Comme prévu, la rentrée scolaire édition 2024-2025 a bel et bien eu lieu ce lundi 2 septembre. A l'occasion, le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance (Unicef) appelle le gouvernement congolais à disponibiliser aux écoles de la RDC des produits nettoyants et désinfectants pour contrer la propagation des maladies comme le MPox, Choléra et Rougeole. 

" L’UNICEF appelle à une mobilisation de tous les acteurs pour fournir aux écoles le matériel nécessaire pour assurer une désinfection régulière des locaux et des équipements, renforcer la surveillance épidémiologique dans les écoles et les communautés environnantes, sensibiliser les élèves, les enseignants et les parents aux mesures de prévention d’hygiène,  améliorer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans les écoles. Dans le contexte particulier de cette rentrée scolaire, l’objectif est de s'assurer que les élèves et le personnel scolaire commencent l’année en sécurité, en continuant à apprendre. Des messages de sécurité ont été élaborés à l'intention des élèves, des enseignants et des parents ", explique le communiqué.

Par ailleurs, l'Unicef recommande des gestes simples pour éviter les contaminations à savoir : le lavage des mains régulier avec de l’eau et du savon ; Maintenir une certaine distance d'au moins 1 mètres ; Signaler tout symptôme tel qu’un malaise , une éruption cutanée ou des ampoules à un adulte ; Respecter scrupuleusement les consignes d’hygiène en milieu scolaire.

L'Unicef encourage le gouvernement et les parents à pouvoir envoyer les enfants, filles comme garçons à l'école et assurer leur maintien tout au long de l'année.

Grâce Guka



Le Haut-Katanga n'a pas encore connu des cas confirmés de l'épidémie de Mpox ou variole du singe. Pendant ce temps, des cas d'alerte sont analysés, selon le ministre provincial de la santé, Joseph Nsambi Bulanda. Selon lui, la proximité avec des provinces du pays déjà touchées par la variole du singe est une menace sérieuse. 

"Bien que notre province n'ait déclaré aucun cas confirmé, d'autres provinces voisines en rapportent déjà. Cette situation constitue une grande menace et un risque élevé pour toute la population de notre province", dit-il. 

Le ministre Nsambi appelle, à l'occasion, la population à la vigilance dans l'observance des mesures d'hygiène. 

"C'est pourquoi je vous exhorte à la vigilance et à la surveillance en collaboration avec les professionnels de la santé qui investiguent déjà sur quelques cas d'alerte, et un plan de préparation est en cours de finalisation dans les 27 zones de santé du Haut-Katanga et que la prise en charge est assurée", a-t-il ajouté dans son message adressé à la population du Haut-Katanga.

Pour le contexte, la République démocratique du Congo continue à enregistrer de nouveaux cas de Mpox. Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l'importance de la prévention".

Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

José Mukendi



Le gouvernement congolais a annoncé ce mardi le déblocage d’un fonds d’urgence, estimé entre 6 et 10 millions de dollars américains, pour soutenir la prise en charge immédiate de l’épidémie de Mpox (variole du singe) qui sévit dans le pays.

« Face à la recrudescence de l’épidémie de Mpox en RDC, le gouvernement a pris des mesures urgentes pour répondre à la situation », a déclaré le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, précisant que ces fonds seront utilisés pour des actions immédiates de riposte sanitaire.

Cette mesure s’inscrit dans un plan plus vaste visant à mobiliser au total 49 millions de dollars pour l’ensemble de la riposte, incluant les opérations de déploiement, la prise en charge des malades, la surveillance épidémiologique, ainsi que les activités de laboratoire. Ce montant n’inclut pas le coût des vaccins, selon le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba.

Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le ministre Kamba a souligné l’importance de cette mobilisation, affirmant que la vaccination est un outil crucial dans la lutte contre cette épidémie. Il a rappelé que le virus Mpox, bien que moins mortel que la variole humaine éradiquée, représente un danger accru pour les jeunes générations qui n’ont pas été vaccinées contre cette ancienne souche.

La RDC a d’ores et déjà estimé ses besoins en vaccins à 3,5 millions de doses, visant à immuniser 2,5 millions de personnes. Le ministre a toutefois averti que le coût élevé de ces vaccins nécessite une aide internationale substantielle. « Nous avons besoin de centaines de millions de dollars pour y parvenir », a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation rapide de la communauté internationale.

Le gouvernement congolais, en collaboration avec des partenaires internationaux tels que la Banque mondiale et l’OMS, prépare une vaste campagne de vaccination pour freiner la propagation du virus dans les provinces les plus touchées.

Cette initiative intervient alors que l’épidémie continue de se propager dans plusieurs provinces de la RDC, entraînant des décès et mettant à rude épreuve les infrastructures sanitaires du pays. La réponse rapide et coordonnée du gouvernement vise à contenir cette crise sanitaire avant qu’elle ne s’aggrave davantage.

actualite.cd/CC



Suite à la déclaration officielle de la Mpox comme une urgence de santé publique de la securité continentale par le Directeur Général de CDC Africa, et comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par le Directeur Général de l’OMS au titre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) face à la recrudescence de la notification des cas de la maladie en RDC -République démocratique du Congo-, et dans plusieurs pays voisins, avec risque de propagation non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde entier, des actions coordonnées sont necessaires pour maximiser l’efficacité et l’efficience globale de la réponse.

Dans une mise au point sur la situation de l'heure, en rapport avec l'épidémie de la Mpox faite par l'INSP -Institut National de Santé Publique- que dirige le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, des reunions hebdomadaires sont organisées sous la présidence du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, pour faire le point sur la situation épidemiologique et les actions entreprises pour controler l’épidemie.

La Mpox est une maladie virale zoonotique, renseigne la même source, ce qui signifie qu'elle peut être transmise des animaux aux humains. Elle peut également se propager d'une personne à l'autre. Elle se manifeste par les principaux signes suivants: la fièvre; de violents maux de tête; des douleurs musculaires; des ganglions lymphatiques gonflés; et une eruption. À cet effet, il est demandé à toute personne présentant ces signes de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche, pour une meilleure prise en charge.

Pour se proteger contre cette maladie, il est recommandé de se laver régulièrement les mains avec de l'eau et du savon ou un produit de friction à base d'alcool; d'éviter tout contact avec des personnes malades, des dépouilles ou des surfaces contaminées; d'éviter la manipulation et la consommation de viande d'animaux malades ou trouvés morts; d'utiliser les préservatifs lors des rapports sexuels occasionnels; de se faire vacciner.

Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale reste à la disposition de la population, pour donner les informations sur l’évolution et les mesures de contrôle de cette maladie.

Serge Mavungu 



Afin de faire face à la variole du singe, communément appelée « monkeypox », qui sévit dans presque toutes les provinces de la RDC et cause des décès, le gouvernement congolais prévoit de débloquer un montant estimé à environ 49 millions de dollars américains pour l'ensemble de la riposte, sans compter le coût du vaccin. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, lors d'une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.

Cette enveloppe budgétaire est destinée à couvrir les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

« En termes de chiffres, pour le budget du plan, nous avons tenu une réunion ce matin. Je tiens une réunion chaque lundi matin avec tout le monde, c'est-à-dire la Banque mondiale, l'OMS et tous les acteurs de la santé. Les chiffres que nous avons évalués ce matin s'élèvent à environ quarante-neuf millions de dollars pour toute la riposte, sans compter le vaccin. Ces chiffres concernent le déploiement, la prise en charge, la surveillance, ainsi que le laboratoire, qui est très important », a déclaré Roger Kamba.

Devant la presse kinoise, le ministre de la Santé a assuré du succès du plan mis en place par le gouvernement pour endiguer ce fléau, et il a déjà constaté des effets positifs. Il se félicite également des efforts déjà consentis, qui montrent une baisse du nombre de nouveaux cas au cours de la dernière semaine. « Au cours de la dernière semaine, nous avons enregistré cent trente-quatre mille nouveaux cas, ce qui est déjà un progrès. Et si nous n'avions pas mis en place un plan, nous serions actuellement à environ vingt-et-un mille cas », s'est-il réjoui.

Actuellement, la situation du monkeypox en RDC est de 16 700 cas et 570 décès déjà enregistrés, soit un taux de mortalité de 4 % pour cette maladie qui se transmet par contact avec un animal, un objet contaminé, mais surtout par contact d'homme à homme, notamment par transmission sexuelle, un mode de transmission qui a surpris le monde entier. En outre, les jeunes constituent la population la plus vulnérable à cette épidémie en raison de l'absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980.

La République Démocratique du Congo a besoin d'environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, précise Roger Kamba, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu'il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu'elles représentent. « Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », a-t-il ajouté.

Il convient de signaler que les doses promises par les États-Unis et le Japon arriveront dès la semaine prochaine, avant que Kinshasa ne mette en place son plan de vaccination, qui est déjà prêt.

Samyr LUKOMBO



Au total, 4.173 cas de monkeypox ou variole de singe ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu depuis janvier 2024. Parmi ces cas, 25 décès ont été enregistrés sur toute l'étendue de la province.

Ces statistiques ont été communiquées par le Docteur Justin Bengehya, chargé de la surveillance épidémiologique et information sanitaire à la division provinciale de la santé, vendredi 16 août 2024, lors d'une adresse à la presse. Il précise que sur les 34 zones de santé que compte la province, 29 zones sont déjà touchées.

Le docteur Justin Bengehya souligne que la prise en charge complète nécessite encore beaucoup des moyens, car seulement 10 zones bénéficient d'un appui de l'UNICEF pour une prise en charge complète et gratuite.

Il invite la population à continuer à observer les mesures d'hygiènes et aller à l'hôpital si des signes de cette épidémie se manifestent.

Il sied de signaler que la variole de singe ou monkeypox a été déclarée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme une urgence de santé mondiale.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et la société d'assurances Activa RDC signent une convention pour la couverture santé des magistrats congolais, la prévoyance et la prise en charge de leurs frais funéraires en cas de décès.

C'est le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga et le directeur général d'Activa RDC, Patrick Nouh, qui ont personnellement signé cette convention le vendredi 16 août dernier.

Interviewé au terme de cette cérémonie de signature de convention, le Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Telesphore Nduba, a précisé que cette convention concerne les magistrats ainsi que leurs dépendants, notamment les femmes, les époux et les enfants.

"Les magistrats ne sont pas pris en charge quand ils sont malades ou encore quand ils sont décédés. C'est ainsi que le président du CSM avait pensé impulser les magistrats pour prendre langue avec une firme d'assurances. Le CSM et Activa ont donc mûri les réflexions sur deux domaines d'assurance, à savoir l'assurance maladies et l'assurance frais funéraires", a-t-il déclaré.

Le Secrétaire permanent du CSM a par ailleurs indiqué que la signature de cette Convention est conforme à l'article 25 des Statuts du Magistrat qui dispose que les soins de santé pour les magistrats ainsi que leurs dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants sont pris en charge par l'État, y compris les frais funéraires.

"Voilà donc pourquoi le CSM a pensé recourir aux firmes d'assurances et a porté son choix sur Activa pour redorer le social des magistrats congolais. Avec cette convention, nous allons cheminer avec des techniques pour passer à la mise en œuvre. Le CSM espère vivement qu'avec un assureur privé, si un magistrat tombe malade, il pourrait bien se faire soigner localement, sinon à l'étranger. Et si, par malheur, il arrivait à rendre l'âme, il ira dignement à sa dernière demeure", a ajouté Telesphore Nduba.

À l'en croire, Activa RDC est une meilleure offre pour le Conseil Supérieur de la Magistrature. Elle permet de prendre en charge même les frais de santé ou funéraires d'un magistrat congolais se trouvant à l'étranger.

"C'est vraiment une offre alléchante pour les magistrats. Si un magistrat est malade, il peut être pris en charge au pays ou à l'étranger. Beaucoup ont des médecins en France, en Allemagne, en Europe de manière générale. Et la facture sera payée par l'assureur. Notamment pour les dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants", a conclu le secrétaire permanent du CSM.

Prenant la parole, le directeur général d'Activa RDC a rassuré les magistrats quant à la qualité des services de son entreprise. Il a remercié le Conseil Supérieur de la Magistrature pour avoir porté le choix sur son institution qui se dit déterminée à améliorer le social des magistrats.

"Je tiens à remercier chaleureusement le président du Conseil supérieur de la Magistrature et toute son équipe, ainsi que le secrétaire permanent qui nous ont permis, après des mois de travail, la mise en place d'une convention pour un régime santé au profit de l'ensemble des magistrats du pays ainsi que la mise en place d'un contrat de prévoyance collective pour nos magistrats", a déclaré Patrick Nouh.

Il a indiqué que tout est mis en œuvre pour que ce contrat qui profite aux magistrats congolais soit mis en œuvre le plus rapidement possible. Le DG d'Activa a par ailleurs indiqué qu'après la signature de cette convention, vient l'étape de recensement des magistrats.

"Les magistrats sont des valeureuses personnes qui se battent chaque jour pour permettre à la République d'être ce qu'elle est. Nous venons de les rassurer d'avoir un acteur du secteur des assurances qui les accompagne dans la prise en charge de leur santé, de leur humanité, de mettre en place des frais funéraires au cas où un magistrat venait à décéder. Nos partenaires sont conscients que dans cette convention pour l'ensemble des magistrats, tout est mis à leur niveau pour que le contrat entre en vigueur dans le meilleur délai. Une fois que le contrat est signé, la prochaine étape sera le recensement de tous les magistrats. Une fois le recensement terminé, le contrat pourra démarrer", a-t-il rassuré.

Rappelons que la signature de la convention avec Activa intervient après la signature du protocole d'accord pour la construction des résidences des magistrats dans la cité leur dédier située à Maluku, dans la partie Est de Kinshasa.

ODN



L'Institut National de la Statistique (INS) et l'École de Santé Publique de l'Université de Kinshasa ont publié les indicateurs clés de la troisième Enquête Démographique et de Santé (EDS-III), réalisée entre 2023 et 2024. Les données montrent qu'entre 2007 et 2024, la situation nutritionnelle des enfants en RDC n'a pas connu de changement significatif.

Les résultats actuels révèlent que 45 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë en 2023-2024, soit une diminution de 2 % par rapport à la deuxième enquête (2013-2014), qui recensait 47 %.

Cette enquête sur l'état nutritionnel des enfants repose sur quatre indicateurs principaux : le retard de croissance, l'émaciation, l'insuffisance pondérale et le surpoids. Retard de croissance (évalué au moyen de la taille-pour-âge).

La taille-pour-âge mesure le ralentissement de la croissance. Les enfants dont le score z pour la taille-pour-âge est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) par rapport à la médiane de la population de référence sont considérés comme ayant un retard de croissance ou étant atteints de malnutrition chronique. Les enfants en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont considérés comme souffrant d'un retard de croissance sévère.

Émaciation (évaluée au moyen du poids-pour-taille) 

L'indice poids-pour-taille mesure la masse corporelle en relation avec la taille ou la longueur et décrit la sous-nutrition aiguë. Les enfants dont le score z pour le poids-pour-taille est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) sont considérés comme émaciés. Ceux en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont classés comme sévèrement émaciés. La prévalence de l'émaciation a légèrement diminué entre 2023 et 2024, passant de 10 % à 8 % et à 7 %.

Insuffisance pondérale (évaluée au moyen du poids-pour-âge).Le poids-pour-âge est un indice combiné de la taille-pour-âge et du poids-pour-taille, reflétant à la fois l'émaciation et le retard de croissance. Les enfants dont le score z pour le poids-pour-âge est inférieur à moins deux écarts types (-2ET) sont considérés comme présentant une insuffisance pondérale. Ceux en dessous de moins trois écarts types (-3ET) sont considérés comme souffrant d'une insuffisance pondérale sévère. Selon les données, la prévalence de l'insuffisance pondérale a peu varié en 2023-2024.

Surpoids (évalué au moyen du poids-pour-taille)

Les enfants dont le score z pour le poids-pour-taille est supérieur à deux écarts types (+2ET) au-dessus de la médiane de la population de référence sont considérés comme étant en surpoids. Les indicateurs clés de l'actuelle enquête montrent que le taux de surpoids chez les enfants de moins de 5 ans a légèrement diminué, passant de 6 % en 2007 à 4 % en 2023-2024.

Mesure de l'état nutritionnel de l'enfant 

L'anthropométrie est couramment utilisée pour évaluer l'état nutritionnel des enfants. Les mesures anthropométriques sont comparées à la population standard de référence de l'OMS (2006) pour déterminer les écarts par rapport à la norme. Les indices taille-pour-âge, poids-pour-taille et poids-pour-âge sont exprimés en unités d'écart type (z scores) par rapport à la médiane de la population de référence. Les valeurs en dehors des normes définissent la malnutrition.

Ces données, bien que préliminaires, seront complétées par un rapport global que l'INS prévoit de publier d'ici décembre de l'année en cours. Ces informations serviront à orienter les responsables et les gestionnaires de programmes dans l'élaboration de stratégies visant à améliorer la santé de la population en République Démocratique du Congo.

Samyr LUKOMBO

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