La République Démocratique du Congo reste l'un des pays africains faisant plusieurs cas de patients souffrant du paludisme. Pour trouver de réponse à cette maladie, comme d'autres pays du continent africain, la RDC n'a cessé de se montrer intéressée ces derniers jours par les vaccins antipaludiques du nom de RTS, S/AS01 et R21 Matrix-M validés et recommandés par l'OMS depuis le 02 octobre 2023.

Dans leur communication du 23 février 2014 portant sur la position de la RDC face à l'introduction de ces vaccins sur son territoire, l'Alliance pour le Vaccin (GAVI), l'OMS ainsi que les partenaires, ont fait savoir que la République Démocratique du Congo souhaite tirer des leçons (entre autres les réactions et résultats des vaccins contre le paludisme, Ndlr) des pays pilotes pour procéder à une introduction réussie des vaccins contre la malaria sur l'étendue de son territoire.

"L'OMS, Gavi et ses partenaires soutiennent les pays éligibles dans la mise en place des préparatifs complets visant l'introduction du vaccin antipaludique chez eux. La RDC veut tirer des leçons des pays pilotes pour garantir une introduction réussie sur son territoire", précisent les organisations.

Il y a quelques jours, une délégation constituée d'une équipe médicale de la RDC a participé dans la vaccination contre la malaria dans des communautés du Ghana lors du dernier atelier expérimental sur ces vaccins.

Au départ, le ministère de la santé et certaines organisations pro sanitaires œuvrant au pays, se sont montrés partant pour l'utilisation desdits vaccins dans un premier temps disponibles pour les enfants.

Jean Marie Makuma



Dans une déclaration rendue publique le lundi 19 février 2024, le service de la protection civile de l'Ituri, annonce la contamination de 13 élèves de l’école primaire de la cité de Kpandroma, située à 110 km de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour le coordonnateur provincial de la protection civile, Robert Ndjalonga, il est important de renforcer les services sanitaires afin de limiter la propagation de la peste.

« 13 cas testés positifs à la peste dont 4 garçons et 9 filles ont été signalés lundi parmi les élèves de l’E.P. Kpandroma, dans le groupement Zabu, zone de santé de Rethy, dans le secteur de Walendu Pitsi. Il y a nécessité de renforcer les services sanitaires et autres pour contenir cette épidémie dont les premiers cas pour cette année ont été notifiés depuis le 08 février 2024 », a-t-il fait savoir.

Selon le rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'Afrique subsaharienne serait actuellement la plus touchée au monde avec notamment le Madagascar ( avec 250 à 500 cas recensés par an), la République Démocratique du Congo et l'Ouganda.

Il importe de souligner que la peste est une maladie des rongeurs, transmise particulièrement par le rat, et transmise à l’homme par piqûres de puces de rongeurs infectés. Elle fait partie des maladies actuellement ré-émergentes dans le monde.

Grâce Kenye



La République Démocratique du Congo reste l’un de pays subsahariens composé d’une population majoritairement jeune et dont plusieurs centaines d’enfants naissent par an, selon les données avancées par l’UNICEF dans son enquête menée en 2018 et intitulée ‘’Profil des enfants en RDC, Documents d’information relatifs à la situation des enfants en RDC’’,  une enquête portant à obtenir d'information dressant le profil des enfants au niveau national et dans les 26 provinces du pays.

En septembre 2023, les experts du Programme élargie de vaccination parlaient de ‘’l’un de pays où le taux de sous-vaccination demeurait alarmant, faisant de la RDC le 6è pays au monde en termes d’enfants sous-vaccinés, touchant environ 5,5 millions d'enfants vivant en grande partie dans des zones rurales’’.

Pour justifier la recrudescence de certaines maladies éradicables par la vaccination, au cours de la 39è semaine de 2023, les spécialistes de PEV mettaient également en avant divers obstacles rencontrés par leurs agents, quand ils devraient vacciner les enfants à travers la république. Ils citaient entre autres des problèmes liés au genre ainsi que des convictions religieuses, qui entravent ou retardent les efforts de vaccination, alors que celle-ci représente un rempart essentiel contre de nombreuses maladies infantiles.

Par conséquent, en 2023, l’Alliance pour le vaccin (GAVI) en RDC,  informait que les provinces de Tshopo, Maniema, Kasaï-Oriental, Mongala, Kasaï, Haut Katanga, Sankuru, Sud Kivu, Tshuapa, Mai-Ndombe et Sud-Ubangi à elles seules, représentaient 74 % du nombre total d'enfants-zéro-dose à travers la République Démocratique du Congo et que cela apportait d’infirmités, voire des cas de décès chez bon nombre d’enfants.

Pour épargner les enfants à certaines infirmités physiques ou à certaines pathologies infantiles relatives à certaines maladies aussi virales que bactériennes, les personnels soignants ont toujours conseillé que les parents soumettent leurs enfants à de calendrier vaccinal suivi.

Ainsi donc, dès la naissance, pour renforcer son système immunitaire, lors de ses rendez-vous vaccinaux, l’enfant pourra succinctement recevoir les doses contre la tuberculose (BCG), la poliomyélite (VPO), les infections à pneumocoque, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B, la méningite, les diarrhées, la rougeole et la fièvre jaune et cela, entre 0 et 15 mois.

Globalement, la vaccination est l'administration d'un agent antigénique dans le but de stimuler le système immunitaire d'un organisme vivant afin d'y développer une immunité adaptative contre un agent infectieux. La substance active d'un vaccin est un antigène dont la pathogénicité du porteur est atténuée afin de stimuler les défenses naturelles de l'organisme. Sur un enfant, la vaccination s'effectue par injection sous-cutanée, intramusculaire soit par voie orale.

Jean Marie Makuma



L'épidémie de la conjoctivité virale surinfectée communément appelée « Apolo » sévit dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu et ses environs.

C'est la Division provinciale de la santé (DPS) du Sud-Kivu qui alerte sur la situation dans un communiqué rendu public ce mardi 13 février 2024 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Cette institution publique en charge de la santé précise que les signes oculaires sont notamment « la tuméfaction des paupières, douleur, rougeur, larmoiement, sensation des grains de sable, difficile de fixer la lumière et des sécrétions conjonctivales mucopurulentes ». 

La Division provinciale de la santé du Sud-Kivu invite toute la population à prendre des précautions d'hygiène pour se protéger contre cette épidémie. Elle préconise notamment le lavage des mains dans des écoles, maisons et lieux de travail tout en demandant à la population d'éviter de se serrer les mains et de se frotter les yeux.

Le docteur Deo Ngoma qui signe ce communiqué invite toute personne qui présente ces signes à consulter un ophtalmologue pour une prise en charge.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



À l’occasion de la Journée mondiale de l’épilepsie célébrée chaque 12 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a communiqué quant à certaines situations injustes auxquelles les personnes vivant avec l’épilepsie font face. L’agence onusienne a dénoncé d’importantes stigmatisations et discriminations que subissent ceux qui sont atteints par cette maladie qui provient d’un trouble neurologique provoquant des crises soudaines et imprévisibles dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau.

« De nombreuses personnes vivant avec l’épilepsie sont victimes de stigmatisation et de discrimination en raison d’idées fausses ou des mythes », dit l’OMS.

L’agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.  A ces jours, jusqu’à 70% des personnes atteintes d’épilepsie peuvent vivre sans crises.

Interrogée au sujet de cette maladie, docteur Sylvie Ntumba, du Centre neuro-psycho-pathologique à l’hôpital Biamba Marie Mutombo, a affirmé qu'en neurologie, bon nombre de patients luttent contre la maladie.

« Dans une période d’une année, sur 500 personnes consultées, plus de 300 patients souffrent d’épilepsie. Beaucoup de responsables des malades croient en d’effets dus à la sorcellerie. Quelques personnes perdent leur emploi à cause de l’épilepsie. Et pourtant, c’est l’une des maladies prenables en neurologie », insiste-elle.

Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives.

Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques (par exemple des fractures ou des hématomes dus aux crises), et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale.

Jean-Marie Makuma



L’épidémie de choléra a fait 14 morts sur les 144 cas monitorés, en une semaine, au Centre d’instruction militaire de Mura, à Likasi (Haut-Katanga).

Le commandant de la XXIIe région militaire, général Eddy Kapend l’a affirmé, mardi 6 février, en marge de sa rencontre avec une délégation de l’UNICEF bureau de Lubumbashi.

Cet officier des FARDC a assuré que cette épidémie est en train d’être maitrisée dans ce centre de formation militaire avec l’appui notamment de cette agence du système de l’ONU.

« Il y a 72 heures, les effectifs des patients s’élèvent à exactement 144 qui sont contenus par les soins. Nous avons connu 14 décès, on a sauvé énormément des malades qui sont rentrés dans les rangs. C’est une occasion pour moi de remercier l’UNICEF et les efforts qu’ils ont consentis parce que ça nous a permis de sauver la vie de plusieurs hommes chez nous dans le centre d’instruction de Mura », a souligné général général Eddy Kapend.

Il a regretté que les enfants soient tombes maladies pendant qu’ils sont venus au centre pour apprendre à servir la République, loin de leurs familles, soient tombés à cause d’une maladie.

Pour Eddy Kapend, cette maladie est due notamment à l’insalubrité dans le camp militaire Mura, où il y a beaucoup de concentration.

« C’était très, très dur pour nous même en tant que chef de la juridiction militaire et pour les parents qui ont perdu les enfants et donc l’apport de l’Unicef est pour nous quelque  chose de très, très d’important, l’occasion pour moi de remercier ce système des Nations Unies et de continuer à compter sur leur appui dans toutes les conditions que cela sera nécessaire », a-t-il ajoute. 

radiookapi.net/CC



Au total, 65 cas recensés dont 1 décès ont été signalés dans les zones de santé de Bunkeya, Fungurume et de Lualaba depuis le début de cette année 2024.

Ces statistiques ont été livrées ce samedi 20 janvier 2024 à 7SUR7.CD, par le chef de division de la santé du Lualaba. Selon le docteur Francis Kambol, c'est la zone de santé de Bunkeya qui a été la plus touchée par cette épidémie. 

"Jusque-là, l'épidémie est confirmée dans trois zones de santé : Bunkeya, Fungurume et Lualaba. Nous avons les cas suspects à Manika et hier, nous avons eu un cas suspect à Dilala. Pour Manika et Dilala, nous attendons les résultats. Les premiers échantillons de Manika et Dilala étaient négatifs.  Pour cette année, on est déjà à 65 cas et le gros des cas c'est à Fungurume avec 47 dont 1 décès", a dit le docteur Francis Kambol. 

À en croire ce dernier, le gouvernement provincial a déjà mis des moyens pour pouvoir contenir cette épidémie. 

"L'État a déjà mis des moyens notamment un centre de traitement de choléra et les unités de traitement de choléra. Des médicaments sont déjà achetés. Tout est prêt et la prise en charge est gratuite. Tous les cas sont pris en charge gratuitement", a-t-il ajouté.

Le docteur Francis Kambol a appelé la population de cette province au respect "scrupuleux" des mesures d'hygiène pour lutter contre le choléra. 

Pour rappel, en l'espace de trois mois, 500 cas de choléra ont été recensés au Lualaba, ont révélé les autorités sanitaires. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



En République démocratique du Congo (RDC), plus précisément à Kinshasa la capitale, la conjonctivite dit "Appolo" atteint plus d'une personne et la plus part d'entre elles se camouflent derrière des lunettes de soleil peu importe le climat. Dans une interview accordée à la rédaction d'opinion-info.cd ce vendredi 15 décembre, le Docteur Nice Musangu dévoile quelques gestes de précaution. 

Ce docteur généraliste recommande vivement à la population de ne plus se saluer en se serrant les mains; au cas contraire, il préconise le nettoiement immédiat des mains à l'aide du savon. 

"Évitez de vous frotter régulièrement les yeux; lavez-vous les mains plusieurs fois par jour comme au plus fort de COVID ; désinfectez-vous les mains plusieurs fois par jour avec de l'alcool.", a-t-il conseillé.

À titre d'information, la conjonctivite est une inflammation ou infection de la membrane externe du globe oculaire et de l'intérieur de la paupière. Elle est une irritation ou une inflammation de la conjonctive, qui couvre le blanc de l'œil. Elle peut être causée par des allergies, ou par une infection d'origine bactérienne ou virale. La conjonctivite peut être extrêmement contagieuse, et se transmet par contact avec les sécrétions de l'œil d'une personne infectée.

Ben Dongoko 

Page 12 of 30

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles