L’épidémie de la rougeole refait surface dans la province du Kasaï-Oriental. Elle a été déclarée dans la zone de santé de Miabi, le mardi 08 février 2022. 

Le ministre provincial de la santé au Kasaï-Oriental, docteur Célestin Kadima Lufuluabo qui l'a confirmé, indique qu'au total 7 cas sur 22 suspects de cette épidémie ont été enregistrés dans la zone de santé de Miabi.

« 22 cas suspects sont recensés dans la zone de santé de Miabi, au sein de la population infantile dont 9 premiers échantillons prélevés et envoyés au laboratoire de l’INRB à Kinshasa qui a confirmé 7 cas positifs de rougeole. Face à cette situation, le gouvernement Provincial à travers son ministère en charge de la Santé déclare à partir de ce jour, une épidémie de la rougeole dans la zone de Miabi », a-t-il déclaré.

Le ministre provincial de la santé a par ailleurs rassuré que toutes les dispositions sont prises pour éradiquer cette épidéme.

« Les services techniques de la Division provinciale de la santé ainsi que tous nos partenaires techniques et financiers sont déjà sur terrain. J’invite la population de la zone de santé de Miabi en particulier, celle de la province du Kasaï-Oriental en général, au respect des mesures d’hygiène et de prévention, du calendrier vaccinal et à se présenter au centre de santé le plus proche si l’enfant présente les signes évocateurs ci-après : la fièvre, la diarrhée, et les éruptions cutanées », a-t-il exhorté.

Signalons en outre que la province du Kasaï-Oriental n’avait enregistré aucun cas de rougeole en 2021.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi



Le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention, est favorable à la levée du couvre-feu, mesure instaurée dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 en République démocratique du Congo.

Au cours d'une conférence de presse ce samedi 05 février à Kinshasa, le ministre de la Santé, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a dit avoir proposé à la Task force présidentielle la levée du couvre-feu au pays. Pour justifier cette proposition, le numéro un de la Santé publique en RD Congo a évoqué la  "forte" régression de la maladie à Coronavirus.

"Le couvre-feu était la manière la plus efficace pour diminuer les contacts entre les gens, diminuer les heures de contacts. Vu que maintenant la maladie a fortement régressé, le virus circule moins, nous avons levé l'option de proposer à la Task force présidentielle de lever le couvre-feu", a déclaré le ministre de la Santé. 

Depuis la proclamation de la maladie à Coronavirus le 10 mars 2020, a-t-il précisé, la RDC compte au total 85.685 cas confirmés dont 1.310 décès. 

Pour combattre cette maladie, le docteur Mbungani a insisté sur le respect des mesures barrières et la vaccination. Actuellement, la RDC dispose de 38.276 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin et 224.958 complètement vaccinées, selon le ministre de la Santé. Cela, a-t-il martelé, démontre que le pays est loin d'atteindre l'objectif de vacciner 56.000.000 personnes d'ici 2023. 

Le couvre-feu a été instauré en RD Congo depuis le 18 décembre 2020 par le président de la République, Félix Tshisekedi. Au départ de 22 heures à 05 heures, il est ramené aujourd'hui à 23 heures jusque 05 heures du matin. L'objectif est de limiter les contacts entre personnes pour freiner la circulation du Coronavirus au pays. 

Prince Mayiro

 


La province du Haut Katanga compte encore plusieurs foyers de lèpre dans différentes zones de santé, selon le ministre provincial de la santé, Joseph Sambi Bulanda qui l’affirmé dimanche 30 janvier, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la lèpre.

« D’importants foyers de transmission de la lèpre persistent notamment dans les zones de santé de Kafubu Mitwaba Mufunga Sampwe, Kilwa, Pweto, Sakania, Lukafu, Kapolowe, Lukafu, Kapolowe, Kasenga et Kashobwe. Les zones de santés urbaines de Lubumbashi et de Likasi ne sont pas épargnées », a déclaré, Joseph Sambi Bulanda.

Il a invité toute la population à bannir la stigmatisation et la discrimination de ceux qui souffrent de cette maladie.  Il sollicite notamment la mobilisation de toute la communauté pour le dépistage et le traitement précoce de la lèpre afin d’éviter le pire de ses conséquences dont l’infirmité.

« Notre pays s’est engagé dans la vision de la stratégie mondiale de lutte contre la lèpre pour la période 2021-2030 vers zéro lèpre accès sur l’interruption des chaines de transmission de la maladie, sur les questions d’équité et de justice sociale mettant l’accent sur l’inclusion des personnes atteintes de lèpre, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination. A cette occasion, j’invite l’ensemble de notre population à prendre conscience de l’existence de cette maladie invalidante au sein de nos communautés », a renchérit le ministre de la santé de la province du Haut-Katanga.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’Etat  a appelé le comité technique de riposte contre la COVID-19, en collaboration avec la Task force présidentielle, à se réunir dans un meilleur délai afin de réfléchir pour une levée progressive du couvre-feu en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Felix Tshisekedi a donné cette directive vendredi 28 janvier dernier lors du conseil des ministres à Kinshasa, rapporte l’agence congolaise de presse qui cite le compte rendu de cette réunion, lu par le ministre de la communication et médias à la télévision nationale.

radiookapi.net/CC



Vingt-deux provinces sur les 26 que compte la RDC sont exposées à la maladie du sommeil.  D’où l’importance d’intensifier des campagnes de sensibilisation et de mobiliser les financements pour améliorer l’accès aux outils de dépistage et de soins pour les communautés les plus affectées, indiquent les autorités sanitaires.  

Ces statistiques ont été données le 30 janvier, à l’occasion de la commémore la journée mondiale des maladies tropicales négligées dont la trypanosomiase humaine africaine ou la maladie du sommeil. Cette commémoration coïncide également avec l’anniversaire de la journée nationale de la maladie du sommeil. Cette année, l’accent est mis sur la sensibilisation et l’accès aux soins.   

Selon l’OMS, 5,6 millions de personnes sont exposées à un risque élevé d’infection à cette maladie. Et la RDC notifie, à elle seule, près de 85% des cas en Afrique.  

Et en 2021, le pays a enregistré 387 cas.  Au regard de ces statistiques, l’élimination de la maladie du sommeil en RDC demeure un défi majeur.  Mais il est vrai que ces dernières années, des progrès ont permis des avancées thérapeutiques, notamment l’administration depuis janvier 2020, du fexinidazole, un nouveau traitement efficace par voie orale, agissant à toutes les phases de la maladie.  

La trypanosomiase humaine africaine appelée également maladie du sommeil, est l'une des maladies tropicales les plus négligées au monde. Elle est transmise par un vecteur, la mouche tsétsé et est généralement mortelle en l’absence de traitement.

radiookapi.net/CC



Au cours d’une matinée scientifique organisée par sa fondation, le chercheur Jérôme Munyangi a présenté, samedi 15 janvier à Kindu chef lieu de la province du Maniema son protocole Articovid à base de la tisane de l’Artemisia dans la lutte contre le coronavirus devant la communauté scientifique.

A cette occasion, le Dr Munyangi a expliqué aux participants des évidences cliniques et biologiques de l’Articovid dans la prise en charge de l’infection à Covid-19 » en RDC et au Maniema. Il a également expliqué les difficultés rencontrées entant que chercheur notamment, le fait d’être accepté par les prestataires.

« La grande crainte pour nous chercheur c’est d’être accepté par des prestataires, par des paires et là nous parlons le même langage, nous nous sommes compris ; bien-sûr il y a un grand pas qui a été fait, mais il y a encore des choses qui restent à réaliser pour que la santé de tous les maniemiens et les congolais soit la priorité de notre recherche », a expliqué Dr Munyangi cité par la radio onusienne.

Plébiscité en grande pompe lors de la déclaration officielle de la pandémie de coronavirus en République Démocratique du Congo en mars 2020, l’homme de « Artemisia » était devenu aphone.

La dernière fois qu’il s’était exprimé en public c’était le 22 décembre 2020 au Maniema où Il y était envoyé par le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) afin de « redynamiser les activités du parti du président Félix Antoine Tshisekedi cette partie du pays.

Carmel NDEO

 


Le directeur de cabinet a.i. du Premier Ministre, Valérie Mukasa Mwanabute a présidé ce vendredi 14 janvier à la primature, la réunion de la grande commission d’harmonisation des vues pour valider les différents projets de décret portant création des structures d’appui à la mise en œuvre de la couverture santé universelle.

Ces projets de décret, une fois validés, permettront la mise en place de 5 structures importantes à savoir : l’autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle, le Fonds de solidarité de la santé, le Fonds de promotion de la santé, l’Institut national de santé publique et enfin l’Agence nationale d’ingénierie unique de l’information et de l’informatique de santé.

Dans son mot d’ouverture de cette réunion, le Directeur de Cabinet a.i du Premier Ministre a tenu à rappeler la nécessité de ces assises qui vise la mise en place du programme de la couverture de santé universelle.

« Sur pied de l’ordonnance numéro 21/032 du 1er juin 2021, portant création, organisation et fonctionnement du Conseil national de la couverture santé universelle et conformément à la feuille de route de la mise en œuvre qui prévoit le démarrage effectif des activités de la couverture santé universelle en RDC en janvier 2022, son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement est appelé à créer par décret, cinq structures d’appui à la mise en œuvre de la couverture santé universelle. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les travaux de cette grande commission. Cette commission a été précédée par la commission juridique mise en place par le coordonnateur du comité technique de coordination. Je tiens à saluer ici la qualité du travail abattu par la commission juridique qui a été conduite par Monsieur le Secrétaire Général à la Primature avec l’appui de Monsieur le Secrétaire Général au Plan », a déclaré Monsieur Valérie Mukasa Mwanabute.

Le Directeur de cabinet du Premier Ministre dit, par ailleurs, rester persuadé que les discussions et échanges qui vont suivre tout au long de cette grande commission permettront d’harmoniser les vues sur fond d’un consensus en vue d’une appropriation par toutes les parties prenantes.

Signalons que le Secrétaire Général à la primature, plusieurs experts notamment ceux venus du cabinet du Premier Ministre, ceux du ministère du Plan, du ministère du travail et prévoyance sociale et d’autres services de l’État font partie de cette grande commission d’harmonisation.

Bernard Mpoyi



Le coordonnateur de la riposte contre le Covid-19, le Docteur Jean-Jacques Muyembe a fait le point mercredi 12 janvier, sur l'évolution de la pandémie en République Démocratique du Congo depuis l’avènement de la quatrième vague. Il a fait savoir que le variant Omicron est devenu le variant dominant en RDC, et il a noté aussi une simultanéité des cas à Kinshasa et dans les provinces. Ce qui n'était pas le cas lors des précédentes vagues connues au pays.

"Le variant Omicron devient le variant vraiment dominant. D'après les informations que j'ai reçues de Goma, le variant Omicron est déjà le variant dominant au Nord-Kivu. Au total depuis le début de cette vague, nous avons 21.113 cas dont 11227 notifiés pour la ville province de Kinshasa et 9860 par les autres provinces, donc ce qui fait que nous pouvons dire 53% des cas sont notifiés à Kinshasa et le reste par les provinces. C'est la première fois que nous voyons que l'épidémie progresse presque de façon simultanée entre Kinshasa et les provinces. Donc lors de la première vague c'était Kinshasa et quand le nombre de cas a commencé à diminuer à Kinshasa, on voyait une élévation de nombre des cas en provinces mais cette fois-ci c'est presque simultanée. Nous avons suivi et nous continuons à suivre les statistiques et le pic a été déjà atteint et maintenant nous voyons que le nombre des cas commence à fléchir progressivement et le pic a été très rapide causé par le variant Omicron", a expliqué Jean-Jacques Muyembe au cours de la conférence de presse.

Pour maintenir la baisse des cas, le virologue congolais a insisté sur l'observance scrupuleuse des gestes barrières pour éviter l'augmentation des cas Covid-19. Au-delà des gestes barrières, il a recommandé également le vaccin.

"Nous pensons que cela va être un exercice très important pour nous afin de continuer à observer les gestes barrières et continuer également la vaccination. Un relâchement dans ces deux domaines peut vraiment nous coûter cher et nous ne savons pas si à la fin de ce variant Omicron il y aura un autre variant qui va apparaître. Le port correct des masques est vraiment important et également se faire vacciner", a-t-il recommandé.

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda a annoncé officiellement le 13 décembre 2021, la circulation du variant Omicron de la pandémie à Covid-19, qui marque la quatrième vague de la maladie en RDC. Il a justifié cette situation par la circulation exponentielle du virus dans le pays. Cependant, malgré l'augmentation des cas, le taux de létalité reste stable et la prise en charge est assurée de manière efficace dans les centres de traitement Covid-19.

Clément Muamba

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