La République démocratique du Congo (RDC) a déclaré ce lundi 4 juillet la fin de l’épidémie d’Ebola qui a commencé il y a moins de trois mois à Mbandaka, dans la province de l’Équateur (Nord-ouest du pays).

La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti a indiqué que « Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin à cette épidémie avec une transmission limitée du virus ».

Pour elle, « Des leçons essentielles ont été apprises des précédentes épidémies et elles ont été mises en pratique pour concevoir et déployer une riposte à Ebola encore plus efficace. »

L’épidémie qui vient de prendre fin a vu un total de 2104 personnes être vaccinées, parmi lesquelles 302 personnes contacts 1307 travailleurs de première ligne, afin de faciliter le déploiement de la vaccination, un réfrigérateur de chaîne de froid à ultra-basse température a été installé à Mbandaka, ce qui a permis de conserver les doses du vaccin localement et en sécurité, ainsi que de les rendre disponibles efficacement.

Bien que l’épidémie à Mbandaka soit déclarée terminée, note l'OMS, les autorités sanitaires poursuivent les activités de surveillance et se tiennent prêtes à réagir rapidement à toute flambée de cas. Il n’est pas rare que des cas sporadiques émergent à la suite d’une épidémie.

Il s’agissait de la troisième épidémie dans la province depuis 2018 et la 14ème dans le pays. 

La vaccination – une mesure de protection essentielle – a été lancée tout juste quatre jours après que l’épidémie a été déclarée. 

En tout, il y a eu quatre cas confirmés et un cas probable, qui sont tous décédés. Lors de la précédente épidémie dans la province de l’Équateur, qui a duré de juin à novembre 2020, il y a eu 130 cas confirmés et 55 décès.

La RDC a désormais enregistré 14 épidémies d’Ebola depuis 1976, dont six ont eu lieu depuis 2018.

radiookapi.net/CC



Environ 200 femmes des zones de santé de Kunda et de Tunda, dans les territoires de Kasongo et de Kibombo (Maniema) ont bénéficié, en juin dernier, des interventions chirurgicales effectuées par l’Hôpital Heal Africa, en cliniques mobiles dans cette province. 

C'était lors de la campagne de répartition des fistules et autres complications dues à l'accouchement et aux violences sexuelles dans le cadre du Projet de prévention et réponse aux violences basées sur le genre (PRVBG). 

Le gynécologue obstétricien et chirurgien des fistules à l'hôpital Heal Africa de Goma, Dr Justin Paluku, se dit satisfait d'avoir atteint l'objectif tout en précisant que beaucoup reste encore à faire : 

« La femme du Maniema a les mêmes problèmes que de nombreuses d'autres provinces du pays. Si vous considérez l'enquête démographique et de santé de la RDC de 2014, environs 25% des femmes en milieu rural accouchent à domicile et seulement 6% en milieu urbain accouchent à domicile. C'est beaucoup parce que ça ne doit pas être comme ça. Alors, ces accouchements à domicile exposent les femmes aux complications et parmi lesquelles les fistules ainsi que les prolapsus génitaux ».

Il a expliqué qu’au Maniema, les médecins ont rencontré plusieurs femmes qui avaient ces pathologies-là et qui nécessitaient une réparation chirurgicale. 

Dr Justin Paluku se réjouit également d’avoir aidé ces femmes, malgré certaines patientes restent encore.

« C'est un travail qui demande beaucoup des moyens et c'est un travail qui demande l'intervention à plusieurs niveaux. Malheureusement il y a encore des cas qui sont enregistrés, mais un jour on arrivera à une communauté sans fistule et sans prolapsus génital », espère ce médecin de l’hôpital Heal Africa de Goma.

radiookapi.net/CC



Le nouveau pain fabriqué à base de la farine de manioc est désormais produit en République démocratique du Congo. Cela a été rendu possible par la mise en œuvre des actions à court terme de l’Agenda de la transformation agricole du Congo-Kinshasa (ATA-RDC).

Il s’agit d’une initiative du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui bénéficie de l’appui de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) en tant que partenaire technique. Après sa visite, le premier des Congolais a affirmé que ce nouveau pain est beau et permettra de réduire le coût de l’importation du blé.

« Le nouveau pain est là, c’est beau, avec la farine panifiable de manioc. Cela va réduire le coût de l’importation du blé en RDC. C’est une grande joie, merci à l’IITA », a déclaré le chef de l’État congolais.

En effet, la guerre Russie – Ukraine avec ses conséquences économiques néfastes dans le monde pousse les nations du monde à agir vite au profit des populations qui ne savent à quel saint se vouer face notamment à la pénurie de la farine de blé. C’est dans cette optique que la République démocratique du Congo se tourne désormais vers la production et la transformation du manioc panifiable dans le but de réduire l’importation de la farine de blé.

Cette initiative consiste donc à associer la farine de manioc dans la fabrication du pain. Et elle est soutenue par plusieurs autres partenaires du Gouvernement congolais en plus de l’IITA.

Il y a par exemple la Banque africaine de développement (BAD), qui soutient la RDC à travers l’appui au développement de la filière manioc à travers la promotion de la farine panifiable. Mais aussi dans l’amélioration du portefeuille des projets que la BAD finance déjà en RD Congo dans le secteur agricole et rural.

CC



L'ONG " Ma Famille en or" (MFOr) est venue aide au Centre de Médecine Mixte d'Anémie SS (CMMASS) appelé communément " Centre Mabanga", à Yolo Sud dans la commune de Kalamu, en réhabilitant sa salle d'urgence afin de permettre aux malades d'être pris en charge dans de bonnes conditions d'hébergement.

La remise de ce don est intervenue récemment dans le cadre de la journée mondiale de lutte7 contre la drépanocytose. C'était en présence des responsables du centre et de quelques membres de cette ASBL.

Pour Mireille Kumbazi, cette réhabilitation a consisté au renouvellement de la toiture, des plafonds, de la peinture, à l'élargissement de la salle pour éviter la promiscuité et au cloisonnement pour assurer l'intimité entre malades lors de l’administration des soins.

Au nom des membres de la structure, elle s'est dite heureuse de poser cet acte pour redonner encore le sourire aux malades, avant de promettre de revenir prochainement pour répondre à d'autres besoins qui touchent cette structure médicale.

Réjouis par ce geste, le médecin directeur adjoint du CMMASS, Docteur Bobo Misengele a, au nom du directeur général de cet hôpital, remercié l’ong MFOr, soulignant que cette réhabilitation vient à point nommé, car le centre accueille beaucoup de malades qui désormais vont vivre dans des bonnes conditions.

Il a indiqué, par ailleurs, que le CMMASS est un département du ministère de la Recherche Scientifique et c'est l'unique structure publique qui traite les drépanocytaires, tout en estimant heureux de constater qu'avec la prise en charge des malades dans cet hôpital, la vie est garantie.

Il sied de rappeler que "Ma Famille en or", qui est à sa deuxième année d'existence, n'est pas à sa première action sociale, elle est venue déjà en rescousse à plusieurs orphelinats notamment l’orphelinat c’est mon secret, la compassion, Bana aya Kivuvu où les membres ont posé des gestes de cœur pour soulager des nécessiteux.



Environ 33 000 enfants de moins de cinq ans sont attendus à la campagne de vaccination contre la rougeole, lancée ce jeudi 16 juin, dans la zone de santé de Nioki (Maï-Ndombe).

Selon le médecin chef de cette zone de santé, Dr Ange Mokambili, cette campagne de cinq jours entend riposter contre l’épidémie de rougeole qui sévit dans cette partie du pays.

C’est depuis le mois de février dernier que cette épidémie a été officiellement déclarée dans la zone de santé de Nioki.

Dr Ange Mokambili a également signalé que l’INRB y a déjà notifié 38 cas dont 3 confirmés.

Il a invité les parents à faire vacciner leurs enfants de 6 à 59 mois :

« Nous attendons 33 423 enfants de 6 à 59 mois. L'importance est de renforcer l’immunité des enfants de cet âge contre la rougeole. C’est une campagne de riposte. Nous demandons à la population de Nioki de ne pas tarder d’amener leurs enfants aux sites de vaccination. C’est gratuit ».

Dr Ange Mokambili a demandé mêmes aux parents visiteurs ou de passage à Nioki de profiter de cette occasion pour vacciner leurs enfants.

Il a en outre appelé les parents de sa zone de santé au respect du calendrier vaccinal de leurs enfants pour les protéger contre toutes les maladies évitables par la vaccination.

Pour sa part, le président de la société civile de Nioki, Ize Bolemo, a remercié l’OMS et l’Unicef qui appuie cette campagne de riposte à Nioki. 

radiookapi.net/CC



La tournée du Pape en Afrique est suspendue, apprend ACTUALITE.CD d’une source au Vatican qui évoque un problème sanitaire faisant référence au genoux fragile du souverain pontife. Le Pape avait d’ailleurs reporté sa visite prévue au Liban, à la mi-juin. Les raisons de santé avaient été évoquées. Le Pape Francois souffre aussi de douleurs à la hanche. Il a dû subir en juillet 2021 une délicate opération au côlon.

« C’est une question capitale. Je reviens de Rome. Je suis rentré la semaine passée. Nous avons eu le collège des cardinaux avec le Pape pendant trois jours. J’ai constaté qu’il souffrait énormément au genou. Il a un problème qui complique un peu sa mobilité »,  a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, au cours d’un space, une conversation audio en direct sur Twitter, avec des journalistes, au mois de mai.

Il n’était pas encore question du report: « Il nous a certifié qu’il vient. A moins qu’il y ait des éléments nouveaux. Naturellement, nous tenons compte de sa santé actuelle dans ces préparatifs. Avec le gouvernement, on essaie de prendre des mesures pour ne pas ajouter à sa fatigue. C’est comme ça que le programme actuel est encore provisoire ». 

Pour le contexte, il était prévu qu’il se rende en RDC au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet. Il aurait s’agi du premier voyage du souverain pontif (85 ans) au Congo-Kinshasa. Le dernier séjour d’un souverain pontife à Kinshasa remonte à août 1985. Jean-Paul II avait passé deux jours au Zaïre. 

Aujourd’hui, la RDC est une place forte du catholicisme en Afrique avec environ 40% de la population qui serait catholiques. L'Église est d’ailleurs quasi omniprésente dans la vie publique. De l’indépendance du pays en passant par la Conférence nationale souveraine aux récentes luttes pour les élections crédibles, les évêques sont toujours impliqués d’une manière ou d’une autre dans la vie publique. L’église est également très présente dans l’appareillage scolaire à travers des écoles dites conventionnées.

actualite.cd/CC



L'ONG « Hope Walks » a gratuitement soigné environ 834 cas des pieds bots, au Maniema, en Ituri, au Nord et Sud-Kivu, en 2021.

Le coordonnateur du Counseling au sein de cette ONG, Vincent Sikulimwenye a livré ces chiffres, à l’occasion de la journée mondiale du pied bot, célébrée le 3 juin de chaque année.

Il a indiqué que la prise en charges des patients se sont dans les cliniques appuyées par Hope Walks.

Vincent Sikulimwenye rapporte que des dizaines de parents viennent, chaque jeudi, de Goma et ses environs pour le suivi de leurs enfants nés avec pied bot dans ces hopitaux.

Venue d’Idjwi (Sud-Kivu) avec son nourrisson de 2 mois, madame Guilaine dit être déjà soulagée par le début de traitement des pieds de bot de son enfant.

Le coordonnateur du Counseling à l’ONG Hope walks regrette que certains enfants restent avec cette malformation durant toute leur vie.

Le pied bot est une malformation congénitale qui fait que la personne marche sur le dos du pied au lieu de la plante du pied.

L’ONG Hope Walks a implanté ses cliniques dans les provinces du Maniema, de l’Ituri, du Nord et du Sud -Kivu.

radiookapi.net/CC



La campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la province du Sud-kivu a été lancée en ville de Bukavu, le jeudi 26 mai 2022.

Pour ce faire, plus de 1.600.000 enfants âgés de 0 à 5 ans sont attendus sur toute l'étendue de la province.

Dans son adresse à la presse, Masine Kinenwa, ministre provincial de la santé, a fait savoir que plus de 300 enfants sont paralysés chaque année suite à cette maladie.

Il indique que le territoire de Shabunda a déjà enregistré 4 cas de poliomyélite depuis le début du mois de mai 2022.

Le ministre provincial de la santé appelle ainsi tous les parents à préparer les enfants pour la première phase qui va durer 3 jours.

« Les vaccinateurs vont passer de porte-à-porte partout à travers la province. L'objectif est de briser la chaîne de contamination de cette maladie. Nous appelons tous les leaders de communautés à sensibiliser aussi les parents pour cette cause. Vacciner les enfants c'est les aimer et les protéger », a-t-il déclaré.

Le ministre provincial de la santé renseigne que toutes les 34 zones de santé que compte le Sud-Kivu sont concernées.

Il sied de signaler que depuis le début de cette année, plusieurs zones de santé du Sud-Kivu ont fait face à une résurgence des épidémies notamment la rougeole et le choléra.

Déogratias Cubaka, à Bukavu

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