Les des fourmis ailées, très prisées à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, centre de la République démocratique du Congo, constituent une source des protéines d’origine animale au regard de ses vertus, a indiqué vendredi une nutritionniste au cours d’un entretien.
« En ce qui concerne les fourmis ailées fraîches, telles qu’elles viennent de la nature, elles sont très riches et constituent une source inépuisable des protéines d’origine animale », a indiqué Tina Rébecca Ciyoyi, assistante nutritionniste à l’Institut supérieur technique médicale (ISTM) à Mbuji-Mayi.
« Ces protéines d’origine animale ont cette facilité d’être digérées par l’organisme et contiennent plus d’éléments nutritifs essentiels qui ne proviennent que des aliments dont l’organisme ne peut pas synthétiser », a-t-elle souligné.
Elle a, par ailleurs, affirmé que ces insectes saisonniers, contiennent des lipides appelés de manière vulgaire graisses, tout en insistant qu’ils peuvent aussi se consommer en étant fumés.
« En dehors des protéines, on trouve dans les fourmis ailées beaucoup de lipides vulgairement appelés graisses, et aussi d’autres vitamines du groupe B notamment B12, B6 et B9 », a ajouté l’assistante nutritionniste
Pour Mme Ciyoyi, ces insectes peuvent aussi être consommés étant séchés à base de fumée. Mais lorsque la fumée déborde dans l’organisme, elle peut entraîner des maladies cancérigènes.
Les fourmis ailées apparaissent au Kasaï Oriental vers la deuxième moitié du mois de novembre et sont visibles sur le marché jusqu’à la in du mois de janvier
Les fourmis ailées, aussi appelées fourmis volantes ou aludes, sont des fourmis munies de deux paires d’ailes, apprend-on.
ACP/BANZ/PN/CC
Le Syndicat national des médecins de la RDC (SYNAMED) a décidé, jeudi 26 décembre, de radicaliser son mouvement de grève.
Le secrétaire général de cette structure syndicale, Dr John Senga, a livré cette information lors d’une déclaration faite devant les médias, à Kinshasa.
A cette occasion, il a fustigé l’indifférence du Gouvernement face à la souffrance des blouses blanches et le non-respect de ses engagements pris lors de la commission paritaire, tenue au quartier Bibwa, commune de la N'sele.
« Face à cette indifférence du Gouvernement, le bureau exécutif national du Syndicat national des médecins informe les bureaux provinciaux ce qui suit : la grève radicale débute à partir de ce samedi 28 décembre 2024 à partir de 7 heures 30 minutes sur toute l’étendue de la République, exceptée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sous état de siège ainsi que dans les banques de sang. Les médecins-directeurs, les chefs de départements et des services assument les urgences et commencent à transférer les malades dans les structures médicales de leur choix pour la poursuite de leurs soins », a annoncé Dr John Senga.
Selon lui, les bureaux exécutifs provinciaux ainsi que les commissions provinciales de contrôle et vérification sont instruits pour prendre toutes les dispositions pour le respect de cette décision de la base par tous les médecins de service public de l’Etat.
« Le Gouvernement de la République, par sa mauvaise foi, est seul responsable de toutes les conséquences qui résulteront de ce mouvement de grève », a-t-il averti.
Le SYNAMED conditionne en outre la reprise normale de service par le paiement total de trois mois de la paie complémentaire des médecins conformément au communiqué conjoint de Bibwa.
Ces médecins accusent le Gouvernement de mauvaise foi pour n’avoir pas honoré ses promesses, notamment d’améliorer les conditions socio-professionnelles des médecins.
Les grévistes réclament aussi l’alignement des jeunes médecins à la prime de risque professionnelle. Ces médecins, engagés par le Gouvernement, travaillent alors qu’ils ne sont toujours pas rémunérés.
Ils demandent aussi l’inscription sur les listes de paie [la mécanisation] des médecins qui sont reconnus par la fonction publique.
radiookapi.CC
Plus de 250 personnes, dont des enfants et des femmes, ont bénéficié mardi 16 décembre de soins gratuits au quartier Kasegwa dans la ville de Bunia, dans le cadre de la campagne médicale organisée par le contingent bangladais de la MONUSCO. Ils ont également remis du matériel et de médicaments au poste de santé Elohim pour une meilleure prise en charge médicale de la population.
C’est au rythme des chansons que l’équipe médicale du contingent bangladais a été accueillie au poste de santé Elohim, qui a servi de cadre pour l’administration de soins gratuits à la population du quartier Kasegwa.
Chaque malade a reçu un jeton pour la consultation. Les patients ont bénéficié ensuite de traitements pour guérir certaines pathologies, dont les céphalées, le paludisme, les vers intestinaux.
Ces habitants ont exprimé leur satisfaction ; car la plupart recouraient à l’automédication sans identifier les maladies dont ils souffraient, faute de moyens.
Pour le suivi des malades, le contingent bangladais a remis du matériel pour la petite chirurgie et une dizaine de cartons de médicaments au poste de santé Elohim.
Selon le docteur Djombu Pierre, de la délégation onusienne, cette action constitue une expression de la compassion envers la population sinistrée.
Cette campagne médicale gratuite, organisée dans plusieurs quartiers de Bunia et à l’intérieur de la province, vise également à renforcer la collaboration entre la population et ces casques bleus de la MONUSCO.
radiookapi.net/CC
Le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- s'emploie activement, à travers l'INSP -Institut National de Santé Publique-, dans la lutte contre le Mpox. Après l'arrivée, à Kinshasa, des premiers flacons du vaccin LC16m8 contre la M-pox, venus du Japon, lequel pourra être administré aux enfants, à partir d'un an, en RDC, une formation des formateurs s'est tenue, à l'INRB, pour comprendre le conditionnement, l'utilisation, la conservation, le comportement de ce vaccin dans l'organisme, ainsi que ses caractéristiques et ses effets secondaires, sa gestion après avoir donné l'historique du vaccin.
Pour le Coordonnateur du COUSP -Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique-, le Professeur Christian Ngandu, "durant deux jours, nous avons essayé de comprendre le comportement de ce vaccin, ses caractéristiques et comment il sera géré, utilisé dans le pays, pour le bien-être de la population, dans le cadre de la réponse Mpox, mais également dans le cadre de la recherche, puisqu'elle doit aussi accompagner la réponse. Nous avons fait quelques exercices pratiques pour voir comment les choses se feront sur terrain".
Abondant dans le même sens, le Directeur général de l'INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi a indiqué que la première journée de cette formation à l'intention des formateurs sur ce vaccin LC16m8, le deuxième vaccin dont le pays a autorisé l'utilisation, était axée sur quelques points, au nombre desquels la stratégie que l'on doit mettre en place pour l'utilisation de ce vaccin, son utilisation, sa conservation, et, aussi, la présentation de stratégie vaccinale recadrée du pays.
Pour rappel, la délégation japonaise était associée à ces deux journées de formation.
Serge Mavungu
Gratuité des accouchements en RDC : Dr Roger Kamba et les partenaires à moitié satisfaits du bilan !
Le bilan de la politique de gratuité des accouchements était au cœur de la réunion évaluative tenue ce mercredi à Kinshasa, entre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, d’une part, et, de l'autre, les membres du CNCSU -Comité national de Coordination du Système de Santé Universel-, le Directeur du PDSS, ainsi que les six Directeurs Généraux des établissements de facilitation.
Au cours de cette réunion, indique la cellule de communication du ministère de la Santé, il était question également d'identifier les défis rencontrés, afin de tirer les leçons nécessaires pour en améliorer l’efficacité à l’avenir.
Faut-il signaler que la Banque Mondiale, partenaire clé du ministère de la Santé, a soutenu plus d’un million d’accouchements assistés par des financements et subventions, contribuant ainsi au bon déroulement de l’initiative dans les onze provinces concernées.
Spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets santé, Dr Michel a précisé que l’un des grands enjeux de cette réunion était d’assurer une information symétrique entre toutes les parties prenantes. "Il est crucial que nous partagions les mêmes données pour garantir une mise en œuvre efficace", a-t-il insisté.
Avant d'ajouter :"Cette évaluation a permis de mettre en lumière certains défis, notamment en matière de coordination et de qualité des soins, afin d’adapter les actions et d’améliorer les résultats à l’avenir... L’accès financier a été amélioré, mais pour véritablement réduire la mortalité maternelle, nous devons impérativement améliorer la qualité des soins".
Des investissements seront maintenus dans l’infrastructure, la formation du personnel et la fourniture d’équipements médicaux.
Par ailleurs, Dr Michel a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir le ministère dans ses efforts, pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile selon que le veut le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. "Nous allons renforcer la collaboration, en particulier dans la digitalisation des services, pour rendre les soins plus accessibles et efficaces", a-t-il ajouté.
Enfin, Dr Michel a affirmé que la lutte contre la mortalité maternelle et infantile est un combat collectif. "Nous sommes déterminés à réussir ensemble et à mettre en place toutes les conditions, pour garantir des soins de qualité à toutes les mères et enfants en République démocratique du Congo", a conclu le Docteur Michel.
Grevisse Tekilazaya
Hospitalisé à Kinshasa depuis juin 2023, le célèbre catcheur congolais Edingwe dit "Moto na ngenge" a été évacué d'urgence au Maroc, le jeudi 12 décembre 2024, pour des soins appropriés.
Le gouvernement central de la RDC -République Démocratique du Congo- est venu à la rescousse de l'ancienne gloire du catch congolais par le biais du ministère des sports et loisirs, et tient à ce que Edingwe retrouve sa bonne santé le plus vite possible.
Pour rappel, en octobre 2023 Edingwe avait lancé un S.O.S au gouvernement congolais, et à toutes les personnes de bonne foi, pour son évacuation rapide à l'étranger afin d’avoir des soins appropriés.
Au cours d'une vidéo de moins de deux minutes, l'ancien champion du Congo avait fait savoir sur son lit d'hôpital qu'il souffre de cancer du cœur et a moins de chance de survivre s'il reste à Kinshasa.
"Je suis en train de mourrir à petit feu, j’ai mal au coeur, je suis ici depuis plus de 4 mois. Je demande de l’aide au président de la République, Félix Tshisekedi et à toutes les personnes qui ont eu du plaisir avec ma discipline (le catch), ne m’abandonnez pas", a-t-il déclaré.
Il est à noter que le cancer peut se développer dans le cœur ou, plus souvent, se propager au cœur à partir d'un autre organe. Le patient peut avoir le souffle court ou s'évanouir, être fiévreux ou perdre du poids, ou développer une insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme cardiaque.
Gratis Makabi
Des personnes mal intentionnées avec des objectifs obscurs continuent à alimenter des fausses informations [infodémies] autour du vaccin contre le Mpox en RDC -République démocratique du Congo-. Pourtant, les études menées par les scientifiques attestent que la vaccination reste le moyen le plus efficace, pour faire face à cette maladie aux côtés d'autres mesures barrières.
À ce sujet, le Directeur général de l’INSP -Institut National de Santé Publique-, le Docteur Mwamba Kazadi, a, dans une communication faite aux professionnels des médias, balayé toutes les allégations selon lesquelles la vaccination contre le Mpox viserait à décimer la population congolaise.
"En RDC, ça fait plusieurs années qu'on utilise plusieurs types des vaccins contre plusieurs maladies, et jamais, on a montré que notre population a diminué", a déclaré le DG de l'INSP. De plus, ces mêmes vaccins ont été utilisés dans les pays d'où ils viennent, pour le cas de l'épidémie en cours, le Mpox. «Pourquoi ces vaccins ne déciment-ils pas la population aux Etats-Unis, et encore moins en Europe, mais seulement en RDC? C'est vraiment des fausses rumeurs", s'est interrogé le DG de l'INSP.
Et de souligner :"quand les vaccins arrivent en RDC, nous avons des structures spécialisées qui font des tests sur ces vaccins. Nous avons le GTCV qui est le groupe technique sur la vaccination. Il se penche sur les effets de ce vaccin et les produits qui ont été utilisés pour leur fabrication."
Le DG de l’INSP a, par la même occasion, exhorté la population à l'observance des mesures d’hygiène édictées par les autorités sanitaires, au nombre desquelles, se laver régulièrement les mains avec du savon; éviter tout contact avec des personnes présentant des lésions de Mpox; ne pas manipuler ou consommer des animaux morts trouvés dans la forêt ou en brousse; pratiquer des rapports sexuels protégés; et ne pas porter les vêtements d’une personne atteinte de Mpox.
Le DG de l'INSP a, au cours de cette communication à la presse rendue possible grâce à l'appui de l'OMS, rappelé la mission de la structure qu'elle gère.
"L'INSP, c'est l'un des établissements publics de facilitation de la couverture santé universelle. Nous avons le mandat d'assurer la prévention, la préparation et la réponse aux épidémies, aux urgences et pandémies au niveau de notre pays. Il met à la disposition des programmes, de la société civile et des décideurs, l’information, les compétences et un cadre de riposte performant dans le but d’assurer efficacement la prévention, la détection et la riposte contre les épidémies et autres urgences", a indiqué le Docteur Mwamba Kazadi.
Serge Mavungu
Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba Mulamba, a déclaré, jeudi 5 décembre, que le Gouvernement est en alerte maximale à propos de la maladie qui décime la population dans la zone de santé de Panzi (Kwango).
Il a dressé un bilan de 27 décès enregistrés à l’hôpital et 44 décès communautaires.
Cependant, il a souligné qu’il est difficile à ce jour de confirmer que tous ces décès ont été causés par cette maladie jusque là inconnue.
Dr Kamba indique que des échantillons ont été prélevés et envoyés à l’ Institut national de recherche biomédicale (INRB) :
« Des échantillons ont été prélevés et envoyés pour analyses. Aussi, nous avons déjà envoyé sur place une équipe composée d’épidémiologistes et de laborantins afin d’appuyer les équipes locales dans cette zone de santé ».
Le ministre de la Santé a rappelé le fait que le diagnostic ne peut se poser en quelques jours, mais en attendant d’être édifié sur la nature de cette maladie, le personnel soignant traite les différents symptômes pour les malades atteints, notamment, l’anémie, la fièvre, la détresse respiratoire, les maux de tête et autres.
A ce jour, ce sont les enfants de moins de 5 ans qui sont les plus affectés, avec un taux de contamination de 40%, a ajouté le ministre de la Santé.
Il dit attendre les résultats du laboratoire pour donner un traitement adapté aux patients, mais il souligne que les équipements et médicaments pour la prise en charge sont déjà disponibles.
Des sources locales dans la zone de santé de Panzi parlent d’une centaine de morts dans la communauté et dans les hôpitaux.
radiookapi.net/CC