Depuis le 28 juin, la chambre haute du Parlement a adopté son règlement intérieur. L'heure est à présent à l'application des dispositions prises et, à ce sujet, le cas du sénateur à vie, Joseph Kabila, est déjà sur la sellette à cause de ses absences répétées aux travaux de l'institution.

Adoptée quasiment à l'unanimité, la nouvelle loi organique astreint notamment le sénateur à vie de participer aux travaux en commission. Au-delà des avantages qui lui sont accordés, il est dorénavant soumis à des obligations, entre autres, de participer aux travaux de toutes les commissions du Sénat. Par conséquent, les sénateurs absentéites n'ont plus d'excuses au regard des nouvelles dispositions. En effet, toute une session sans justification valable entraîne l'invalidation, ou mieux, la perte du mandat.

Ayant brillé de son absence toute la législature passée, l'ancien président de la République, Joseph Kabila, est déjà pointé du doigt comme potentielle victime devant subir la rigueur de cette mesure. L'équation se complique également pour lui du fait qu'il a appelé ses partisans à ne pas participer au processus électoral de 2023 qu'il a estimé non crédible. De la sorte, la logique voudrait qu'il ne prenne pas part aux travaux du Sénat issu d'un processus électoral qu'il a contesté. À noter que ces nouvelles dispositions modifient la loi portant statut de l'ancien président de la République.

Sylvain Andema


Vingt-six cas de maladie de la variole de singe « Mpox » ont été confirmés dans la zone de santé Miti-Murhesa, 30 kilomètres au nord de Bukavu au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source sanitaire locale. 

« A ce jour, on compte déjà soixante-neuf cas (69) dont (26) confirmés sur l’ensemble des échantillons que nous avons envoyés à l’INRB», a indiqué vendredi à l’ACP le médecin chef de zone de santé de Miti-Murhesa, le Docteur Serges Munyahu Cikuru.

« C’est presque toutes les aires de santé de notre zone de santé de Miti-Murhesa qui sont touchées par la maladie plus spécialement Kavumu, Mulungu-Miti, Kalwa et Murhesa », a ajouté le chef de zone de Miti-Murhesa, précisant que les patients sont pris en charge dans des formations médicales.

« Le seul message à la population est celui de lui demander de respecter les normes hygiéniques pour éviter la contamination. Cette maladie très contagieuse et dangereuse et se transmet par contact direct », a indiqué Serge Munyahu.

« L’apparition brutale de fortes fièvres et des éruptions cutanées avec des lésions qui peuvent même se généraliser sur tous les corps et qui sont remplies de liquides ou du pus et qui finissent par  se dessécher et former des croutes, tels sont les symptômes ou signes que présente la personne ou l’animale suspecte », a renchéri la source. 

Le chargé de communication à la direction provinciale de la santé, le Docteur Claude Bahizire, a fait savoir qu’actuellement vingt-deux (22) sur les trente-quatre (34) zones de santé que compte le Sud-Kivu sont touchées par la maladie de la variole de singe.

ACP/C.L./CC



Il n’y a pas encore des cas de la COVID-19 testés et répertoriés en RDC, a rassuré lundi 1er juillet le Secrétariat technique de lutte contre cette maladie.

Aucune structure médicale en RDC n’a jusque-là fait état d’un cas enregistré, selon le docteur Jean-Marie Kayembe, membre du Secrétariat technique de la riposte.

Les alertes lancées notamment par le Programme de l’hygiène aux frontières, selon lui, visent à renforcer la surveillance aux portes d’entrée et de sortie du pays; alors que des cas de COVID-19 commencent à se manifester dans certains pays en Afrique et dans le monde:

« On n’a pas encore testé des cas de COVID, étant donné que le test COVID n’est pas encore passé dans la routine médicale chez nous. Mais, vous vous souvenez que le COVID que nous avons connu il y a deux ou trois ans, ça a été essentiellement et d’abord une COVID d’importation à nos frontières. Aujourd’hui, on parle de cas de COVID en France, aux Etats-Unis, etc".

Quand l’Hygiène aux frontières demande une certaine vigilance, poursuit-il, c'est pour que les voyageurs qui viendraient en RDC, présentant quelques signes comme la fièvre, la toux, …puissent être conseillés d'aller vers des structures médicales. 

Il conseille, en guise de prévention, d'observer les mesures habituelles de lavage des mains, l'usage du gel. Les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19 devraient, lorsqu’elles sont en public, porter un masque. 

"Le ministère de la santé est aux aguets et donnera, en temps utile, des informations sur les mesures à renforcer, en cas de besoin », indique Dr Kayembe.

radiookapi.net/CC



Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, par le biais du PNHF -Programme National de l'Hygiène aux Frontières-, renseigne qu'à la suite de la situation globale de l'augmentation des cas de grippes, et de deux sonnettes d'alarme par le Cameroun (à travers le communiqué Radio/Presse du 26 Juin 2024 du ministre camerounais de la Santé Publique sur la résurgence ces derniers temps des cas de COVID-19 dans certains pays occidentaux et mêmes africains) et le Sénégal (avec près de 60% des cas positifs auprès des passagers venant de l'Arabie Saoudite), la RDC -République démocratique du Congo- accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, se doit de prendre au sérieux I'alerte ci-haut évoquée.

De ce fait, conformément au mandat et à la mission sanitaire du PNHF, et en vertu des dispositions du RSI -Règlement sanitaire international- (2005), à son article 23, et en attendant les orientations supplémentaires qui seront issues de la réunion de crise, ses services aux frontières sont appelés à renforcer le paquet d'activités du sous pilier surveillance à tous les niveaux des frontières au départ et à l'arrivée.

"Il s'agit de : surveillance épidémiologique

1. Screening: observation visuelle, prise de la température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d'exposition:

2. Isolement temporaire :

3. Dépistage secondaire:

4. Pré-listage des contacts :

5. Référencement pour le prélèvement et la prise en charge.

Prévention et contrôle de l'infection (PC)

Renforcement des mesures barrières aux différents sites de contrôle et surtout l'arrivée (port des masques, lavage des mains, usage des déinfectants, etc.)

• Communication sur le risque et engagement communautaire (CREC) au niveau de toutes les frontières et leur périmètre de 400 m. Recommandation faite à toutes les personnes venues de I'Arabie saoudite d'observer un auto-isolement pendant 5 jours pour ceux qui n'ont pas de symptômes, et pendant 7 Jours pour ceux qui en ont", précise cette note d'information du PNHF.

Serge Mavungu 



Kinshasa 19 Juin 2024, en marge de la journée mondiale contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, la distinguée  Première Dame  Denise NYAKERU TSHISEKEDI a  effectué une visite du Centre de médecine mixte d'anemie ss qui grâce à son implication a été remis à neuf. Offrant ainsi aux malades drépanocytaires des meilleures conditions de prise en charge.

De la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences, la Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre hospilier rénové et équipé après près d'une année des travaux de rehabilitation et de construction.

La Première dame qui a fait de la drépanocytose son combat a apporté un message de soutien et de réconfort aux patients à nouveau internés dans cet hôpital pour des soins de qualité.Ces derniers ont manifesté leur gratitude envers la bienfaitrice Denise NYAKERU TSHISEKEDI.

" Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle oeuvre qui nous permet d'avoir des soins de qualité dans un environnement très propre.Que le Seigneur se souvienne d'elle et la bénisse abondament "

C'est le 18 juin que les malades ont regagné le centre Mabanga modernisé avec des nouveaux services tels l'imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l'ECG... 
Le nouveau centre a augmenté sa capacité d'accueil en passant de 56 lits à 120.
Cet hôpital a été inauguré et remis sous la gestion du Médecin Directeur général le 9 mars 2024.

actualite.cd/CC



À l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose, célébrée chaque 19 juin de l’année dans le but de sensibiliser le public et à mobiliser des ressources pour la recherche et le traitement de cette maladie, la Fondation Vodacom a lancé sa campagne de dépistage contre cette maladie génétique du sang qui, principalement, affecte les globules rouges.

Comme le rapporte un communiqué parvenu ce jour à 7SUR7.CD, la fondation va également, dans le cadre de ses initiatives de responsabilité sociale, organiser des activités et campagnes pour sensibiliser la population.

« (…), la Fondation Vodacom, dans le cadre de ses initiatives de responsabilité sociale, œuvrant dans les domaines de l’éducation, la santé et le bien-être pour tous, organise divers événements et campagnes pour éduquer les communautés sur la drépanocytose, soutenir les patients et leurs familles, et promouvoir des programmes de dépistage et de soins médicaux. Ces efforts s'inscrivent dans une démarche plus large pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie et pour encourager la solidarité et l'action collective contre la drépanocytose », indique le communiqué.

À en croire cette source, la Fondation Vodacom organise, en collaboration avec le Programme National de Lutte Contre la Drépanocytose, les Cliniques Universitaires et le Centre Cefa Care, des journées de sensibilisation à Kinshasa et à Lubumbashi dans le but de contribuer à la promotion de la prévention et de la prise en charge de la drépanocytose.

A Kinshasa, l’activité sera faite avec les cliniques universitaires et le Programme national de lutte contre la drépanocytose dans le but de sensibiliser les étudiants dans les universités, notamment l’UNIKIN, Bel Campus et ISTM en organisant des séances de dépistage du 26
au 28 juin 2024.

Quant à Lubumbashi, une activité sera organisée avec le Centre de Formation et d'Appui Sanitaire (CEFA-Mokole) pour sensibiliser la population sur la Drépanocytose et fournir des produits médicaux à 500 patients.

Jephté Kitsita

 


Un appel à l’amélioration de la  communication auprès de la populationde la République démocratique du Congo (RDC)a été lancé jeudi à Kinshasa, par le Réseau « Drepano SS  pour lutter contre la drépanocytose, communément appelée « Anémie SS ».

« Nous lançons un appel à l’amélioration de la communication auprès de la population sur la drépanocytose pour nous permettre de dépister un bon nombre de personnes ainsi que des cas complications pour lutter contre cette maladie en RDC », a déclaré le Dr Ange Christian Ngonde, coordonnateur du Réseau « Drepano SS ». Pour le coordonnateur du Réseau « Drepano SS », qui l’a dit en prévision de  la Journée mondiale de la drépanocytose, célébrée le 19 juin de chaque année, le dépistage précoce chez le drépanocytaire joue une grande importance car il permet de limiter les complications étant donné que cette maladie est chronique et ses interventions doivent être quantifiées et orientées.

Le Dr Ngonde a fait savoir que la drépanocytose (une maladie génétique héréditaire touchant les globules rouges)  est une invitée indésirable qui dérange le confort de la famille et appauvrit l’économie du pays.  Il a, en effet, soulevé que les drépanocytaires sont souvent victimes des stigmatisations et des rejets dans la société. D’où, il a insisté sur l’attention des autorités pour combattre cette maladie caractérisée par une anomalie de l’hémoglobine, principale protéine du globule rouge avec pour symptômes, entre autres, l’essoufflement, l’inflammation des doigts ou des orteils, de la  peau et des yeux jaunes, le retard de développement, le faible taux d’oxygène dans l’organisme,  la fatigue, l’inconfort physique ou les vertiges, la présence de sang dans les urines, les douleurs aux os.

Par ailleurs, le coordonnateur du Réseau « Drépano SS », a salué la vision du Président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut que le citoyen congolais bénéficie des soins de santé de qualité sans exception des catégories en ne laissant  aucune maladie à l’écart  grâce au programme de la couverture santé universelle. Selon le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, la drépanocytose qui entraîne des douleurs, des infections avec des impacts socio-économiques très graves, demeure un grand problème de santé publique en République démocratique du Congo.

ACP/CC



Ce projet de six mois a pour objectif de renforcer la surveillance, la prise en charge médicale et psychosociale des malades de M-Pox dans les deux provinces de l'équateur et de la Tshopo.Le coût global est de 5 mille dollars américains, l'organisation mondiale de la santé sous  bureau de Mbandaka confirme avoir reçu 1 million de dollars américains du bailleur des fonds USAID.

Pour répondre rapidement à la riposte contre la variole de signe M-Pox à l'Equateur,l'OMS a remis 66 kits des médicaments adéquats à la division provinciale de la santé.Les intrants de prélèvement des examens au laboratoire, les médicaments contre les infections les moyens de transports et de communication sont également prévus dans ce projet.

La situation épidémiologique actuelle de mpox dans les 18 zones de santé de l'équateur est de 4 mille 689 cas confirmés dont 270 décès.Les principales victimes sont les enfants de moins de 15 ans.Ceci en espace de 6 mois en daté du mois de janvier 2024 précise Madame chef de division provinciale de la santé, docteur Nicole KUMBOLANI AFUWA.

Le taux de prévalence est de 9 % ce qui est très élevé par rapport à toutes les provinces de la RDC précise le ministre provincial de la santé, docteur Didier MBULA IBENGE qui a lancé ce projet de la réponse à l'épidémie de mpox à Mbandaka.Il a invité tous les prestataires de la santé de travailler en collaboration avec la communauté et les partenaires du ministère de la santé pour vaincre cette épidémie de variole de singe.

Notons que ce projet est financé par l'USAID en collaboration avec Fhi360 en collaboration avec le ministère national de la santé en vue de sauver des vies humaines indique, Docteur Braham AJONG le point focal mpox OMS .

Peter GBIAKO NGBALA à Mbandaka

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