Le directeur de cabinet a.i. du Premier Ministre, Valérie Mukasa Mwanabute a présidé ce vendredi 14 janvier à la primature, la réunion de la grande commission d’harmonisation des vues pour valider les différents projets de décret portant création des structures d’appui à la mise en œuvre de la couverture santé universelle.

Ces projets de décret, une fois validés, permettront la mise en place de 5 structures importantes à savoir : l’autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle, le Fonds de solidarité de la santé, le Fonds de promotion de la santé, l’Institut national de santé publique et enfin l’Agence nationale d’ingénierie unique de l’information et de l’informatique de santé.

Dans son mot d’ouverture de cette réunion, le Directeur de Cabinet a.i du Premier Ministre a tenu à rappeler la nécessité de ces assises qui vise la mise en place du programme de la couverture de santé universelle.

« Sur pied de l’ordonnance numéro 21/032 du 1er juin 2021, portant création, organisation et fonctionnement du Conseil national de la couverture santé universelle et conformément à la feuille de route de la mise en œuvre qui prévoit le démarrage effectif des activités de la couverture santé universelle en RDC en janvier 2022, son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement est appelé à créer par décret, cinq structures d’appui à la mise en œuvre de la couverture santé universelle. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les travaux de cette grande commission. Cette commission a été précédée par la commission juridique mise en place par le coordonnateur du comité technique de coordination. Je tiens à saluer ici la qualité du travail abattu par la commission juridique qui a été conduite par Monsieur le Secrétaire Général à la Primature avec l’appui de Monsieur le Secrétaire Général au Plan », a déclaré Monsieur Valérie Mukasa Mwanabute.

Le Directeur de cabinet du Premier Ministre dit, par ailleurs, rester persuadé que les discussions et échanges qui vont suivre tout au long de cette grande commission permettront d’harmoniser les vues sur fond d’un consensus en vue d’une appropriation par toutes les parties prenantes.

Signalons que le Secrétaire Général à la primature, plusieurs experts notamment ceux venus du cabinet du Premier Ministre, ceux du ministère du Plan, du ministère du travail et prévoyance sociale et d’autres services de l’État font partie de cette grande commission d’harmonisation.

Bernard Mpoyi



Le coordonnateur de la riposte contre le Covid-19, le Docteur Jean-Jacques Muyembe a fait le point mercredi 12 janvier, sur l'évolution de la pandémie en République Démocratique du Congo depuis l’avènement de la quatrième vague. Il a fait savoir que le variant Omicron est devenu le variant dominant en RDC, et il a noté aussi une simultanéité des cas à Kinshasa et dans les provinces. Ce qui n'était pas le cas lors des précédentes vagues connues au pays.

"Le variant Omicron devient le variant vraiment dominant. D'après les informations que j'ai reçues de Goma, le variant Omicron est déjà le variant dominant au Nord-Kivu. Au total depuis le début de cette vague, nous avons 21.113 cas dont 11227 notifiés pour la ville province de Kinshasa et 9860 par les autres provinces, donc ce qui fait que nous pouvons dire 53% des cas sont notifiés à Kinshasa et le reste par les provinces. C'est la première fois que nous voyons que l'épidémie progresse presque de façon simultanée entre Kinshasa et les provinces. Donc lors de la première vague c'était Kinshasa et quand le nombre de cas a commencé à diminuer à Kinshasa, on voyait une élévation de nombre des cas en provinces mais cette fois-ci c'est presque simultanée. Nous avons suivi et nous continuons à suivre les statistiques et le pic a été déjà atteint et maintenant nous voyons que le nombre des cas commence à fléchir progressivement et le pic a été très rapide causé par le variant Omicron", a expliqué Jean-Jacques Muyembe au cours de la conférence de presse.

Pour maintenir la baisse des cas, le virologue congolais a insisté sur l'observance scrupuleuse des gestes barrières pour éviter l'augmentation des cas Covid-19. Au-delà des gestes barrières, il a recommandé également le vaccin.

"Nous pensons que cela va être un exercice très important pour nous afin de continuer à observer les gestes barrières et continuer également la vaccination. Un relâchement dans ces deux domaines peut vraiment nous coûter cher et nous ne savons pas si à la fin de ce variant Omicron il y aura un autre variant qui va apparaître. Le port correct des masques est vraiment important et également se faire vacciner", a-t-il recommandé.

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda a annoncé officiellement le 13 décembre 2021, la circulation du variant Omicron de la pandémie à Covid-19, qui marque la quatrième vague de la maladie en RDC. Il a justifié cette situation par la circulation exponentielle du virus dans le pays. Cependant, malgré l'augmentation des cas, le taux de létalité reste stable et la prise en charge est assurée de manière efficace dans les centres de traitement Covid-19.

Clément Muamba



Vital Kamerhe a quitté Kinshasa ce lundi 03/01/2021 à bord d’un avion médicalisé immatriculé 9H-GRS pour des soins appropriés à l’étranger, (Sources concordantes)

Selon nos informations, le jet privé de la compagnie Harmony Jets (Malta) immatriculé 9H-GRS vient d’atterrir à Bruxelles (Belgique) à 222h55 heure locale, en provenance de Kinshasa, sans pour autant avoir la certitude si le président de l’Union Nationale pour le Congo Vital Kamerhe et son épouse Hamida Kamerhe serait bien abord.

Agé de 62 ans, Vital Kamerhe, avait été condamné en avril 2020 à 20 ans de prison, pour détournement de près de 50 millions de dollars. Un fonds alloué à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, dans le cadre d’un programme qui devait être lancé tout au début du mandat du président Félix Tshisekedi, dont Vital Kamerhe fut l’un des principaux soutien, lors de l’élection présidentielle de décembre 2018.

Jusqu’à ce moment aucune communication officielle de la part du gouvernement de la RDC ou du bureau politique de l’UNC ne  confirme l’information.

il sied de rappeler que le lundi (06.12.2021), la Cour de cassation avait accordé à Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi une mise en liberté provisoire sous caution.

L’INTERVIEW.CD/CC



 Jean-Jacques Mbungani, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a informé vendredi le gouvernement de la décision du Comité de Conjoncture Économique dont la réunion du 15 décembre dernier a chargé le Ministre des Finances de retracer la destination des fonds Covid-19 payés par les bénéficiaires des certificats PCR délivrés après les tests PCR Covid-19 voyage.

« Il a été également question des certificats PCR qui sont délivré, de vérifier la régularité de la délivrance de ces certificats. En ce qui concerne les frais COVID, le comité de conjoncture a chargé le Ministre des Finances de chercher à comprendre la déstination des fonds qui sont payés par les bénéficiaires du PCR », avait souligné Christian Mwando Nsimba, à l’issue de la réunion du comité de conjoncture économique.

Pour sa part, Jean-Jacques Mbungani a préconisé la mise en place d’une Commission ad hoc sous la supervision du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention afin de s’y atteler.

En octobre 2021 déjà, une étude du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) présenté déjà un tableau sombre de la gestion des fonds liés à al Covid-19.  Sur 363 millions de dollars alloués en avril 2020 par le FMI pour atténuer les effets de la pandémie, "le gouvernement n'a pu publier sur le site du ministère de la Santé qu'une quarantaine de documents justifiant l'utilisation de seulement 6 millions de dollars". 

Le rapport épinglait également des "abus présumés de gestion financière" concernant "la surfacturation et l'opacité dans la gestion des revenus des tests voyageurs" ou encore le "business des primes". 

actualite.cd/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi a présidé vendredi 24 décembre, la trente-quatrième réunion du conseil des ministres. Dans sa communication, le Chef de l’État est revenu sur la problématique de la mise en œuvre de la couverture santé universelle (CSU) dont le démarrage effectif est prévu en 2022.

Dans cette perspective, le Président Tshisekedi a rappelé avoir chargé le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde de rendre opérationnels les instruments de facilitation de sa mise en œuvre, conformément au plan stratégique national adopté par le comité de pilotage, par la signature des actes réglementaires devant les instituer.

Parmi ces instruments, il y a entre-autres la mise sur pied de l’Autorité de Régulation de la Couverture Santé Universelle.

Outre cet instrument, le compte rendu du conseil des ministres signé par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya mentionne aussi la mise en œuvre du Fonds de Solidarité pour la Santé, du Fonds de Promotion pour la Santé, de l’Institut National de Santé Publique, de l’Agence Nationale d’Ingénierie et d’Informatique de la Santé (ADCIS).

Par ailleurs ajoute le porte-parole du gouvernement, le Chef de l’Etat a tenu aussi à souligner que lors de la 31ème réunion du Conseil des Ministres du 03 décembre 2021, comme à la première réunion du comité de pilotage présidée le 07 décembre 2021 et, plus récemment dans son adresse à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, il avait
décrété la Couverture Santé Universelle comme une « cause nationale » pour ce qu’elle représente pour la population Congolaise.

Par la couverture santé universelle, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi est déterminé à réduire les coûts des produits et services de santé et faciliter l’accès aux soins de santé de qualité à tout le monde.

Carmel NDEO



L’association des jeunes pour le développement Intégré-Kalundu (AJEDI-KA) a récolté mercredi 22 décembre une quantité importante de poissons tilapia au quartier Nyangara Kilomoni, dans la périphérie nord de la ville d’Uvira. Il s’agit d’un projet inscrit dans le cadre d’appui à la réintégration socioéconomique des 150 bénéficiaires parmi lesquels des ex-combattants démobilisés, des jeunes à risque et des femmes vulnérables. 

Le projet a consisté à faire l’élevage des poissons par cages flottantes au niveau des marais de Nyangara. 45 000 alevins ont été semés au mois d’avril dernier en raison de 1 500 dans chacune des 30 cages posées dans les eaux douces de Nyangara. 

En dépit de pertes enregistrées au cours du projet, le résultat atteint ce jour n’a pas déçu. Certains poissons ont atteint 400 grammes. Un bilan salué par Mosi Bakari, compté aussi parmi les jeunes à risque bénéficiaires du projet : 

« Nous avons récolté des tilapias. Ce projet va nous aider avec nos familles, et à beaucoup de chose. Ça va aider aussi les jeunes dépourvus de travail, les jeunes délaissés et des vies qui sont en difficultés dans la rue. » 

Il a fallu sept mois de dur labeur, de fois au sacrifice des moyens de bord pour réussir ce projet pilote à Uvira. 

« Ces bénéficiaires doivent absolument, impérativement pérenniser ce projet. L’argent qu’on va récolter jusqu’à la fin de la récolte des poissons servira à pouvoir encore acheter les alevins, acheter les aliments concentrés et permettre aussi à assurer la sécurité de ce projet sur le site. Aux autres combattants qui sont encore très actifs dans les groupes armés, nous leur demandons avec un cœur ouvert de quitter la brousse et regagner la communauté pour appuyer le nouveau programme qui est déjà en cours », le directeur exécutif de l’AJEDI-KA, Simon Kangeta. 

La MONUSCO a financé ce projet à hauteur de 50 000 USD dans le cadre de la réduction de violence communautaire CVR. 

radiookapi.net/CC



Le Pr. Lucien Kimuni, expert en maïsiculture, a, au cours d’un entretien mardi 14 décembre dernier à Lubumbashi avec l’ACP, invité les fermiers de cette filière à utiliser les variétés améliorées en vue de lutter contre les aléas climatiques.

Selon lui, la culture du maïs a besoin d’un ou de deux millimètres d’eau par jour pour bien croître, avant de préciser que cette demande en eau augmente autour de trois à cinq millimètres d’eau vers la floraison.

Le Pr. Kimuni a indiqué les carences en pluie constatées en ce début de la campagne agricole risqueraient de conduire à la sécheresse des feuilles par ricochet, à une perte de l’investissement.

Il a proposé, à cet effet, le recours à l’utilisation des variétés améliorées susceptibles à lutter contre les stresses hydriques et des pratiques culturales idoines, en vue de bien gérer l’eau souterraine.

Le reboisement serait aussi une alternative à long terme qui contribuerait à cette fin, a-t-il ajouté.

Le gouvernement provincial appelé à bien gérer les réserves stratégiques en maïs

Le professeur ordinaire Mylor Ngoy Shutcha a appelé le gouvernement provincial a bien gérer les réserves stratégiques en maïs, en vue de lutter contre la pénurie qui s’annonce déjà.

L’expert en biodiversité prédit une pénurie en maïs au regard du diagnostic en ce qui concerne les données météorologiques pour cette campagne agricole à Lubumbashi.

En effet, les quatre stations météorologiques exerçant dans le Haut-Katanga annoncent une reprise des pluies vers Javier et février.

Le professeur Mylor Ngoy Shutcha a fait savoir qu’une grande partie des fermiers de la filière maïs avaient déjà semés précocement. Dans cette condition leurs champs seront voués à l’échec suite à la perturbation climatique et que la pénurie en maïs aura bel et bien lieu.

Il a souligné la nécessité de la part du gouvernement provincial d’une part à bien gérer les stocks de la réserve stratégique du maïs et d’autre part à promouvoir la reforestation couplée à des politiques d’accompagnement chez les petits planteurs en vue de lutter contre ces éventuels aléas.

Raymond Okeseleke



La plupart des personnes touchées sont testées négatives à la Covid-19. Selon l’Objectif, une maladie a frappé presque tout le monde. Les Kinois se posent moult questions, cherchant à savoir s’il s’agit d’une épidémie, d’un virus ou d’une maladie endémique.

Les symptômes de cette maladie sont la grippe et la fièvre qui fait partie également des symptômes de la pandémie du Covid. Quelle est donc cette maladie ? Fort heureusement que cette maladie n’est pas mortelle. Mais plutôt, elle dérange la quiétude et crée des dépenses inattendues chez les paisibles citoyens alors les fêtes de fin d’année pointent déjà à l’horizon.

La balle est du côté du ministère de la Santé pour préciser à la population de quelle maladie il s’agit exactement. Bien entendu avec l’origine et les causes, le traitement et les précautions à prendre pour l’éviter.

Les médecins appellent les personnes touchées à aller consulter le plus tôt possible dans un centre hospitalier capable d’établir un diagnostic fiable, afin de recevoir le traitement approprié. « Je demande seulement, en cas des signes, d’aller dans un centre où on dépiste le coronavirus comme c’est le cas dans mon centre hospitalier Vijana, à Ngaliema aussi bien qu’à St Joseph.

Allez-vous faire dépister, » conseille le docteur Kalombo Chayli, interrogé par nos confrères de Radio Okapi. « C’est gratuit. Cela vous permettra d’éviter le pire qui peut vous arriver ». Voilà qui va davantage occuper l’esprit des responsables sanitaires congolais.

Après une belle victoire contre la 11ème épidémie d’Ebola dans le pays, officiellement terminée depuis le mois de novembre, la RDC doit désormais se battre contre un Covid-19 en pleine recrudescence, mais aussi contre la rougeole, qui revient en force dans le nord-ouest. Autant d’urgences sanitaires qui mettent à mal le système hospitalier.

“Pour une personne déjà atteinte par une grippe, il faut cependant être dans des endroits aérés, éternué dans un mouchoir ou sur le coude, laver ses mains au minimum au savon pour ne pas contaminer d’autres personnes’’, indique une femme.

Il sied de rappeler qu’en décembre 2020, une épidémie similaire de grippe s’est manifesté à Kinshasa en pleine pandémie de Coronavirus, peut-on parler d’une grippe saisonnière ? Seuls les experts en Santé Publique peuvent nous éclaircir.

Raymond Okeseleke

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