Au total, 589.000 enfants de 0 à 5 ans sont attendus pour la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite au Maniema. Ces chiffres ont été communiqués par le médecin chef de la Division provinciale de la Santé (DPS) du Maniema, le docteur Eustache Bilala. C'était à l'occasion de la cérémonie du lancement de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite déroulée à Kindu, le mercredi 20 juillet 2022.

D'après la même source, la recrudescence de cette maladie au Maniema est consécutive à une faible couverture vaccinale.

« Il n'y a pas deux explications sinon ce sont les faibles couvertures vaccinales. Quand je parle de faibles couvertures vaccinales ça veut tout simplement dire que beaucoup d'enfants ne sont pas vaccinés soit les responsables des enfants n'amènent pas les enfants à chaque fois qu'il y a la vaccination de routine, même aussi à chaque fois que les services sanitaires les sollicitent dans le cas de la campagne de masse. Donc, c'est vraiment ça la principale raison parce que les vaccins sont disponibles. Les campagnes sont organisées », a dit le docteur Eustache Bilala.

Dans la foulée, il appelle à une mobilisation de tous pour que les enfants soient atteints par cette deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.

C'est le gouverneur ad intérim Afani Idrissa Mangala qui a lancé cette campagne de vaccination contre la rougeole au Maniema.

Pour rappel, la première phase de cette campagne a été lancée à Kindu le 26 mai dernier par l'autorité provinciale. Elle avait pris au total 3 jours. La province du Maniema est considérée comme l'épicentre de cette maladie en République Démocratique du Congo.

Morisho Tambwe, à Kindu

RDC: Félix Tshisekedi à Marbella



Félix Tshisekedi se trouve depuis lundi à Marbella, une station balnéaire du sud de l'Espagne.

Selon son entourage, c’est pour un contrôle médical et un repos. Les mêmes sources renseignent que le séjour du président de la République dans cette ville de la région andalouse ne sera pas long. Il est prévu qu’il soit de retour dès ce weekend.

Avant son départ dans cette partie de La Costa del Sol, le littoral méditerranéen du Sud de l'Espagne, il était à Lusaka où il a participé, dimanche, à la 4e réunion de coordination semestrielle de l'Union Africaine et des instances sous régionales. Le Président Tshisekedi y avait représenté la RDC et l'Afrique Centrale (CEEAC).

Au cours de cette réunion, les participants ont souligné la nécessité, pour les pays africains, de transformer leur potentiel agricole pour permettre l’approvisionnement du continent en produits alimentaires et ainsi assurer la sécurité alimentaire de nos populations. Il était également question de l’examen du rapport intérimaire sur la pandémie de la covid-19 en Afrique, du rapport actualisé sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) et du rapport sur l'état de l'intégration régionale en Afrique.

actualite.cd/CC



Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, assurant l’intérim de son collègue de l’Economie, a lancé mardi 12 juillet à Kinshasa un atelier dont l’objectif est d’assurer le juste prix des produits et services de santé et de faciliter l’accès de la population a ces services.  

 Le ministre Kazadi a expliqué que les produits et services de santé étaient considérés comme des produits de luxe, inaccessibles à la majorité des Congolais. 

Pour sa part, le conseiller du Chef de l’Etat, Roger Kamba, a insisté sur la nécessité de maitriser la structure des prix, afin d’éradiquer la contrefaçon des médicaments : 

« Par rapport à nos voisins, les médicaments en RDC coutent très cher. Nous avons jusqu’à 150% au-dessus du prix d’achat, alors que nos voisins ont des augmentations de l’ordre de 10 à 15%. Donc, avec des prix aussi élevés, nous sommes malheureusement l’endroit où tout est inondé. Tous les médicaments de part et d’autre sont ramenés chez nous, parce que les prix sont très (élevés). » 

radiookapi.net/CC 



Debuté jeudi 07 juillet 2022, le festival de Masimanimba, qui s'étend jusque ce samedi 09 juillet, poursuit son bon homme de chemin.

La journée d'hier a été  consacrée par une grande conference, en langue locale, regroupant près de 300 chefs coutumiers et des groupement du teritoire de Masimanimba. Les autorités politicoadministratives, les chefs religieux  ainsi que les  ministres provinciaux ressortissants de Masimbanima avaient rehaussé de leur présence cette grande rencontre. Les echanges et discussions se sont focalisés sur le developpement de Masimbanimba.

Les representants du Secrétariat Technique  du Comité Multisectoriel de Riposte à la pandémie à la Covid-19 (ST-CMR) le Docteur Idabelle Lumbwe et Marie Claire Fwelo ont, au cours de cette conférence, invité les  principaux influenceurs du territoire de Masimbanimba à s'engager fermement dans la mobilisation communautaire en faveur de la prevention et la reduction des risques et impacts liés à la Covid, à travers la pratique de gestes barieres, la vaccination massive contre cette pandémie et le depistage volontaire.

Les représentants du ST-CMR ont fait comprendre à l'assistance que 
la pandemie de la Covid 19 constitue un frein pour le developpenmt de Masimanimba et le retour á la vie normale sera une bonne chose. D'où l'engagement de tous s'impose.

Ils ont, à cette même occasion, repondu á quelques préoccupations de  l'auditoire sur la Covid 19.

Il sied de signaler que les autorités presentes á  cet événement culturel  ont  apprecié l'appui et la contribution du STR-CMT á ce festival.

Il est à indiquer que le festival de Masimbanimba reunit des milliers de personnes venant de l'étranger, de  Kinshasa, tout comme d'autres provinces, et une telle rencontre constitue  un evenement à haut risque de contamination à la Covid 19.

C'est dans ce cadre que la délégation du ST-CMR venue de Kinshasa ont collaboré avec la Zone de Santé de Masimanimba et les eglises, pour assurer la securité sanitaire  contre la  Covid-19, en distribuant des masques, les désinfectants pour les mains.
Un accent particulier a été mis sur le bien fondé de la vaccination collective contre la Covid-19.

Serge Mavungu



La République démocratique du Congo (RDC) a déclaré ce lundi 4 juillet la fin de l’épidémie d’Ebola qui a commencé il y a moins de trois mois à Mbandaka, dans la province de l’Équateur (Nord-ouest du pays).

La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti a indiqué que « Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin à cette épidémie avec une transmission limitée du virus ».

Pour elle, « Des leçons essentielles ont été apprises des précédentes épidémies et elles ont été mises en pratique pour concevoir et déployer une riposte à Ebola encore plus efficace. »

L’épidémie qui vient de prendre fin a vu un total de 2104 personnes être vaccinées, parmi lesquelles 302 personnes contacts 1307 travailleurs de première ligne, afin de faciliter le déploiement de la vaccination, un réfrigérateur de chaîne de froid à ultra-basse température a été installé à Mbandaka, ce qui a permis de conserver les doses du vaccin localement et en sécurité, ainsi que de les rendre disponibles efficacement.

Bien que l’épidémie à Mbandaka soit déclarée terminée, note l'OMS, les autorités sanitaires poursuivent les activités de surveillance et se tiennent prêtes à réagir rapidement à toute flambée de cas. Il n’est pas rare que des cas sporadiques émergent à la suite d’une épidémie.

Il s’agissait de la troisième épidémie dans la province depuis 2018 et la 14ème dans le pays. 

La vaccination – une mesure de protection essentielle – a été lancée tout juste quatre jours après que l’épidémie a été déclarée. 

En tout, il y a eu quatre cas confirmés et un cas probable, qui sont tous décédés. Lors de la précédente épidémie dans la province de l’Équateur, qui a duré de juin à novembre 2020, il y a eu 130 cas confirmés et 55 décès.

La RDC a désormais enregistré 14 épidémies d’Ebola depuis 1976, dont six ont eu lieu depuis 2018.

radiookapi.net/CC



Environ 200 femmes des zones de santé de Kunda et de Tunda, dans les territoires de Kasongo et de Kibombo (Maniema) ont bénéficié, en juin dernier, des interventions chirurgicales effectuées par l’Hôpital Heal Africa, en cliniques mobiles dans cette province. 

C'était lors de la campagne de répartition des fistules et autres complications dues à l'accouchement et aux violences sexuelles dans le cadre du Projet de prévention et réponse aux violences basées sur le genre (PRVBG). 

Le gynécologue obstétricien et chirurgien des fistules à l'hôpital Heal Africa de Goma, Dr Justin Paluku, se dit satisfait d'avoir atteint l'objectif tout en précisant que beaucoup reste encore à faire : 

« La femme du Maniema a les mêmes problèmes que de nombreuses d'autres provinces du pays. Si vous considérez l'enquête démographique et de santé de la RDC de 2014, environs 25% des femmes en milieu rural accouchent à domicile et seulement 6% en milieu urbain accouchent à domicile. C'est beaucoup parce que ça ne doit pas être comme ça. Alors, ces accouchements à domicile exposent les femmes aux complications et parmi lesquelles les fistules ainsi que les prolapsus génitaux ».

Il a expliqué qu’au Maniema, les médecins ont rencontré plusieurs femmes qui avaient ces pathologies-là et qui nécessitaient une réparation chirurgicale. 

Dr Justin Paluku se réjouit également d’avoir aidé ces femmes, malgré certaines patientes restent encore.

« C'est un travail qui demande beaucoup des moyens et c'est un travail qui demande l'intervention à plusieurs niveaux. Malheureusement il y a encore des cas qui sont enregistrés, mais un jour on arrivera à une communauté sans fistule et sans prolapsus génital », espère ce médecin de l’hôpital Heal Africa de Goma.

radiookapi.net/CC



Le nouveau pain fabriqué à base de la farine de manioc est désormais produit en République démocratique du Congo. Cela a été rendu possible par la mise en œuvre des actions à court terme de l’Agenda de la transformation agricole du Congo-Kinshasa (ATA-RDC).

Il s’agit d’une initiative du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui bénéficie de l’appui de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) en tant que partenaire technique. Après sa visite, le premier des Congolais a affirmé que ce nouveau pain est beau et permettra de réduire le coût de l’importation du blé.

« Le nouveau pain est là, c’est beau, avec la farine panifiable de manioc. Cela va réduire le coût de l’importation du blé en RDC. C’est une grande joie, merci à l’IITA », a déclaré le chef de l’État congolais.

En effet, la guerre Russie – Ukraine avec ses conséquences économiques néfastes dans le monde pousse les nations du monde à agir vite au profit des populations qui ne savent à quel saint se vouer face notamment à la pénurie de la farine de blé. C’est dans cette optique que la République démocratique du Congo se tourne désormais vers la production et la transformation du manioc panifiable dans le but de réduire l’importation de la farine de blé.

Cette initiative consiste donc à associer la farine de manioc dans la fabrication du pain. Et elle est soutenue par plusieurs autres partenaires du Gouvernement congolais en plus de l’IITA.

Il y a par exemple la Banque africaine de développement (BAD), qui soutient la RDC à travers l’appui au développement de la filière manioc à travers la promotion de la farine panifiable. Mais aussi dans l’amélioration du portefeuille des projets que la BAD finance déjà en RD Congo dans le secteur agricole et rural.

CC



L'ONG " Ma Famille en or" (MFOr) est venue aide au Centre de Médecine Mixte d'Anémie SS (CMMASS) appelé communément " Centre Mabanga", à Yolo Sud dans la commune de Kalamu, en réhabilitant sa salle d'urgence afin de permettre aux malades d'être pris en charge dans de bonnes conditions d'hébergement.

La remise de ce don est intervenue récemment dans le cadre de la journée mondiale de lutte7 contre la drépanocytose. C'était en présence des responsables du centre et de quelques membres de cette ASBL.

Pour Mireille Kumbazi, cette réhabilitation a consisté au renouvellement de la toiture, des plafonds, de la peinture, à l'élargissement de la salle pour éviter la promiscuité et au cloisonnement pour assurer l'intimité entre malades lors de l’administration des soins.

Au nom des membres de la structure, elle s'est dite heureuse de poser cet acte pour redonner encore le sourire aux malades, avant de promettre de revenir prochainement pour répondre à d'autres besoins qui touchent cette structure médicale.

Réjouis par ce geste, le médecin directeur adjoint du CMMASS, Docteur Bobo Misengele a, au nom du directeur général de cet hôpital, remercié l’ong MFOr, soulignant que cette réhabilitation vient à point nommé, car le centre accueille beaucoup de malades qui désormais vont vivre dans des bonnes conditions.

Il a indiqué, par ailleurs, que le CMMASS est un département du ministère de la Recherche Scientifique et c'est l'unique structure publique qui traite les drépanocytaires, tout en estimant heureux de constater qu'avec la prise en charge des malades dans cet hôpital, la vie est garantie.

Il sied de rappeler que "Ma Famille en or", qui est à sa deuxième année d'existence, n'est pas à sa première action sociale, elle est venue déjà en rescousse à plusieurs orphelinats notamment l’orphelinat c’est mon secret, la compassion, Bana aya Kivuvu où les membres ont posé des gestes de cœur pour soulager des nécessiteux.

Page 20 of 30

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles