La zone de santé de Beni, qui fait face à la 13e épidémie de la maladie à virus Ebola depuis le 8 octobre dernier, n’a enregistré « aucun nouveau cas », depuis neuf jours.  Le médecin chef de zone de Beni a salué lundi 8 novembre le travail des équipes de terrain qui, selon lui, font les efforts pour qu’il n’y ait pas une « explosion de cas ».  

Le médecin chef de zone de Beni, Dr Michel Tosalisana, appelle la population à signaler aux équipes de riposte tout cas suspect : 

« Quand il y a des mouvements des population, le suivi peut poser des problèmes. Ça, c’est parmi les défis auxquels nous sommes confrontés. Mais c’est ici l’occasion de louer la bravoure de l’équipe sur terrain parce que grâce à la collaboration au travers les relais communautaires à la base. Ils peuvent nous dire que, tel s’est déplacé pour tel endroit, et rapidement on partage les coordonnées avec les zones de santé voisines ». 

Il souhaite qu’il y a ans la zone de surveillance épidémiologique aussi la gestion des points de contrôle et points d’entrée.  

« On est en train d’essayer de faire un peu le travail en synergie, et on parvient à entrer en contact avec certains déplacés qui reviennent qui reviennent où qu’on ramène. Et je crois de ce côté-là aussi, les choses se passent plutôt bien », a-t-il poursuivi.  

Mais ce n’est pas facile, a reconnu Dr Michel Tosalisana, « c’est grâce à la bravoure et la collaboration des différents intervenants sur terrain. Et pour dire que, plus tôt qu’on se rapproche des prestataires, on a la chance d’être sauvé ».

radiookapi.net/CC

 


La campagne de vaccination contre le covid-19 a été relancée au Sud-Ubangi après la réception de 7.000 doses des vaccins : Pfizer, Johnson and Johnson et Moderna dans cette province, située au nord-ouest de la République démocratique du Congo.

C'est le docteur Bienvenu Mangonza, médecin chef de la division provinciale de la santé du Sud-Ubangi qui l'a annoncé le samedi 06 novembre dernier à la faveur d'un point de presse animé à Gemena, capitale de la province précitée au nom du ministre provincial en charge de la santé, Malachie Adugbia en mission.

« Nous sommes dans la joie d'annoncer à la population de la province [du Sud-Ubangi, ndlr] la réception ce jour des vaccins contre [le, ndlr] covid-19 (...)Les scientifiques nous recommandent aujourd'hui la vaccination qui demeure une alternative plus efficace en terme de prévention pour faire face au covid-19. En effet, là où les populations ont été vaccinées jusqu'à 70%, l'observation de ces mesures combinées à la vaccination offrira une meilleure protection contre la contamination et la propagation de la maladie », a-t-il déclaré.

S'agissant des personnes qui ont déjà reçu leur première dose à travers le vaccin Astrazeneca, ce professionnel de santé précise que des études seront menées pour voir quel type de vaccin sera compatible parmi les trois à savoir : Pfizer, Johnson and Johnson et Moderna pour qu'elles puissent prendre.

Cette nouvelle campagne de vaccination contre le covid-19 en province du Sud-Ubangi prendra au total 1 mois, indique notre source.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



Sur les 3 300 cartons de jus Cérès de pomme détruits au Centre d’Enfouissement Technique de Mpasa, dans la périphérie de Kinshasa, aucun n'a été mis sur le marché congolais. La société IMEXCO, importatrice de cette marque, précise que seul le lot de Jus Cérès de pomme conditionné entre le 14 au 30 juin 2021 (selon la COMESA) a été déclaré "impropre" à la consommation parce que contenant une dose élevée de la patuline, une mycotoxine. Et aucun de ce jus ne se retrouve sur le marché congolais.

Alerté par les fabricants, M. Jaurès Ndjeke Gatungo, coordonnateur de la Compagnie Import-Export (IMEXCO) dit avoir, écrit bien avant aux services compétents de la ville de Kinshasa afin de procéder à la destruction de ce lot de jus Cérès de pomme. Chose faite. 

« Les fabricants nous a alerté depuis le 13 octobre pour dire qu’il y avait un lot des jus de pomme dans lequel, il y avait patuline. Ces jus à problèmes sont ceux conditionnés du 14 juin au 30 juin. Alors, nous avons vérifié sur nos stocks ce lot pour le détruire. Aucun carton de ces jus a été mis sur les marchés. Nous avons détruit 3 300 cartons avec les services compétents de l’Etat », précise M. Jaurès Ndjeke Gatungo.

Un acte qu'il qualifie de salutaire pour la population congolaise.

« Il ne s’agit pas d’une perte mais plutôt de la protection de la population. Nous avons bien voulu qu’on puisse procéder à la destruction de ce jus pour éviter que la population prenne le mauvais jus. Nous savons que Kinshasa aime bien son jus », dit-il.

Le fournisseur de Jus Cérès, Pionner Foods basé en Afrique du Sud, avait alerté bien avant ses partenaires dont IMEXCO, comme indique leur courriel.

"Suite à des tests standard internes et à l'engagement avec l'un de nos fournisseurs locaux, nous avons identifie un risque potentiel dans un lot de concentré de pomme utilisé dans la production de notre 100% produits de jus de pomme. Nous avons immediatement lancé une enquête interne sur tous les 100% produits de jus de pomme fabriqués par nous. A ce jour, nous avons confirmé qu'un lot de concentré de jus de pomme nous a été fourni, avec un contenu plus élevé que les niveaux acceptables de patuline. Nous avons trouvé un niveau de patuline dépassant 50 microgramme/Kg qui est le seuil réglementaire. Bien que nous avons encore reçu aucune plainte des consommateurs, nous avons décidé de rappeler de manière proactive tous nos produits de jus de pomme à 100% à partir du lot de concentré affecté, soit du 14 juin au 26 juin", renseigne le courriel de Pioneer Foods. 

Notons que tous les jus de la marque Cérès se retrouvant sur les marchés congolais sont consommables. La population peut donc continuer à siroter le jus Cérès sans aucune crainte. Ce jus est vendu au Kenya, en République Démocratique du Congo, en Zambie, au Zimbabwe, en Ouganda, aux Seychelles et en Île Maurice.

Jordan MAYENIKINI



Le gynécologue congolais  Denis Mukwege, est hospitalisé à Bruxelles.  Il a annulé lundi tous les rendez-vous qu’il avait prévus cette semaine.
Le réparateur des femmes, devait notamment être reçu au parlement bruxellois lundi midi. Et donner plusieurs interviews sur son nouveau livre, mardi, avant d’assister à l’avant-première du film de Thierry Michel  (L’Empire du silence) dans lequel il joue un rôle important. Tout son programme a été annulé pour des « raisons médicales » d’après son éditeur Gallimard. Plusieurs personnes de l’entourage du Dr Mukwege confirment au Soir qu’il a été hospitalisé à Bruxelles « plus tôt que prévu » sans vouloir donner d’autres précisions. « Il va bien, il se repose », nous dit-on à bonne source en insistant bien sur le fait qu’une intervention chirurgicale était prévue depuis un certain temps mais que les médecins ont estimé qu’il fallait l’avancer par rapport à la date initialement fixée. Ce qui a été fait lundi. Le Dr Denis Mukwege (66 ans), prix Nobel de la Paix 2018 pour son combat contre les violences faites aux femmes, est en tournée en Europe à l’occasion de la sortie de son nouveau livre : « La force des femmes » (Gallimard).

Blaise Mombenga

 


Le chef de l'Etat Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à l'occasion du deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite le jeudi 21 octobre 2021, annoncé la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0" (Plan d'urgence pour la relance de la vaccination systématique en RDC).

Ce, dans le but d'intensifier les efforts de la RDC dans la lutte contre cette maladie qui touche les enfants après les progrès réalisés au pays dans la vaccination de plus de la moitié des enfants en seulement deux ans partant de la tenue de la première édition du forum national sur la vaccination et l'éradication de la poliomyélite, à en croire Félix Tshisekedi.

"Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Continuons, redoublons et intensifions nos efforts pour encore plus des résultats. Aussi pour compléter ce travail de vaccination de tous les enfants qui serviront par ailleurs de preuve que la couverture sanitaire universelle est réalisable dans ce pays, pour aller encore plus vite et plus loin, j'annonce la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0. Au cours des 3 prochaines années, fixons-nous le cap de vacciner 3/4 des enfants congolais", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat a, de ce fait, rassuré de l'engagement du gouvernement congolais dans ce combat contre la Poliomyélite comptant sur l'accompagnement des partenaires techniques et financiers de la RDC .

"Lorsque nous y arriverons, ce résultat placera la RDC en position de leadership pour la région dans le domaine de la vaccination. Encore une fois, unissons nos forces pour nos enfants. En ce qui me concerne, je vous garantis que le gouvernement de la République, toutes nos administrations, les gouvernements provinciaux et les équipes de terrain feront tout ce qui est en leur pouvoir pour y arriver. Je compte également sur l'accompagnement de nos partenaires techniques et financiers", a-t-il souligné.

Pour y parvenir, le chef de l'Etat a énuméré quelques actions notamment, le recours à tous les moyens possibles pour atteindre et vacciner tous les enfants de la RDC, procéder à temps à l'acquisition de tous les vaccins nécessaires, et assurer la disponibilité permanente sur l'ensemble du territoire national, et motiver de manière adéquate les équipes de terrain.

Signalons que le deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite s'est tenu à Kinshasa avec la participation du président de la RDC, les différents organismes internationaux, les ambassadeurs accrédités en RDC, les gouverneurs des provinces de la RDC, les parlementaires et autres officiels. 

Il avait pour but de pousser les participants à renouveler les engagements en faveur d'un financement durable pour la mise en oeuvre des stratégies afin d'améliorer la couverture vaccinale en RDC.

Christel Insiwe



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi, ont reçu le jeudi 21 octobre 2021 dans la soirée, la deuxième dose du vaccin contre la Covid-19. 

Comme tous les requérants, le président de la République et son épouse ont observé scrupuleusement le protocole médical mis en place à la Clinique présidentielle de la Cité de l'Union Africaine : prélèvement des signes vitaux, administration du vaccin et obtention du pass sanitaire.

Occasion pour le chef de l'État d'appeler, une fois de plus, la population de la République démocratique du Congo à se faire vacciner.

"En se vaccinant, on se protège et on peut travailler sans risque de s'exposer à la maladie (...) Cette pandémie a ralenti l'économie mondiale et notre pays en a ressenti le contre- coup", a dit le président Tshisekedi.

Présent à cette cérémonie, le ministre de la Santé, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a annoncé qu'en plus de Astra Zeneca, Moderna, Sinovap et Pfizer, la RDC reçoit ce week-end, un autre lot de Johnson.

Pour rappel, c'est en septembre dernier que Félix Tshisekedi et Denise Nyakeru avaient reçu la première dose du vaccin contre le coronavirus. 

Jephté Kitsita



En marge de la vingt-quatrième réunion du conseil des Ministres tenue ce vendredi 15 octobre 2021, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et
Prévention, Docteur Jean-Jacques Mbungani a fait part au gouvernement, de la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo.

En ce qui concerne le Coronavirus, Docteur Jean-Jacques Mbungani, a informé le Conseil de la diminution des nouveaux cas positifs de
46,6% à la quarantième semaine épidémiologique. Au cours de ces trois dernières semaines, le pays a enregistré des faibles effectifs des cas importés au niveau de la surveillance transfrontalière, faisant une moyenne d’environ 3 notifications par semaine.

Le gouvernement a ainsi, réitéré son exhortation permanente à la population, afin d’observer scrupuleusement les mesures barrières mais surtout de se faire vacciner avec Moderna, AstraZeneca ou Pfizer, pour une meilleure protection.

Le Ministre de la santé, a également évoqué la situation de l’épidémie de méningite à Banalia. A ce sujet, il a indiqué que la vaccination réactive a été lancée dans 4 des 20 aires de santé de la Zone touchée, et ce, pour une durée de cinq jours.

« Le résultat partiel révèle que plus de 15.889 personnes ont été vaccinées, soit 10,8%
pour la Zone de Santé et 55,3% pour les 4 aires de Santé », rapporte le compte rendu du conseil des Ministres.

S’agissant de la résurgence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola dans l’Aire de Santé de Butsili, Zone de Santé de Beni dans la province du Nord–Kivu, Jean-Jacques Mbungani a fait savoir que le
cumul des cas, depuis le 8 octobre 2021, est de deux cas dont deux décès.

Pour briser la chaîne des contaminations, le gouvernement a annoncé que les mesures de riposte sont en cours dans cette partie du pays confrontée à des défis sécuritaires et humanitaires.

Carmel NDEO



Un cas positif de la maladie à virus Ebola a été enregistré à Butili, à Beni (Nord-Kivu), selon une correspondance du ministre de la santé, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani.

Il s’agit d’un patient d’une vingtaine de mois qui est décédé. Le dernier résultat a été confirmé à Kinshasa vendredi 08 octobre. 

Signalée le 7 février 2021 au Nord-Kivu dans la ville de Butembo, Byena, Katwa et Musienene, la 12ème épidémie d’Ebola avait été déclarée vaincue ce le 3 mai 2021 par le ministre Jean Jacques Mbungani. Ce dernier avait insisté sur l’après épidémie notamment en maintenant les mécanismes d’alerte.  

Cette épidémie apparue un an après la 10ème dans la même province du Nord-Kivu avait fait 6 morts parmi les 12 cas testés positifs dans 4 des 34 zones de santé que compte ladite province.

actualite.cd/CC

 
 
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