’amener aux répétitions, il en soumettait le texte à la critique d’un de ses voisins qui n’était qu’un simple mélomane mais l’artiste appréciait sa sagesse, sa philosophie de vie et donc modifiait ses textes sur ses conseils.
Plusieurs personnalités politiques ont participé aux hommages rendus à cet artiste musicien à Kinshasa où le corps a été rapatrié fin avril 2019. Félix Tshisekedi a déposé, au Palais du peuple, une gerbe de fleurs devant la dépouille mortelle de ce poète.
A l’annonce du décès de Lutumba Simaro, le président honoraire Joseph Kabila lui a rendu hommage en parlant particulièrement d’« un artiste exceptionnellement talentueux qui a su marquer son temps d’une empreinte spéciale ».
Emmanuel Kuzamba
La RDC a décrété le 6 avril comme journée du Combat de Simon Kimbangu et de la Conscience Africaine. L’ordonnance le confirmant a été publiée ce lundi.
Né le 12 septembre 1887, Simon Kimbangu et mort le 12 octobre 1951, Simon Kimbangu est un prédicateur et un précurseur de la lutte pour l’indépendance. Il est à la base dès 1921 d’un mouvement religieux qui deviendra plus tard le kimbanguisme.
C’est le 6 avril 1921 que le jeune Simon Kimbangu avait déclaré avoir eu une apparition de Jésus, qui lui aurait permis d'accomplir une guérison miraculeuse sur Nkiantondo.
Le chef spirituel et représentant légal de l’Église kimbanguiste est Simon Kimbangu Kiangani, fils de Salomon Dialungana Kiangani. Il est en fonction depuis 2001. Depuis 1987, elle est appelée « Église de Jésus Christ sur la Terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu » (EJCSK).
actualite.cd/CC