Suite à la déclaration officielle de la Mpox comme une urgence de santé publique de la securité continentale par le Directeur Général de CDC Africa, et comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par le Directeur Général de l’OMS au titre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) face à la recrudescence de la notification des cas de la maladie en RDC -République démocratique du Congo-, et dans plusieurs pays voisins, avec risque de propagation non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde entier, des actions coordonnées sont necessaires pour maximiser l’efficacité et l’efficience globale de la réponse.

Dans une mise au point sur la situation de l'heure, en rapport avec l'épidémie de la Mpox faite par l'INSP -Institut National de Santé Publique- que dirige le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, des reunions hebdomadaires sont organisées sous la présidence du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, pour faire le point sur la situation épidemiologique et les actions entreprises pour controler l’épidemie.

La Mpox est une maladie virale zoonotique, renseigne la même source, ce qui signifie qu'elle peut être transmise des animaux aux humains. Elle peut également se propager d'une personne à l'autre. Elle se manifeste par les principaux signes suivants: la fièvre; de violents maux de tête; des douleurs musculaires; des ganglions lymphatiques gonflés; et une eruption. À cet effet, il est demandé à toute personne présentant ces signes de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche, pour une meilleure prise en charge.

Pour se proteger contre cette maladie, il est recommandé de se laver régulièrement les mains avec de l'eau et du savon ou un produit de friction à base d'alcool; d'éviter tout contact avec des personnes malades, des dépouilles ou des surfaces contaminées; d'éviter la manipulation et la consommation de viande d'animaux malades ou trouvés morts; d'utiliser les préservatifs lors des rapports sexuels occasionnels; de se faire vacciner.

Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale reste à la disposition de la population, pour donner les informations sur l’évolution et les mesures de contrôle de cette maladie.

Serge Mavungu 



Afin de faire face à la variole du singe, communément appelée « monkeypox », qui sévit dans presque toutes les provinces de la RDC et cause des décès, le gouvernement congolais prévoit de débloquer un montant estimé à environ 49 millions de dollars américains pour l'ensemble de la riposte, sans compter le coût du vaccin. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, lors d'une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.

Cette enveloppe budgétaire est destinée à couvrir les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

« En termes de chiffres, pour le budget du plan, nous avons tenu une réunion ce matin. Je tiens une réunion chaque lundi matin avec tout le monde, c'est-à-dire la Banque mondiale, l'OMS et tous les acteurs de la santé. Les chiffres que nous avons évalués ce matin s'élèvent à environ quarante-neuf millions de dollars pour toute la riposte, sans compter le vaccin. Ces chiffres concernent le déploiement, la prise en charge, la surveillance, ainsi que le laboratoire, qui est très important », a déclaré Roger Kamba.

Devant la presse kinoise, le ministre de la Santé a assuré du succès du plan mis en place par le gouvernement pour endiguer ce fléau, et il a déjà constaté des effets positifs. Il se félicite également des efforts déjà consentis, qui montrent une baisse du nombre de nouveaux cas au cours de la dernière semaine. « Au cours de la dernière semaine, nous avons enregistré cent trente-quatre mille nouveaux cas, ce qui est déjà un progrès. Et si nous n'avions pas mis en place un plan, nous serions actuellement à environ vingt-et-un mille cas », s'est-il réjoui.

Actuellement, la situation du monkeypox en RDC est de 16 700 cas et 570 décès déjà enregistrés, soit un taux de mortalité de 4 % pour cette maladie qui se transmet par contact avec un animal, un objet contaminé, mais surtout par contact d'homme à homme, notamment par transmission sexuelle, un mode de transmission qui a surpris le monde entier. En outre, les jeunes constituent la population la plus vulnérable à cette épidémie en raison de l'absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980.

La République Démocratique du Congo a besoin d'environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, précise Roger Kamba, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu'il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu'elles représentent. « Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », a-t-il ajouté.

Il convient de signaler que les doses promises par les États-Unis et le Japon arriveront dès la semaine prochaine, avant que Kinshasa ne mette en place son plan de vaccination, qui est déjà prêt.

Samyr LUKOMBO



Au total, 4.173 cas de monkeypox ou variole de singe ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu depuis janvier 2024. Parmi ces cas, 25 décès ont été enregistrés sur toute l'étendue de la province.

Ces statistiques ont été communiquées par le Docteur Justin Bengehya, chargé de la surveillance épidémiologique et information sanitaire à la division provinciale de la santé, vendredi 16 août 2024, lors d'une adresse à la presse. Il précise que sur les 34 zones de santé que compte la province, 29 zones sont déjà touchées.

Le docteur Justin Bengehya souligne que la prise en charge complète nécessite encore beaucoup des moyens, car seulement 10 zones bénéficient d'un appui de l'UNICEF pour une prise en charge complète et gratuite.

Il invite la population à continuer à observer les mesures d'hygiènes et aller à l'hôpital si des signes de cette épidémie se manifestent.

Il sied de signaler que la variole de singe ou monkeypox a été déclarée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme une urgence de santé mondiale.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et la société d'assurances Activa RDC signent une convention pour la couverture santé des magistrats congolais, la prévoyance et la prise en charge de leurs frais funéraires en cas de décès.

C'est le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga et le directeur général d'Activa RDC, Patrick Nouh, qui ont personnellement signé cette convention le vendredi 16 août dernier.

Interviewé au terme de cette cérémonie de signature de convention, le Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Telesphore Nduba, a précisé que cette convention concerne les magistrats ainsi que leurs dépendants, notamment les femmes, les époux et les enfants.

"Les magistrats ne sont pas pris en charge quand ils sont malades ou encore quand ils sont décédés. C'est ainsi que le président du CSM avait pensé impulser les magistrats pour prendre langue avec une firme d'assurances. Le CSM et Activa ont donc mûri les réflexions sur deux domaines d'assurance, à savoir l'assurance maladies et l'assurance frais funéraires", a-t-il déclaré.

Le Secrétaire permanent du CSM a par ailleurs indiqué que la signature de cette Convention est conforme à l'article 25 des Statuts du Magistrat qui dispose que les soins de santé pour les magistrats ainsi que leurs dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants sont pris en charge par l'État, y compris les frais funéraires.

"Voilà donc pourquoi le CSM a pensé recourir aux firmes d'assurances et a porté son choix sur Activa pour redorer le social des magistrats congolais. Avec cette convention, nous allons cheminer avec des techniques pour passer à la mise en œuvre. Le CSM espère vivement qu'avec un assureur privé, si un magistrat tombe malade, il pourrait bien se faire soigner localement, sinon à l'étranger. Et si, par malheur, il arrivait à rendre l'âme, il ira dignement à sa dernière demeure", a ajouté Telesphore Nduba.

À l'en croire, Activa RDC est une meilleure offre pour le Conseil Supérieur de la Magistrature. Elle permet de prendre en charge même les frais de santé ou funéraires d'un magistrat congolais se trouvant à l'étranger.

"C'est vraiment une offre alléchante pour les magistrats. Si un magistrat est malade, il peut être pris en charge au pays ou à l'étranger. Beaucoup ont des médecins en France, en Allemagne, en Europe de manière générale. Et la facture sera payée par l'assureur. Notamment pour les dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants", a conclu le secrétaire permanent du CSM.

Prenant la parole, le directeur général d'Activa RDC a rassuré les magistrats quant à la qualité des services de son entreprise. Il a remercié le Conseil Supérieur de la Magistrature pour avoir porté le choix sur son institution qui se dit déterminée à améliorer le social des magistrats.

"Je tiens à remercier chaleureusement le président du Conseil supérieur de la Magistrature et toute son équipe, ainsi que le secrétaire permanent qui nous ont permis, après des mois de travail, la mise en place d'une convention pour un régime santé au profit de l'ensemble des magistrats du pays ainsi que la mise en place d'un contrat de prévoyance collective pour nos magistrats", a déclaré Patrick Nouh.

Il a indiqué que tout est mis en œuvre pour que ce contrat qui profite aux magistrats congolais soit mis en œuvre le plus rapidement possible. Le DG d'Activa a par ailleurs indiqué qu'après la signature de cette convention, vient l'étape de recensement des magistrats.

"Les magistrats sont des valeureuses personnes qui se battent chaque jour pour permettre à la République d'être ce qu'elle est. Nous venons de les rassurer d'avoir un acteur du secteur des assurances qui les accompagne dans la prise en charge de leur santé, de leur humanité, de mettre en place des frais funéraires au cas où un magistrat venait à décéder. Nos partenaires sont conscients que dans cette convention pour l'ensemble des magistrats, tout est mis à leur niveau pour que le contrat entre en vigueur dans le meilleur délai. Une fois que le contrat est signé, la prochaine étape sera le recensement de tous les magistrats. Une fois le recensement terminé, le contrat pourra démarrer", a-t-il rassuré.

Rappelons que la signature de la convention avec Activa intervient après la signature du protocole d'accord pour la construction des résidences des magistrats dans la cité leur dédier située à Maluku, dans la partie Est de Kinshasa.

ODN



L'Institut National de la Statistique (INS) et l'École de Santé Publique de l'Université de Kinshasa ont publié les indicateurs clés de la troisième Enquête Démographique et de Santé (EDS-III), réalisée entre 2023 et 2024. Les données montrent qu'entre 2007 et 2024, la situation nutritionnelle des enfants en RDC n'a pas connu de changement significatif.

Les résultats actuels révèlent que 45 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë en 2023-2024, soit une diminution de 2 % par rapport à la deuxième enquête (2013-2014), qui recensait 47 %.

Cette enquête sur l'état nutritionnel des enfants repose sur quatre indicateurs principaux : le retard de croissance, l'émaciation, l'insuffisance pondérale et le surpoids. Retard de croissance (évalué au moyen de la taille-pour-âge).

La taille-pour-âge mesure le ralentissement de la croissance. Les enfants dont le score z pour la taille-pour-âge est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) par rapport à la médiane de la population de référence sont considérés comme ayant un retard de croissance ou étant atteints de malnutrition chronique. Les enfants en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont considérés comme souffrant d'un retard de croissance sévère.

Émaciation (évaluée au moyen du poids-pour-taille) 

L'indice poids-pour-taille mesure la masse corporelle en relation avec la taille ou la longueur et décrit la sous-nutrition aiguë. Les enfants dont le score z pour le poids-pour-taille est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) sont considérés comme émaciés. Ceux en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont classés comme sévèrement émaciés. La prévalence de l'émaciation a légèrement diminué entre 2023 et 2024, passant de 10 % à 8 % et à 7 %.

Insuffisance pondérale (évaluée au moyen du poids-pour-âge).Le poids-pour-âge est un indice combiné de la taille-pour-âge et du poids-pour-taille, reflétant à la fois l'émaciation et le retard de croissance. Les enfants dont le score z pour le poids-pour-âge est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) sont considérés comme présentant une insuffisance pondérale. Ceux en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont considérés comme souffrant d'une insuffisance pondérale sévère. Selon les données, la prévalence de l'insuffisance pondérale a peu varié en 2023-2024.

Surpoids (évalué au moyen du poids-pour-taille)

Les enfants dont le score z pour le poids-pour-taille est supérieur à deux écarts types (+2ET) au-dessus de la médiane de la population de référence sont considérés comme étant en surpoids. Les indicateurs clés de l'actuelle enquête montrent que le taux de surpoids chez les enfants de moins de 5 ans a légèrement diminué, passant de 6 % en 2007 à 4 % en 2023-2024.

Mesure de l'état nutritionnel de l'enfant 

L'anthropométrie est couramment utilisée pour évaluer l'état nutritionnel des enfants. Les mesures anthropométriques sont comparées à la population standard de référence de l'OMS (2006) pour déterminer les écarts par rapport à la norme. Les indices taille-pour-âge, poids-pour-taille et poids-pour-âge sont exprimés en unités d'écart type (z scores) par rapport à la médiane de la population de référence. Les valeurs en dehors des normes définissent la malnutrition.

Ces données, bien que préliminaires, seront complétées par un rapport global que l'INS prévoit de publier d'ici décembre de l'année en cours. Ces informations serviront à orienter les responsables et les gestionnaires de programmes dans l'élaboration de stratégies visant à améliorer la santé de la population en République Démocratique du Congo.

Samyr LUKOMBO



Dix-neuf zones de santé sur les vingt-trois que compte la province de la Tshopo sont touchées par l’épidémie de monkeypox.

Cette épidémie a été déclarée mercredi 14 août, comme une urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l’OMS.

Le Dr Philippe Libande, chef de bureau information sanitaire, recherche et communication de la Division provinciale de la santé de la Tshopo, révèle que depuis le mois de janvier à ce jour, plus de 700 cas ont été notifiés dans l’ensemble des zones affectées.

Il l’a affirmé jeudi 15 août en marge de la formation des prestataires des soins de santé sur la prise en charge des malades. 

« Les dernières données que nous avons, c'est au-delà de 700 cas avec une létalité d'au moins 4,2%. Actuellement nous avons 31 décès qui sont déjà enregistrés et plus de 740 cas déjà connus depuis le début de l'année. Mais nous devons signaler que ce sont des données un peu sous-estimées puisque dans les aires de santé ou zones de santé, la population ne déclare pas toute la situation », a expliqué Dr Philippe Libande.

Il note que seuls les chiffres de ceux qui sont passés par les structures de santé sont pris en compte, est qu’en réalité, la situation est inquiétante dans la province de la Tshopo.

Le Gouvernement de la RDC veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Selon le ministre de la Santé, hygiène et prévoyance sociale, Roger Kamba, la clé pour vaincre l’épidémie de Mpox ou la variole de singe en République démocratique du Congo, réside dans l’implication de tous.

radiookapi.net/CC



Alors que la variole de singe a été déclarée "une urgence de santé publique internationale" et en même temps "une urgence de santé publique sur le continent" par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Centre Africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) au regard de la flambée des cas, le gouvernement de la République Démocratique du Congo tient à apaiser l'opinion nationale qui semble inquiète. 

"C'est vrai que l'OMS a déclaré une épidémie de portée internationale tout simplement à cause du nombre de pays qui ont été touchés premièrement, deuxièmement à cause du nombre de cas qui a augmenté récemment" a indiqué le ministre de la santé, Roger Kamba lors d’un briefing de presse jeudi avant d’expliquer:

"Africa CDC a effectivement déclaré aussi une urgence de portée continentale, Africa CDC l'a fait parce qu'on est arrivé à 17 pays qui sont touchés. Dès lors qu'on voit que le virus commence à se propager au niveau de l'Afrique, en ce moment là on a intérêt effectivement à alerter tout le monde pour que cette épidémie ne devienne pas incontrôlable. La transmission sexuelle est assez dangereuse dans la mesure où on ne voit pas beaucoup les symptômes. Donc il faut que les gens se réveillent et comprennent que les mesures de précaution à prendre doivent être maintenant répandues pour que les gens ne se trompent pas et qu'ils aient pas des rapports non protégés ou des rapports avec des personnes qu'on ne connaît pas dans la mesure où les risques de transmission est grande dans ces conditions là", a-t-il ajouté. 

Le gouvernement appelle à une mobilisation générale afin d'arrêter la propagation de Monkeypox.

"Il faut que tout le monde soit mobilisé et c'est pour cela qu’on dit c'est une déclaration de portée continentale pour Africa CDC, de portée internationale pour l'OMS pour que tout le monde se mobilise. Cette maladie évolue chez nous sous forme endémique, c'est-à-dire par spot depuis très longtemps mais on voyait bien que tant que ça ne touche pas certains pays et bien il n'y a pas des réactions. Et donc là c'est pour dire à tous les pays, n'attendez pas qu'une maladie se généralise pour que vous puissiez réagir".

En effet, les chiffres sont alarmants sur le continent : 17 541 cas de Mpox dont 517 décès ont été reportés dans 13 pays africains en 2024 à savoir, Afrique du Sud, Kenya, Rwanda, Ouganda, RDC, Burundi, RCA, Congo Brazzaville, Cameroun, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria. Ceci représente un accroissement de 160% comparativement à l’année 2024. La RDC est le pays qui a le plus de cas rapportés à ce jour avec 96% des cas et 97% des décès. À ce jour, 15.664 cas potentiels et 548 décès ont été rapportés, principalement dans les provinces de l’Equateur, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Sankuru, Tshuapa, Mongala et Tshopo. Dans sa stratégie, le gouvernement via le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Clément MUAMBA



Le Gouvernement de la RDC veut s'appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l'épidémie de Monkeypox (Mpox).

Selon le ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévoyance sociale, Roger Kamba, la clé pour vaincre l'épidémie de Mpox ou la variole de singe en République démocratique du Congo réside dans l'implication de tous.

Il a fait le point de la situation de Mpox en RDC ce jeudi 15 août.

« Pour faire face à cette crise, le Gouvernement a mis en place une riposte structurée autour de trois axes principaux : le premier concerne la sensibilisation et la mobilisation communautaire pour prévenir les contaminations et limiter la propagation du virus. Le ministère a mis en œuvre les dispositifs de surveillance épidémiologique et de communication sur les risques et de mobilisation communautaire. Deuxième axe : préventions sanitaires : nous avons élaboré et validé un plan national stratégique de vaccination contre le Monkeypox en RDC »  , a expliqué Roger Kamba.

Le troisième axe, ajoute le ministre de la Santé, vise à identifier et traiter les cas de Mpox. Le Gouvernement a ainsi déployé des kits et les personnes prises en charge le sont gratuitement.

Une réponse détaillée

La réponse à cette épidémie, explique Roger Kamba, doit être coordonnée pour améliorer le suivi des contacts.

« Pour surmonter cette crise, nous avons besoin de la solidarité de chacun et de la mobilisation de toutes et de tous »,   a rappelé le ministre de la Santé.

Quant aux symptômes liés à cette maladie, il cite :

  • la honte,
  • les maux de tête,
  • les douleurs musculaires,
  • les éruptions cutanées.

Le pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année.

Quasiment toutes les provinces de la RDC sont touchées par ce virus. Mais selon Roger Kamba, les provinces les plus affectées sont :

  • l'Équateur,
  • le Sud-Kivu,
  • la Tshopo,
  • la Tshuapa,
  • le Sud-Ubangi,
  • le Sankuru,
  • la Mongala.

 

En ce qui concerne la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l'OMS, Adhanom Ghebreyesus.

Il justifie sa décision par « l'apparition l'an dernier du clade 1b et sa propagation rapide en RDC (…) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuivie-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.

radiookapi.net/CC

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