Plus de 250 personnes, dont des enfants et des femmes, ont bénéficié mardi 16 décembre de soins gratuits au quartier Kasegwa dans la ville de Bunia, dans le cadre de la campagne médicale organisée par le contingent bangladais de la MONUSCO. Ils ont également remis du matériel et de médicaments au poste de santé Elohim pour une meilleure prise en charge médicale de la population. 

C’est au rythme des chansons que l’équipe médicale du contingent bangladais a été accueillie au poste de santé Elohim, qui a servi de cadre pour l’administration de soins gratuits à la population du quartier Kasegwa. 

Chaque malade a reçu un jeton pour la consultation. Les patients ont bénéficié ensuite de traitements pour guérir certaines pathologies, dont les céphalées, le paludisme, les vers intestinaux. 

Ces habitants ont exprimé leur satisfaction ; car la plupart recouraient à l’automédication sans identifier les maladies dont ils souffraient, faute de moyens. 

Pour le suivi des malades, le contingent bangladais a remis du matériel pour la petite chirurgie et une dizaine de cartons de médicaments au poste de santé Elohim. 

Selon le docteur Djombu Pierre, de la délégation onusienne, cette action constitue une expression de la compassion envers la population sinistrée.

Cette campagne médicale gratuite, organisée dans plusieurs quartiers de Bunia et à l’intérieur de la province, vise également à renforcer la collaboration entre la population et ces casques bleus de la MONUSCO.

radiookapi.net/CC



Le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- s'emploie activement, à travers l'INSP -Institut National de Santé Publique-, dans la lutte contre le Mpox. Après l'arrivée, à Kinshasa, des premiers flacons du vaccin LC16m8 contre la M-pox, venus du Japon, lequel pourra être administré aux enfants, à partir d'un an, en RDC,  une formation des formateurs s'est tenue, à l'INRB, pour comprendre le conditionnement, l'utilisation, la conservation, le comportement de ce vaccin dans l'organisme, ainsi que ses caractéristiques et ses effets secondaires, sa gestion après avoir donné l'historique du vaccin. 

Pour le Coordonnateur du COUSP -Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique-, le Professeur Christian Ngandu, "durant deux jours, nous avons essayé de comprendre le comportement de ce vaccin, ses caractéristiques et comment il sera géré, utilisé dans le pays, pour le bien-être de la population, dans le cadre de la réponse Mpox, mais également dans le cadre de la recherche, puisqu'elle doit aussi accompagner la réponse. Nous avons fait quelques exercices pratiques pour voir comment les choses se feront sur terrain".

Abondant dans le même sens, le Directeur général de l'INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi a indiqué que la première journée de cette formation à l'intention des formateurs sur ce vaccin LC16m8, le deuxième vaccin dont le pays a autorisé l'utilisation, était axée sur quelques points, au nombre desquels la stratégie que l'on doit mettre en place pour l'utilisation de ce vaccin, son utilisation, sa  conservation, et, aussi, la présentation de stratégie vaccinale recadrée du pays.

Pour rappel, la délégation japonaise était associée à ces deux journées de formation.

Serge Mavungu 



Le bilan de la politique de gratuité des accouchements était au cœur de la réunion évaluative tenue ce mercredi à Kinshasa,  entre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale,  Samuel Roger Kamba, d’une part, et, de l'autre, les membres du CNCSU -Comité national de Coordination du Système de Santé Universel-, le Directeur du PDSS, ainsi que les six Directeurs Généraux des établissements de facilitation.

Au cours de cette réunion, indique la cellule de communication du ministère de la Santé, il était question également d'identifier les défis rencontrés, afin de tirer les leçons nécessaires pour en améliorer l’efficacité à l’avenir.

Faut-il signaler que la Banque Mondiale, partenaire clé du ministère de la Santé, a soutenu plus d’un million d’accouchements assistés par des financements et subventions, contribuant ainsi au bon déroulement de l’initiative dans les onze provinces concernées.

Spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets santé,  Dr Michel a précisé que l’un des grands enjeux de cette réunion était d’assurer une information symétrique entre toutes les parties prenantes. "Il est crucial que nous partagions les mêmes données pour garantir une mise en œuvre efficace", a-t-il insisté. 

Avant d'ajouter :"Cette évaluation a permis de mettre en lumière certains défis, notamment en matière de coordination et de qualité des soins, afin d’adapter les actions et d’améliorer les résultats à l’avenir... L’accès financier a été amélioré, mais pour véritablement réduire la mortalité maternelle, nous devons impérativement améliorer la qualité des soins".

Des investissements seront maintenus dans l’infrastructure, la formation du personnel et la fourniture d’équipements médicaux.

Par ailleurs, Dr Michel a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir le ministère dans ses efforts, pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile selon que le veut le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. "Nous allons renforcer la collaboration, en particulier dans la digitalisation des services, pour rendre les soins plus accessibles et efficaces", a-t-il ajouté.

Enfin, Dr Michel a affirmé que la lutte contre la mortalité maternelle et infantile est un combat collectif. "Nous sommes déterminés à réussir ensemble et à mettre en place toutes les conditions, pour garantir des soins de qualité à toutes les mères et enfants en République démocratique du Congo", a conclu le Docteur Michel.

Grevisse Tekilazaya 



Hospitalisé à Kinshasa depuis juin 2023, le célèbre catcheur congolais Edingwe dit "Moto na ngenge" a été évacué d'urgence au Maroc, le jeudi 12 décembre 2024, pour des soins appropriés.

Le gouvernement central de la RDC -République Démocratique du Congo- est venu à la rescousse de l'ancienne gloire du catch congolais par le biais du ministère des sports et loisirs, et tient à ce que Edingwe retrouve sa bonne santé le plus vite possible.

Pour rappel, en octobre 2023 Edingwe avait lancé un S.O.S au gouvernement congolais, et à toutes les personnes de bonne foi, pour son évacuation rapide à l'étranger afin d’avoir des soins appropriés.

Au cours d'une vidéo de moins de deux minutes, l'ancien champion du Congo avait fait savoir sur son lit d'hôpital qu'il souffre de cancer du cœur et a moins de chance de survivre s'il reste à Kinshasa.

"Je suis en train de mourrir à petit feu, j’ai mal au coeur, je suis ici depuis plus de 4 mois. Je demande de l’aide au président de la République, Félix Tshisekedi et à toutes les personnes qui ont eu du plaisir avec ma discipline (le catch), ne m’abandonnez pas", a-t-il déclaré.

Il est à noter que le cancer peut se développer dans le cœur ou, plus souvent, se propager au cœur à partir d'un autre organe. Le patient peut avoir le souffle court ou s'évanouir, être fiévreux ou perdre du poids, ou développer une insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme cardiaque.

Gratis Makabi



Des personnes mal intentionnées avec des objectifs obscurs continuent à alimenter des fausses informations [infodémies] autour du vaccin contre le Mpox en RDC -République démocratique du Congo-. Pourtant, les études menées par les scientifiques attestent que la vaccination reste le moyen le plus efficace, pour faire face à cette maladie aux côtés d'autres mesures barrières.

À ce sujet, le Directeur général de l’INSP -Institut National de Santé Publique-, le Docteur Mwamba Kazadi, a, dans une communication faite aux professionnels des médias, balayé toutes les allégations selon lesquelles la vaccination contre le Mpox viserait à décimer la population congolaise.

"En RDC, ça fait plusieurs années qu'on utilise plusieurs types des vaccins contre plusieurs maladies, et jamais, on a montré que notre population a diminué", a déclaré le DG de l'INSP. De plus, ces mêmes vaccins ont été utilisés dans les pays d'où ils viennent, pour le cas de l'épidémie en cours, le Mpox. «Pourquoi ces vaccins ne déciment-ils pas la population aux Etats-Unis, et encore moins en Europe, mais seulement en RDC? C'est vraiment des fausses rumeurs", s'est interrogé le DG de l'INSP.

Et de souligner :"quand les vaccins arrivent en RDC, nous avons des structures spécialisées qui font des tests sur ces vaccins. Nous  avons le GTCV qui est le groupe technique sur la vaccination. Il se penche sur les effets de ce vaccin et les produits qui ont été utilisés pour leur fabrication."

Le DG de l’INSP a, par la même occasion, exhorté la population à l'observance des mesures d’hygiène édictées par les autorités sanitaires, au nombre desquelles, se laver régulièrement les mains avec du savon; éviter tout contact avec des personnes présentant des lésions de Mpox; ne pas manipuler ou consommer des animaux morts trouvés dans la forêt ou en brousse; pratiquer des rapports sexuels protégés; et ne pas porter les vêtements d’une personne atteinte de Mpox.

Le DG de l'INSP a, au cours de cette communication à la presse rendue possible grâce à l'appui de l'OMS, rappelé la mission de la structure qu'elle gère.

"L'INSP, c'est l'un des établissements publics de facilitation de la couverture santé universelle. Nous avons le mandat d'assurer la prévention, la préparation et la réponse aux épidémies, aux urgences et pandémies au niveau de notre pays. Il met à la disposition des programmes, de la société civile et des décideurs, l’information, les compétences et un cadre de riposte performant dans le but d’assurer efficacement la prévention, la détection et la riposte contre les épidémies et autres urgences", a indiqué le Docteur Mwamba Kazadi.

Serge Mavungu 



Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba Mulamba, a déclaré, jeudi 5 décembre, que le Gouvernement est en alerte maximale à propos de la maladie qui décime la population dans la zone de santé de Panzi (Kwango).

Il a dressé un bilan de 27 décès enregistrés à l’hôpital et 44 décès communautaires.

Cependant, il a souligné qu’il est difficile à ce jour de confirmer que tous ces décès ont été causés par cette maladie jusque là inconnue.

Dr Kamba indique que des échantillons ont été prélevés et envoyés à l’ Institut national de recherche biomédicale (INRB) :

« Des échantillons ont été prélevés et envoyés pour analyses. Aussi, nous avons déjà envoyé sur place une équipe composée d’épidémiologistes et de laborantins afin d’appuyer les équipes locales dans cette zone de santé ».

Le ministre de la Santé a rappelé le fait que le diagnostic ne peut se poser en quelques jours, mais en attendant d’être édifié sur la nature de cette maladie, le personnel soignant traite les différents symptômes pour les malades atteints, notamment, l’anémie, la fièvre, la détresse respiratoire, les maux de tête et autres.

A ce jour, ce sont les enfants de moins de 5 ans qui sont les plus affectés, avec un taux de contamination de 40%, a ajouté le ministre de la Santé.

Il dit attendre les résultats du laboratoire pour donner un traitement adapté aux patients, mais il souligne que les équipements et médicaments pour la prise en charge sont déjà disponibles.

Des sources locales dans la zone de santé de Panzi parlent d’une centaine de morts dans la communauté et dans les hôpitaux.

radiookapi.net/CC



Soixante-sept personnes sont décédées au cours des deux dernières semaines du mois de novembre dernier à la suite d’une maladie non encore identifiée, et qui sévit dans la zone de santé de Panzi, en province de Kwango.
Selon le ministre provincial de la Santé du Kwango, Apollinaire Yumba, qui a lancé l’alerte ce 3 décembre, les enfants sont les plus affectés. 
Les symptômes observés chez les patients incluent notamment la fièvre, les maux de tête, la toux, la pâleur et l’anémie, a-t-il précisé. 
« Pour le moment, le gouvernement provincial a dépêché une équipe des experts épidémiologistes qui est arrivée ce matin à Panzi, pour évaluer la situation. Mais il faut signaler que chemin faisant, avant qu’ils n’arrivent au bureau central de la zone, ils ont trouvé dans les aires de santé, beaucoup de décès dans les villages, toujours causés par cette maladie », a souligné le ministre.
Apollinaire Yumba annonce que le gouvernement provincial a déjà dépêché une équipe d'experts épidémiologistes sur place pour déterminer la nature de cette maladie. L’équipe va notamment prélever les échantillons et les envoyer à l’Institut national de recherche biomédicale, (INRB) pour des analyses approfondies.
En attendant d’avoir des réponses sur cette maladie, il appelle la population au respect des règles d’hygiènes.
Le ministre provincial de la santé demande également à la population de ne pas paniquer, mais de limiter leurs mouvements d’entrée et sortie dans cette zone de santé, en attendant d’être édifié.  
Il plaide également pour le respect des mesures-barrières observées lors de l’épidémie de COVID-19, notamment, ne pas se serrer les mains, se laver régulièrement les mains, rester à la maison si on n’a rien d’important à faire à l’extérieur.
La présence de cette maladie inconnue et qui ravage la population est aussi confirmée par le chef du secteur de Panzi, Alexis Kapenda, qui en  appelle à l’implication  du Gouvernement pour sauver la population de cette entité.

radiookapi.net/CC



Contrairement aux années précédentes, la RDC a enregistré en 2024 un faible taux de cas de la poliomyélite, grâce notamment aux efforts du ministère de la santé dans ce secteur. Le chiffre part de 500 à 24 cas recensé pour cette année. C'est le bilan rendu public par le patron de ce secteur Dr Roger lundi 02 décembre lors du lancement des Journées nationales de vaccination contre la Poliomyélite.

Dans son allocution, Dr Samuel Roger Kamba a martelé sur l'importance de la vaccination afin de réduire les cas de maladies et la morbidité. "Il s'est avéré, par exemple, que les personnes vaccinées contre la variole sont mieux protégées contre la mpox, ce qui démontre que la vaccination protège", a-t-il déclaré.

Le ministre a encouragé tous les parents à participer activement à cette initiative et à veiller à ce que leurs enfants soient vaccinés lors de ces journées. " Cette campagne est essentielle pour protéger la santé publique et garantir un avenir sans polio pour les générations à venir".

Pour sa part, le directeur du Comité National de Lutte contre la Polio a salué les avancées significatives enregistrées par le gouvernement congolais et d'autres acteurs pour réduire le nombre de cas de poliomyélite. Il a réaffirmé l'engagement des partenaires financiers et techniques à accompagner la RDC dans l'éradication de cette maladie : "Le chemin n'est plus long, mais il faut redoubler d'efforts", a-t-il déclaré.

Un témoin, Richard Emené, victime de la polio dans son enfance, a partagé son expérience. Son témoignage poignant a rappelé à l'audience l'impact dévastateur de la maladie et l'importance de vacciner les enfants pour prévenir de futures souffrances.

Grevisse Tekilazaya 

 
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