Le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS), le Dr Patrick Kanga, a indiqué mercredi 5 mai que près de 4500 personnes ont succombé au VIH-SIDA au cours de l'année 2023. Le Dr Patrick Kanga l'a révélé lors de la réunion de coordination multisectorielle de ladite structure.

À cette occasion, le Dr Patrick Kanga a plaidé pour l'octroi de moyens financiers supplémentaires de la part de l'État afin de renforcer la lutte contre le VIH-SIDA et de mettre à jour les données concernant les Personnes vivantes avec le VIH ( PVV).

«Nous exigeons au chef de l'Etat de démobiliser plus de fonds pour mener la lutte. Le constat est que cette lutte est plus laissée aux partenaires extérieurs. Au niveau provincial, que les gouverneurs puissent mettre en place des stratégies durables pour faire avancer la lutte contre le VIH. Et que les acteurs renforcent les capacités des prestataires communautaires et cliniques », a recommandé le Dr Patrick Kanga.

Il a également souligné que le manque de ressources a contribué à l'obsolescence des données sur le taux de prévalence, la dernière mise à jour datant de 2013.

D'après le Dr Patrick Kanga, Kinshasa, la capitale congolaise compte un nombre important de porteurs du VIH qui s'ignorent, principalement en raison d'un déficit de dépistage.

radiookapi.net/CC

 
 


Environ 2 millions d’enfants du Sud-Kivu sont concernés par la campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue du 13 au 15 mai dans les 34 zones de santé de cette province.

Le coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) au Sud-Kivu, Dr Joseph Matundanya a livré ces chiffres, mercredi 5 mai devant la presse.

Le même jour, les médecins superviseurs réunis au Centre RIO de Nguba à Bukavu ont été instruits de collaborer avec les autorités à la base pour la réussite de cette activité vaccinale.

Cette campagne sera couplée avec la supplémentation en vitamine A et le déparasitage à la Mebendazole pour résoudre le problème de parasitose aux enfants et renforcer l’immunité à tous les enfants de 0 à 59 mois.

Et la stratégie pour cette campagne c’est celle de la stratégie de porte à porte et les vaccinateurs vont passer ménage par ménage et vacciner les enfants.

« Il y a les équipes qui ont été déployées vu que nous ayons des difficultés de maitriser la population, donc ce sont ces équipes-là qui sont déjà sur terrain, ils passent aussi ménage par ménage pour identifier les enfants qui seront concernés par l’activité », a souligne Dr Joseph Matundanya.
 
Il a en outre fait savoir que l’idée est d’éradiquer toutes les zones de santé de la poliomyélite.
 
« La raison pour laquelle c’est une occasion pour sensibiliser tous les parents de faire vacciner leurs enfants pour renforcer l’immunité et éradiquer la poliomyélite », a conclu le coordonnateur provincial du PEV au Sud-Kivu.

radiookapi.net/CC



La consommation excessive du tabac chez les jeunes adolescents favorise la délinquance, a déclaré, vendredi, un psychologue, à Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga, au cours d’un entretien avec l’ACP, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale sans tabac.

 » La consommation excessive du tabac constitue un des facteurs non négligeables de la délinquance chez les jeunes adolescents qui se caractérise par le vol, le vagabondage, le viol sur mineur et autres dérives sur le comportement humain« , a fait savoir le psychologue Gabriel Kalenga

Selon lui, le tabac en grande consommation entraîne des troubles mentaux qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement psychique d’une personne moins âgée qui est, d’après la médecine, en pleine évolution psychologique.

 » Je conseille aux jeunes de s’abstenir de la consommation excessive du tabac. Cela est nuisible à la santé et nuit spécifiquement sur le comportement humain. S’il y a beaucoup d’enfants dans la rue, à 50% cela est dû à une consommation exagérée du tabac pendant l’adolescence« , a-t-il renchéri.

Il a, par ailleurs  invité le gouvernement par le biais du ministère de la santé, à sensibiliser la population, notamment les jeunes adolescents, sur les risques de la consommation du tabac et interdire, avec peine, toute sa consommation par cette catégorie de personnes. 

ACP/CC



En marge de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle célébrée chaque 28 mai, l'ONG Leadership de la femme des médias (LFM) a organisé, en partenariat avec la société DKT, une journée de sensibilisation à la santé sexuelle et reproductive ainsi qu'à l'hygiène menstruelle au camp Lufungula.

Placée sous le thème « Les règles, parlons-en », cette initiative visait le renforcement des capacités des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et d'autonomisation corporelle, en accord avec les principes du protocole de Maputo.

Plus de 50 femmes et filles de militaires ont pris part à cette activité, au cours de laquelle elles ont été sensibilisées sur différentes thématiques liées à l'hygiène et aux droits à la santé sexuelle et reproductive, à l'avortement sécurisé, ainsi qu'au planning familial, par des méthodes contraceptives naturelles et artificielles.

Pour Grâce Shako, coordonnatrice de LFM, le choix du camp Lufungula a été motivé par la précarité des femmes et des filles dans les camps militaires. 

"L'objectif a été pleinement atteint, comme en témoignent l'implication active et l'enthousiasme des participantes qui ont souhaité renouveler l'expérience", a-t-elle déclaré.

Célébrée chaque année le 28 mai, la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle a pour objectif de lutter contre les stigmatisations et de sensibiliser à l'importance d'une bonne gestion hygiénique des menstruations pour les femmes et les adolescentes du monde entier.

En 2024, le thème choisi est Ensemble pour un monde adapté aux règles. Il s'agit d'un appel à l'action collective pour créer un environnement où toutes les femmes et les filles peuvent gérer leurs règles de manière sûre, confortable et digne.

Nancy Clémence Tshimueneka



Un chien des douanes américaines a détecté quelque chose d’inhabituel dans les bagages d’un voyageur de retour d’Afrique : des singes momifiés, a appris POLITICO.CD.

Le passager, revenant d’une visite en République Démocratique du Congo, a affirmé que sa valise contenait du poisson séché. Cependant, une inspection à l’aéroport Logan de Boston a révélé les corps morts et déshydratés de quatre singes, ont déclaré les agents.

Le voyageur a expliqué qu’il avait apporté les singes aux États-Unis pour sa propre consommation, a déclaré dimanche Ryan Bissette, porte-parole des douanes et de la protection des frontières (CBP), selon l’Associated Press.

La viande crue ou peu transformée d’animaux sauvages, parfois appelée « viande de brousse », est interdite aux États-Unis en raison du risque de maladies.

« Les dangers posés par l’introduction de viande de brousse aux États-Unis sont réels. La viande de brousse peut transporter des germes pouvant causer des maladies, y compris le virus Ebola », a déclaré Julio Caravia, directeur local du port des douanes et de la protection des frontières, selon l’Associated Press.

L’incident s’est produit le mois dernier, mais a été rendu public vendredi. M. Bissette a précisé dimanche qu’aucune accusation n’avait été portée, mais que tous les bagages avaient été saisis et que les 4 kg de viande de brousse étaient destinés à être détruits par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis.

politico.cd/CC



Communication

Suite à la signature d'un Mémorandum d'Entente (MOU) en octobre 2023 entre Roche et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, les deux parties ont affirmé leur engagement commun en faveur de la santé des femmes.

Cette alliance stratégique se matérialise par la mise en place d'une campagne de sensibilisation sur la prévention et la prise en charge des cancers du sein et du col de l'utérus en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette campagne de sensibilisation, débutée le 11 avril, se prolonge jusqu’à la fin du mois de mai. Son objectif principal est d'informer et d'éduquer les femmes congolaises sur les cancers féminins les plus répandus, à savoir le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus. De plus, elle vise à dissiper les idées fausses circulant autour de ces maladies.

Cette initiative s'inscrit dans une volonté partagée de sensibiliser les femmes congolaises à l'importance de la prévention et du dépistage précoce des cancers féminins. En effet, ces derniers représentent un défi majeur pour la santé publique en RDC, où l'accès aux services de santé est souvent limité et où persiste la stigmatisation associée à ces maladies.

En s'associant à la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, Roche démontre son engagement envers la responsabilité sociale des entreprises et son désir de contribuer activement à l'amélioration des soins de santé en RDC. Cette collaboration permettra d'accroître l'impact des actions de sensibilisation et d'encourager un plus grand nombre de femmes à prendre en main leur santé et à bénéficier des services médicaux disponibles.

Cette campagne de sensibilisation constitue ainsi une étape importante dans la lutte contre les cancers féminins en RDC. Elle symbolise l'engagement de Roche et de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi à faire de la santé des femmes une priorité nationale, en travaillant conjointement pour un avenir où chaque femme a accès à des soins de qualité et à des informations précises sur la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus.

actualite.cd/CC



A l’occasion de la journée mondiale de l'asthme, célébrée le 7 mai dernier, le desk santé d’Actualité.cd, fait un focus sur cette maladie non transmissible, qui atteint petits et grands, et sensibilise sur la manière de la prévenir.

L’asthme, selon l’OMS, est une affection pulmonaire chronique qui touche les personnes de tous les âges. Elle est causée par l’inflammation et la contracture des muscles autour des voies respiratoires, ce qui rend la respiration plus difficile. L’asthme peut être une maladie grave, toutefois une prise en charge est possible avec un traitement adapté. 

« Les symptômes de l’asthme peuvent varier d’une personne à l’autre et s’aggravent parfois considérablement. C’est ce que l’on appelle une crise d’asthme. Les symptômes s’aggravent souvent la nuit ou lorsque la personne fait de l’exercice. Les symptômes courants de l’asthme sont une toux persistante, surtout la nuit, une respiration sifflante lors de l’expiration et parfois lors de l’inspiration, un essoufflement ou des difficultés respiratoires, parfois même au repos, une oppression thoracique, ce qui rend difficile la respiration profonde », dit l’OMS.

De nombreux facteurs sont associés à un risque accru d’asthme, mais il est souvent difficile de trouver une cause directe et unique. En effet, la probabilité de souffrir d’asthme est plus élevée si d’autres membres de la famille sont atteints de cette maladie, notamment des membres de la famille proche comme un parent, un frère ou une sœur.

« L’asthme est plus fréquent chez les personnes présentant d’autres manifestations allergiques telles que l’eczéma et la rhinite (rhume des foins) ; L’urbanisation est associée à une augmentation de la prévalence de l’asthme, probablement en raison de plusieurs facteurs liés au mode de vie ; Les événements au début de la vie affectent les poumons en développement et peuvent augmenter le risque d’asthme. Il s’agit notamment de l’insuffisance pondérale à la naissance, de la prématurité, de l’exposition à la fumée de tabac et à d’autres sources de pollution atmosphérique, ainsi que des infections respiratoires virales », ajoute l’OMS.

L’organe de la santé de l’ONU pense également que l’exposition à différents allergènes et produits irritants de l’environnement augmente le risque d’asthme, notamment l’exposition à la pollution de l’air intérieur et extérieur, aux acariens, aux moisissures ainsi que l’exposition à des produits chimiques, à des fumées ou à la poussière sur le lieu de travail. Les enfants et les adultes en surpoids ou obèses sont plus exposés au risque d’asthme.

Grâce à des médicaments par inhalation, recommandation de l’OMS, les symptômes de l’asthme peuvent être maîtrisés et les personnes souffrant de cette maladie peuvent mener une vie normale et active.

En 2019, on estime que 262 millions de personnes souffraient d’asthme et que cette maladie a entraîné 455 000 décès. Selon les données de l’OMS de 2020, les décès par Asthme en RDC ont atteint 7.733 ou 1,18% des décès totaux. 

Thérèse Ntumba



Des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers et de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa ont découvert une mutation du virus de la variole du singe (Mpox). C’est ce qu’indique une étude en prépublication qui n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par des pairs. Cette souche du virus a été découverte à l'occasion d'une flambée de cas à Kamituga, une ville minière à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon l'Institut de médecine tropicale d’Anvers, cette souche semble surtout transmissible par contact sexuel et pourrait s'étendre à la ville de Bukavu et des pays limitrophes (comme le Rwanda et le Burundi) via des travailleurs du sexe et des mineurs. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, d'autant qu'il ne peut être détecté par certains tests PCR.

En 2022, un variant du virus de la variole du singe avait provoqué une épidémie qui s'était propagée dans plusieurs pays dans le monde et notamment en Belgique. Les contaminations avaient toutefois nettement reculé en Europe, après plusieurs mois, mais le virus a continué à sévir en Afrique. C'est ainsi qu'en octobre 2023, une épidémie a éclaté dans la ville congolaise de Kamituga.

Le nouveau variant à son origine s'est rapidement disséminé, surtout parmi les jeunes adultes et les travailleurs du sexe. Parmi les 108 infections constatées, près de 30% affectent des travailleurs du sexe. "Nous avons urgemment besoin d'une nouvelle stratégie par laquelle la variole du singe serait intégrée aux programmes de prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles", estime le professeur Placide Mbala-Kingebeni, de l'INRB, l'un des auteurs de l'étude. "Il est important que nous nous concentrions sur des groupes cibles et que l'on évite la stigmatisation à tout prix."

L'Institut de médecine tropicale analyse de près la situation épidémique et regarde avec ses partenaires congolais si une campagne de vaccination peut endiguer ce variant plus agressif. Sans un renforcement du suivi des contacts et sans un recours aux vaccins, l'épidémie pourrait en effet s'étendre, met encore en garde l'Institut d’Anvers.

Anne François, Belga/CC

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