Au ministère de la culture, il a été célébré la journée nationale de l’intemporalité des œuvres d’art, de la culture et du patrimoine congolais, le 30 mars dernier. Décrétée il y a une année, la journée est aussi une façon de rendre hommage à l’artiste musicien Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya dont les œuvres qui dépassent l’usure du temps ont inspiré plusieurs générations.

Pour ce faire, la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, s’est adressée aux culturels congolais à l’occasion. Dans son mot, elle a dit voir l’intemporalité, également dans l’ordre de penser aux droits d’auteurs et à la vie sociale des artistes. Aussi, dit-elle, avoir initié un travail intellectuel et lancé un appel pour honorer à jamais les œuvres culturelles et leurs auteurs.

Par ailleurs, dans la liste des œuvres intemporelles, la ministre de la culture, arts et patrimoine a cité quelques autres qui ont été rajoutées. Dans l’architecture, l’immeuble Forescom, le tout premier de Kinshasa et de toute l’Afrique noire, construit entre 1923 et 1945. En sculpture, la statue de la Penseuse d’Alfred Liyolo et la pleureuse de son congénère Donatien Wuma Ndombasi, érigée devant la cour suprême de justice et la cour de cassation.

Dans les arts visuels, la ministre a proposé les œuvres en bande dessinée Jeunes Pour Jeunes avec pour héros Sinatra, Apolosa, Coco, Didi, Erol. Dans la musique, les titres choisis sont Masuwa de Lutumba Simaro, Indépendance Chacha de Grand Kallé, puis Marie-Louise de Wendo Kolosoy. La chanson « Ndaya » de Mongo Love figure aussi dans la liste.

En littérature, toute l’œuvre d’Antoine-Roger Bolamba a été sélectionnée. Dans les arts de scène, le ballet et le théâtre classique « Epopée Lianja » un chef-d’œuvre de la culture Mongo et la pièce de théâtre « Procès à Makala » de Mobyem Mikanza, stigmatisant la responsabilité universelle des adultes dans l’éducation des jeunes.

« D’autres œuvres seront prochainement soumises aux choix d’un jury spécial qui sera composé des personnalités venant de tous les onze arts de la culture et seront publiées pour un sondage afin que la population congolaise et tous les culturels participent à la sélection », a déclaré Catherine Kathungu.

La promotion de la culture, des arts, du sport et des centres de loisirs est contenue dans le pilier 15 du programme du gouvernement de l’Union Sacrée. Dans l’axe 61, il est même demandé de travailler pour la réhabilitation de l’économie culturelle.

Emmanuel Kuzamba



Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) qui a appris, par les réseaux sociaux, l’agression de son président Christian Bosembe, affirme avoir déjà porté plainte contre ce réseau des combattants ou bataillon front populaire qui a exécuté cet acte. Dans un communiqué de ce dimanche 02 avril, le CSAC demande, par ailleurs, aux autorités françaises d'assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans leur territoire.

Le bureau élargi de l’autorité de régulation des médias, réuni en urgence pour ce faire, n’a pas manqué de condamner avec la dernière énergie, ce qu’il qualifie d’« agression barbare, ignoble et indescriptible exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent en situation irrégulière en France et dans d'autres pays de l'Europe occidentale », peut-on lire dans le communiqué.

Le CSAC demande ainsi aux autorités françaises de rechercher activement, d'arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu'au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait.

« C'est au prix de la réparation holistique de l'opprobre subie que le CSAC évaluera la bonne foi des autorités françaises », ajoute le communiqué.

La vidéo fait le tour des réseaux sociaux ce dimanche. On y aperçoit, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication tabassé par des gens qui se disent « combattants », et qui le traitent de collabo et s’encouragent à filmer la scène.

Dans la matinée, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya avait rassuré avoir échangé avec Christian Bosembe et que tout se passe bien. Il a aussi condamné cet acte et promet que justice sera faite car, a-t-il écrit sur Twitter, la violence n’a aucune place en démocratie.

Pour sa part, l’Association des Médias d’Information en Ligne de la RDC (MILRDC) a condamné fermement l’agression dont a été victime Christian Bosembe, Président du CSAC. MILRDC encourage les autorités congolaises, en collaboration avec la justice française, à se saisir de ce cas afin que les auteurs de cette agression cruelle soient identifiés et subissent de manière exemplaire la rigueur de la loi. L’association lance également un appel pressent aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte.

Dans des vidéos publiées cet après-midi, Christian Besembe est aperçu bien portant, après cet acte de la soirée de samedi 1er avril. A ses côtés, d’autres congolais de la diaspora qui affirment qu’il n’a pas de choc grave, ni égratignure.

Au cours de ce séjour à Paris, depuis le 28 mars, Christian Bosembe a échangé avec les responsables de Canal Plus, France Médias Monde, de TV5 et de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le but de renforcer les relations entre le CSAC d'une part et toutes ces structures spécialisées dans le domaine de l'audiovisuel et de la promotion de la francophonie.

Emmanuel Kuzamba



L’Association des Médias d’Information en Ligne de la RDC (MILRDC) condamne fermement l’agression dont a été victime Christian BOSEMBE, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la Communication (CSAC).

Dans la vidéo de cette agression ignoble, largement partagée sur les réseaux sociaux, on y voit le président de cette institution d’appui à la démocratie, en mission à Paris, sauvagement violenté le 1er avril 2023 par une horde.

MILRDC encourage les autorités congolaises, en collaboration avec la justice française, à se saisir de ce cas afin que les auteurs de cette agression cruelle soient identifiés et subissent de manière exemplaire la rigueur de la loi.

MILRDC lance un appel pressent aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte.

MILRDC constate l’émergence d’un climat d’intolérance à quelques mois de la tenue des élections générales. MILRDC remarque que les promoteurs et les auteurs de ces actes opèrent parfois à visage découvert sans être inquiétés. Cette impunité, qui motive des cas de récidive, est à bannir à tout prix.

MILRDC exhorte les autorités nationales, les institutions spécialisées et les organisations professionnelles actives dans la prise de parole publique à œuvrer urgemment pour l’adoption des politiques et des décisions qui luttent efficacement contre des actes d’intolérance et qui favorisent la liberté d’expression. 

MILRDC en appelle à la conscience et à la responsabilité de tous devant la Nation et l'histoire.

 opinion-info/CC



Le célèbre chanteur congolais Werrason a été reçu samedi 1er avril à la Présidence de la République par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. À l’ordre du jour, la concrétisation de plusieurs projets en faveur du secteur artistique et culturel du pays.

Selon Werrason, il a soumis au Président Tshisekedi des propositions visant à promouvoir et soutenir les artistes congolais.

Il s’agit notamment de la création d’un fonds de soutien aux artistes, d’une maison des artistes, et d’une industrie culturelle forte pour valoriser le patrimoine culturel congolais.

Le Chef de l’État a accordé son soutien à ces initiatives qui visent à promouvoir la culture nationale et à donner plus de visibilité aux talents artistiques congolais. Le président Tshisekedi a instruit le gouvernement à explorer les voies et moyens pour la mise en œuvre rapide de ces projets structurants.

Cette réception à la Présidence est une reconnaissance du rôle important que joue le secteur culturel dans le développement de la République Démocratique du Congo. Elle traduit la volonté des autorités à investir dans ce domaine pour valoriser l’identité congolaise.

Sur son compte twitter, l'artiste chanteur a écrit: « Sur base des propositions que j’ai introduites pour le développement du secteur artistique, et pour porter haut la voix des sans voix, le Président Felix Tshisekedi m’a reçu dans son bureau pour la concrétisation matérielle des dits projets. C’est le Congo qui gagne »,

Mbotr/CC

 


Les Ordonnances portant nominations et mise à la retraite dans les catégories des commissaires divisionnaires, supérieurs et des commissaires au sein de la police nationale congolaise ont été rendues publiques le samedi 1 avril sur les antennes de la télévision nationale.

voici les 26 nouveaux commissaires provinciaux de la police

  • Kinshasa : Jean – Bosco Galenga
  • Nord – Kivu : Eddy Léonard Mukuna Tumba
  • Sud -Kivu : Kongolo Kambale Christian
  • Ituri : Amisi Nyembo Albert
  • Maniema : Murhula Mwenze Pades
  • Kongo Central : Muteba Kashala Narcisse • Bas – Uélé : Henry Kapend Tshipund
  • Équateur : Placide Nyembo Ngalusha
  • Haut – Katanga : Odimba Okito Dieudonné
  • Haut – Lomami : Isaka Léon
  • Haut – Uélé : Palanga Nawej Elvis
  • Kasaï : Makambo Ngimba Fidèle
  • Kasaï Central : Kabwine Wa Mihigo John
  • Kasaï Oriental : Lukesu Lwembi Francis
  • Kwango : Bazenge Jean – Bernard
  • Kwilu : Sabiti Abdallh Patrick
  • Lomami : Ilunga Kitenge Jacques
  • Lualaba : Kizomba Carl
  • Mai – Ndombe : Louis – Second Karawa
  • Mongala : Yav Mukaya Jean
  • Nord – Ubangi : Nzala Ebola Thadée
  • Sankuru : Ekofo Djemba Donatien
  • Sud – Ubangi : Kamana Uwimana Kanold
  • Tanganyika : Wasongolwa Ngana Claude
  • Tshopo : Singa Volo Roger
  • Tshuapa : Amisi Nyembo Albert

Célestin Kanyama n'est plus Directeur général des écoles et formation au sein de la Police nationale congolaise. Vital Awachango Umiya, chef de Renseignements de la Police, a été nommé à sa place.

CC



La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, un nouveau commandant de la Police.

En effet, Jean-Bosco Galenga Makongo, a été nommé chef de la Police de la capitale congolaise par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

A ce poste, Jean-Bosco Galenga remplace le général Sylvano Kasongo Kitenge, nommé à son tour commissaire général adjoint de la Police en charge de l'administration. 

Avant sa nomination, le général Jean-Bosco Galenga était le chef de la Police de la province du Sud-Ubangi.

Le Commissaire Divisionnaire Raüs Chalwe Munkutu Ngwashi a été nommé Vice-Gouverneur de la province de l'Ituri sous état de siège, et quitte l'inspection générale de la Police nationale. Raüs Chalwe remplace Benjamin Alonga Boni devenu le nouveau Commissaire Général de la Police nationale.

Benjamin Alongaboni sera secondé outre le Commissaire Divisionnaire Sylvano Kasongo en charge de l'administration, par le Commissaire général adjoint chargé de la Police judiciaire Tshibangu Tumbila Elias, et par le Commissaire général adjoint chargé de l'appui et gestion Ndonda Kindji Jean-Bosco.

Quant à Dieudonné Amuli Bahigwa jusque là Commissaire général de la Police nationale, il a été admis à la retraite.

L'ordonnance portant nomination des nouveaux responsables de la Police est tombée le samedi 1er avril 2023 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Jephté Kitsita/CC



Le monde des beaux-arts se souvient, ce 1 avril, d'Alfred Liyolo, sculpteur congolais très talentueux, décédé il y a exactement 4 ans, en 2019 à Vienne en Autriche à l'âge de 76 ans. Professeur émérite, sculpteur extraordinaire, homme de culture, homme du monde, Alfred Liyolo fut connu plus souvent sous le nom de Maître Liyolo.

Il est l'auteur d'innombrables œuvres monumentales à travers la RDC dont certaines occupent plusieurs espaces publics, comme la place des artistes au rond-point Victoire ou encore le monument en hommage aux mamans maraîchères, au croisement des avenues Kimwenza et By Pass à Kinshasa. Des œuvres récentes peuvent être vues dans le jardin de la Primature à Kinshasa.

Autres œuvres réalisées par Alfred Liyolo, c’est la statue de Franco Luambo Makiadi avec sa guitare, ce qui demeure au rond-point Victoire à Kinshasa. Toujours avec le bronze qu’il avait pratiquement dompté, il a réalisé La penseuse, en 1976, ce que le président sénégalais disait être l'authenticité de la Négritude. Cette statue a été classée dans la catégorie des œuvres intemporelles au ministère de la culture, arts et patrimoine, le 30 mars dernier.

Une exposition dénommée ‘‘Liyolo Empreinte’’, organisée par la fondation Liyolo, en sa mémoire et ses 60 ans de carrière, s’est tenue du 27 mai au 5 juin 2021 à KinArtStudio, dans l’espace Texaf. Liyolo Empreinte, c’est Liyolo qui est venu en tant qu’avant-gardiste dans les années 60, début 70 et qui a ouvert des portes, le chemin pour tant d’autres artistes. Il a osé, a été audacieux, ce qui permet aujourd’hui que les artistes congolais soient vendus à l’étranger.

Le 19 novembre 2021, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, une messe d’action de grâce a eu lieu en sa mémoire, en présence du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila et de la commissaires générale en charge de la culture, Yvettes Tabu Inangoy.

Le jour d’après, une pierre tombale a été dévoilée, au cimetière Necropole Entre Ciel et Terre, où repose maître Liyolo. Cette œuvre bâtie en pierre précieuse représente les deux mains identitaires et Liyolo en plein service. On peut également voir l’image d’un artiste infatigable, en bronze, entourée de la granite coulée en béton. L’œuvre est celle de l’atelier Liyolo tenu par son fils Rik Enyuka.

Ayant notamment étudié en Autriche, au Congo et en RDC, Alfred Liyolo fait partie des artistes africains contemporains qui allient les influences africaines aux formes modernes. Il a exposé et enseigné dans de nombreux pays. Il a obtenu un Magister Artium et une maîtrise en sculpture monumentale en Autriche.

Liyolo fut le seul artiste africain à avoir été reçu par l’empereur du Japon. Il a exposé dans le monde entier, de la Suisse à la Chine, du Sénégal à l’Afrique du Sud et a participé à de nombreuses biennales artistiques et expositions internationales, ainsi qu'à des séminaires dans le cadre de l’enseignement artistique.

Emmanuel Kuzamba



La nuit du 1er au 2 avril 2023, une ordonnance présidentielle a été lue à la RTNC annonçant le départ de Sylvano Kasongo de son poste de chef de la police province de Kinshasa. Il a été remplacé par le Commissaire Divisionnaire Adjoint Jean-Bosco Galenga Makongo qui devient le nouveau chef de la Police nationale ville province de Kinshasa. Cette décision s’inscrit dans le cadre des nominations et mises à la retraite des commissaires divisionnaires, supérieurs et des commissaires au sein de la police nationale congolaise visant à renforcer la sécurité et la stabilité dans le pays.

Le général Sylvano Kasongo occupait le poste de chef de la police province Kinshasa depuis plusieurs années et a joué un rôle important dans la lutte contre la criminalité et l’insécurité dans la capitale congolaise. Il a également contribué à l’organisation de grands événements et de rassemblements publics.

Cependant, avec la nomination de Benjamin Alonga Boni en tant que nouveau commissaire général de la police nationale congolaise, des changements importants ont été effectués dans la hiérarchie de la police. M. Kasongo a ainsi été nommé commissaire général adjoint de la police chargé de l’administration.

Cette nouvelle fonction permettra à Sylvano Kasongo de continuer à servir son pays et à travailler en étroite collaboration avec les forces de l’ordre pour améliorer la sécurité et la stabilité dans le pays. La police nationale congolaise a pour mission de protéger les citoyens et de garantir l’ordre public, et les récentes nominations visent à renforcer cette mission en mettant en place des leaders compétents et expérimentés à des postes clés.

Dans le passé, sous le régime de l'ancien président Joseph Kabila, le général Kasongo a été cité dans plusieurs répressions brutales soldées par des morts. Une plainte contre lui et les éléments de la police congolaise sous son commandement a été diligentée en 2018 pour assassinat de Mme Thérèse-Dechade Kapangala Mwanza.

L’INTERVIEW.CD/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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