Dans le but de soutenir la lutte contre la propagation de la variole simienne, qui s'étend dans les provinces du Nord et Sud Kivu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, l’Union européenne a fourni une aide humanitaire supplémentaire estimée à 1 million d’euros.

Comme le rapporte un communiqué de l’UE, exploité ce jeudi 18 juillet par 7SUR7.CD, cette assistance vise en particulier à éviter que cette maladie se répande dans les camps de réfugiés et parmi les populations des environs de Goma.

« Ces fonds européens vont renforcer la capacité des partenaires humanitaires dans leurs efforts de surveillance et d'identification des cas et dans le traitement des malades pour éviter des complications sévères. Ils permettront aussi de développer des activités de prévention, telles que la sensibilisation des populations, ainsi que des activités dans le domaine de l'hygiène et de l'assainissement », lit-on dans le communiqué.

Outre le financement d'urgence pour la lutte contre la variole simienne, rapporte la même source, l’UE a alloué une aide humanitaire initiale de EUR 63,75 millions en 2024 pour répondre aux besoins immédiats des populations les plus vulnérables en RDC, notamment dans l'est du pays. De plus, indique le communiqué, l'UE a récemment demandé 35 millions d'euros supplémentaires pour financer la réponse humanitaire en RDC.

Ainsi, ce financement d'un million d'euros pour la réponse à la variole portera l’assistance de l’UE à la RDC à 100 millions d'euros cette année.

Christian Dimanyayi



Un projet pour l’amélioration des conditions de nutrition dans deux zones de santé de Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika en République Démocratique du Congo, a été lancé mercredi, par le gouverneur du Tanganyika, a appris jeudi l’ACP de source officielle.

« J’exhorte tous les partenaires engagés dans la mise en œuvre de ce projet à la collaboration efficiente avec le gouvernement provincial, car il vise  l’amélioration durable de la nutrition ainsi que les, conditions de vie des populations vulnérables du couloir Tanganyika-Sud-Kivu », a dit Christian Kitungwa Muteba, chef de l’exécutif provincial du Tanganyika.

Cette activité initiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’est déroulée dans un hôtel de la place à Kalemie.

L’autorité provinciale du Tanganyika a également, dans un autre registre, procédé au lancement, le même jour, de la campagne médicale de chirurgie gratuite en faveur de 200 personnes qu’organise l’ONG internationale de développement Pact, en partenariat avec l’USAID, a renseigné la source du gouvernorat.  Ici, la campagne vise à aider la population vulnérable dans certaines zones de santé du Tanganyika.

M. Cyril Kimpu Awel, président de l’assemblée provinciale du Tanganyika ainsi que d’autres autorités de la place ont assisté aux dites cérémonies.

Par ailleurs, le gouverneur Christian Kitungwa Muteba a ouvert le même mercredi, un atelier de vulgarisation de deux arrêtés provinciaux, l’un portant sur la création et l’organisation du Conseil provincial de la décentralisation et l’autre sur la création, l’organisation et fonctionnement des comités locaux de développement dans la province du Tanganyika, atelier facilité avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

ACP/C.L./CC



L'artiste musicien franco-congolais, GIMS, est revenu sur sa rencontre avec le milliardaire américain, Bill Gates, déroulée en décembre 2023, à New-York, aux États Unis d'Amérique.

Le natif de Kinshasa a révélé qu'il a refusé l'offre du fondateur de Microsoft, pour une campagne de vaccination en RDC -République démocratique du Congo.

"C'est fou, parfois je n'aime pas dire des choses, parce que ça fait prétentieux. J'étais à Marrakech, et Bill Gates m'a invité. Au début, je croyais que c'était une blague, mais il m'a envoyé un jet pour me ramener au Georges V, et il me dit qu'il veut éliminer le DT polio au Congo. Après notre conversation, j'ai compris qu'il voulait m'utiliser pour vacciner un grand nombre de personnes dans mon pays, et j'ai refusé. Je craignais pour ma foi et mon salut, je ne voulais pas qu'on m'achète au détriment de toute une nation", a-t-il déclaré.

GIMS a, en outre, indiqué qu'il ne serait plus en bonne relation avec Bill Gates depuis ce jour-là.

Gratis Makabi

 



Depuis le 28 juin, la chambre haute du Parlement a adopté son règlement intérieur. L'heure est à présent à l'application des dispositions prises et, à ce sujet, le cas du sénateur à vie, Joseph Kabila, est déjà sur la sellette à cause de ses absences répétées aux travaux de l'institution.

Adoptée quasiment à l'unanimité, la nouvelle loi organique astreint notamment le sénateur à vie de participer aux travaux en commission. Au-delà des avantages qui lui sont accordés, il est dorénavant soumis à des obligations, entre autres, de participer aux travaux de toutes les commissions du Sénat. Par conséquent, les sénateurs absentéites n'ont plus d'excuses au regard des nouvelles dispositions. En effet, toute une session sans justification valable entraîne l'invalidation, ou mieux, la perte du mandat.

Ayant brillé de son absence toute la législature passée, l'ancien président de la République, Joseph Kabila, est déjà pointé du doigt comme potentielle victime devant subir la rigueur de cette mesure. L'équation se complique également pour lui du fait qu'il a appelé ses partisans à ne pas participer au processus électoral de 2023 qu'il a estimé non crédible. De la sorte, la logique voudrait qu'il ne prenne pas part aux travaux du Sénat issu d'un processus électoral qu'il a contesté. À noter que ces nouvelles dispositions modifient la loi portant statut de l'ancien président de la République.

Sylvain Andema


Vingt-six cas de maladie de la variole de singe « Mpox » ont été confirmés dans la zone de santé Miti-Murhesa, 30 kilomètres au nord de Bukavu au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source sanitaire locale. 

« A ce jour, on compte déjà soixante-neuf cas (69) dont (26) confirmés sur l’ensemble des échantillons que nous avons envoyés à l’INRB», a indiqué vendredi à l’ACP le médecin chef de zone de santé de Miti-Murhesa, le Docteur Serges Munyahu Cikuru.

« C’est presque toutes les aires de santé de notre zone de santé de Miti-Murhesa qui sont touchées par la maladie plus spécialement Kavumu, Mulungu-Miti, Kalwa et Murhesa », a ajouté le chef de zone de Miti-Murhesa, précisant que les patients sont pris en charge dans des formations médicales.

« Le seul message à la population est celui de lui demander de respecter les normes hygiéniques pour éviter la contamination. Cette maladie très contagieuse et dangereuse et se transmet par contact direct », a indiqué Serge Munyahu.

« L’apparition brutale de fortes fièvres et des éruptions cutanées avec des lésions qui peuvent même se généraliser sur tous les corps et qui sont remplies de liquides ou du pus et qui finissent par  se dessécher et former des croutes, tels sont les symptômes ou signes que présente la personne ou l’animale suspecte », a renchéri la source. 

Le chargé de communication à la direction provinciale de la santé, le Docteur Claude Bahizire, a fait savoir qu’actuellement vingt-deux (22) sur les trente-quatre (34) zones de santé que compte le Sud-Kivu sont touchées par la maladie de la variole de singe.

ACP/C.L./CC



Il n’y a pas encore des cas de la COVID-19 testés et répertoriés en RDC, a rassuré lundi 1er juillet le Secrétariat technique de lutte contre cette maladie.

Aucune structure médicale en RDC n’a jusque-là fait état d’un cas enregistré, selon le docteur Jean-Marie Kayembe, membre du Secrétariat technique de la riposte.

Les alertes lancées notamment par le Programme de l’hygiène aux frontières, selon lui, visent à renforcer la surveillance aux portes d’entrée et de sortie du pays; alors que des cas de COVID-19 commencent à se manifester dans certains pays en Afrique et dans le monde:

« On n’a pas encore testé des cas de COVID, étant donné que le test COVID n’est pas encore passé dans la routine médicale chez nous. Mais, vous vous souvenez que le COVID que nous avons connu il y a deux ou trois ans, ça a été essentiellement et d’abord une COVID d’importation à nos frontières. Aujourd’hui, on parle de cas de COVID en France, aux Etats-Unis, etc".

Quand l’Hygiène aux frontières demande une certaine vigilance, poursuit-il, c'est pour que les voyageurs qui viendraient en RDC, présentant quelques signes comme la fièvre, la toux, …puissent être conseillés d'aller vers des structures médicales. 

Il conseille, en guise de prévention, d'observer les mesures habituelles de lavage des mains, l'usage du gel. Les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19 devraient, lorsqu’elles sont en public, porter un masque. 

"Le ministère de la santé est aux aguets et donnera, en temps utile, des informations sur les mesures à renforcer, en cas de besoin », indique Dr Kayembe.

radiookapi.net/CC



Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, par le biais du PNHF -Programme National de l'Hygiène aux Frontières-, renseigne qu'à la suite de la situation globale de l'augmentation des cas de grippes, et de deux sonnettes d'alarme par le Cameroun (à travers le communiqué Radio/Presse du 26 Juin 2024 du ministre camerounais de la Santé Publique sur la résurgence ces derniers temps des cas de COVID-19 dans certains pays occidentaux et mêmes africains) et le Sénégal (avec près de 60% des cas positifs auprès des passagers venant de l'Arabie Saoudite), la RDC -République démocratique du Congo- accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, se doit de prendre au sérieux I'alerte ci-haut évoquée.

De ce fait, conformément au mandat et à la mission sanitaire du PNHF, et en vertu des dispositions du RSI -Règlement sanitaire international- (2005), à son article 23, et en attendant les orientations supplémentaires qui seront issues de la réunion de crise, ses services aux frontières sont appelés à renforcer le paquet d'activités du sous pilier surveillance à tous les niveaux des frontières au départ et à l'arrivée.

"Il s'agit de : surveillance épidémiologique

1. Screening: observation visuelle, prise de la température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d'exposition:

2. Isolement temporaire :

3. Dépistage secondaire:

4. Pré-listage des contacts :

5. Référencement pour le prélèvement et la prise en charge.

Prévention et contrôle de l'infection (PC)

Renforcement des mesures barrières aux différents sites de contrôle et surtout l'arrivée (port des masques, lavage des mains, usage des déinfectants, etc.)

• Communication sur le risque et engagement communautaire (CREC) au niveau de toutes les frontières et leur périmètre de 400 m. Recommandation faite à toutes les personnes venues de I'Arabie saoudite d'observer un auto-isolement pendant 5 jours pour ceux qui n'ont pas de symptômes, et pendant 7 Jours pour ceux qui en ont", précise cette note d'information du PNHF.

Serge Mavungu 



Kinshasa 19 Juin 2024, en marge de la journée mondiale contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, la distinguée  Première Dame  Denise NYAKERU TSHISEKEDI a  effectué une visite du Centre de médecine mixte d'anemie ss qui grâce à son implication a été remis à neuf. Offrant ainsi aux malades drépanocytaires des meilleures conditions de prise en charge.

De la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences, la Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre hospilier rénové et équipé après près d'une année des travaux de rehabilitation et de construction.

La Première dame qui a fait de la drépanocytose son combat a apporté un message de soutien et de réconfort aux patients à nouveau internés dans cet hôpital pour des soins de qualité.Ces derniers ont manifesté leur gratitude envers la bienfaitrice Denise NYAKERU TSHISEKEDI.

" Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle oeuvre qui nous permet d'avoir des soins de qualité dans un environnement très propre.Que le Seigneur se souvienne d'elle et la bénisse abondament "

C'est le 18 juin que les malades ont regagné le centre Mabanga modernisé avec des nouveaux services tels l'imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l'ECG... 
Le nouveau centre a augmenté sa capacité d'accueil en passant de 56 lits à 120.
Cet hôpital a été inauguré et remis sous la gestion du Médecin Directeur général le 9 mars 2024.

actualite.cd/CC

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