Les Léopards de la RDC s’apprêtent à affronter les Lions des l’Atlas, ce dimanche 21 janvier, pour leur deuxième match de ce groupe F dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023), qui se déroule en Côte-d’Ivoire. Pour Charles Pickel, le milieu de terrain congolais, interrogé par ACTUALITÉ. CD, les fauves congolais vont se baser sur leur propre plan de jeu pour prendre le dessus sur l'équipe marocaine. 

« Il nous faudra avoir notre plan de jeu, être prêt pour ce match et on va l'être. Ça ne sera pas un match facile pour nous mais il nous faudra faire un super match dans tous les points de vue, être prêt mentalement, tactiquement et si tu es prêt comme ça, quelque chose peut s’arriver », a-t-il confié à ACTUALITÉ.CD

En ce moment, la République démocratique du Congo occupe la deuxième place avec un seul point dans ce groupe F, où le Maroc domine avec trois points (vainqueur de la Tanzanie 3-0).

Fiston MOKILI



Politologue congolais, Christian Moleka a préconisé, samedi 20 janvier, des reformes sécuritaire pour enclencher le processus de développement du pays.

Il réagissait au discours du chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui, lors de son investiture, a appelé à l’unité nationale pour faire face au défi sécuritaire :

« Tant qu’il n’y aura pas des réformes profondes dans le secteur sécuritaire, il sera difficile pour la RDC de relever ce défi ». 

Christian Moleka a indiqué qu’il faut sortir la loi sur le renseignement qui «moisit dans les tiroirs du Parlement» afin de doter les FARDC d’une doctrine.

« Dans un pays aussi grand ce sont ceux qui servent de couverture territoriale qui sont les éléments de renseignement notamment les administrateurs de territoire, les chefs de secteur, les chefs de groupement et autres », a-t-il fait savoir.

Il a regretté que les autorités politico-administratives soient nommées selon l’appartenance politique sans tenir compte de l’expertise de la personne promue.

« L’Etat est comme le système nerveux où l’information va de bout des ongles jusqu’au niveau du cerveau. Il faut qu’ait des réformes courageuses. Nous attendons du Président des reformes », a insisté Christian Moleka.

Tshibangu Kalala sur la même voie

Le juriste Tshibangu Kalala a soutenu que « la sécurité amène le développement et le développement amène la stabilité et stabilité amène la prospérité ».

Il a souhaité qu’il y ait l’absence de guerres, des troubles, qu'il n'y ait ni de menace à l’intérieur, ni extérieur qui vienne déstabiliser le pays. Nous devons construire notre appareil sécuritaire.

Cependant, a noté Tshibangu Kalala, le président réélu « doit choisir des femmes et des hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour améliorer la gouvernance générale du pays ».

Il a en outre encouragé Felix Tshisekedi à développer le secteur agricole pour créer des emplois, donc.

« Nous dévons avoir un modèle de développement de l’agriculture dans notre pays qui doit être stable dans le cadre d’une politique nationale avec la recherche des moyens pour qu’on finance l’agriculture. Sans l’intervention de l’Etat dans le secteur de l’agriculture, tous les restes sont de faux discours. Nous avons de secteurs importants à développer pour qu’on soit à l’aise », a poursuivi ce professeur de droit.

radiookapi.net/CC



Trois nouveaux matchs étaient au programme ce samedi dans le cadre de la deuxième journée de la phase de groupes de la CAN 2024. A l'issue de ces derniers, aucun nouveau qualifié pour les 8es de finale n'a été connu. Voici tous les résultats CAN 2024 du jour.

Les résultats CAN du vendredi 19 janvier 2024

  • Algérie 2-2 Burkina Faso (Groupe D). Buts : Baghdad Bounedjah (51e, 90e+5) pour l'Algérie, Mohamed Konaté (45e+3), Bertrand Traoré (71e sp) pour le Burkina Faso.
  • Angola 3-2 Mauritanie (Groupe D). Buts : Sidi Bouna Amar (43e), Aboubakary Koita (58e) pour la Mauritanie; Gelson Dala (30e, 50e) et Gilberto (53e) pour l'Angola.
  • Tunisie 1-1 Mali (Groupe E). Buts : Hamza Rafia (20e), Lassine Sinayoko (10e)

Le résumé de la journée

Sous pression après sa contre-performance contre l'Angola (1-1), l'Algérie n'a pas rassuré face au Burkina Faso, son plus gros challenger sur le papier dans ce groupe D. Menés au score à deux reprises, les Fennecs ont finalement arraché le match nul à la 95e minute pour limiter la casse (2-2). Avec deux points au compteur après deux journées, le bilan n'en reste pas moins largement insuffisant pour la bande à Djamel Belmadi qui jouera donc son destin mardi contre la Mauritanie à l'occasion de la dernière journée.

Dans l'autre match du groupe, l'Angola et la Mauritanie ont fait le show à Bouaké. Au terme d'un match très animé et spectaculaire, ce sont les Palancas Negras qui l'ont emporté 3-2, validant quasiment leur qualification pour les 8es de finale tout en infligeant une deuxième défaite quasiment rédhibitoire aux Mourabitounes.

Dans la soirée enfin, la Tunisie et le Mali se sont quittés dos à dos dans le choc du groupe E. Après sa victoire face à l'Afrique du Sud (2-0), ce point représente un bon résultat pour le Mali, même si les Aigles se sont procurés un peu plus d'occasions et auraient donc presque pu espérer mieux. En revanche, ce partage des points ne fait clairement pas les affaires de la Tunisie, qui avait été surprise par la Namibie (0-1) pour son entrée en lice et qui devra donc battre l'Afrique du Sud mercredi pour se qualifier.



Le musicien congolais Moïse Mbiye a été invité par la présidence de la République pour agrémenter la cérémonie d’investiture du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce 20 janvier 2024 au stade des Martyrs à Kinshasa.

Avec son orchestre, le pasteur Moïse Mbiye a permis à la foule d’éviter la fatigue lors de la longue cérémonies ponctuée par les félicitations de tous les Chefs de l’État présents à Félix Tshisekedi. Grâce à son titre « Tango Naye », Moïse Mbiye a été un élément clé de la réussite de cette grande journée.

Notons que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été investi par la Cour constitutionnelle chapeauté par Dieudonné Kamuleta après son succès à la présidentielle de décembre dernier. Actuellement en place, le Chef de l’Etat a promis de rectifier les erreurs du passé et mettre la population dans les conditions humaines acceptables.

Actu RDC/CC



Les Léopards de la République Démocratique du Congo poursuivent les préparatifs du match qui va les opposer aux Lions de l'Atlas du Maroc, ce dimanche 21 janvier 2024, au stade Laurent Pokou de San Pedro, comptant pour la deuxième journée de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- Côte d'Ivoire 2023.

Les Fauves congolais vont s'entraîner ce samedi 20 janvier, sur le terrain, à partir de 15h00, et trois séances d'entraînement médical room sont programmées à 10h00, 18h00 et 20h30.

Tenus en échec par les Chipolopolos Boys de la Zambie, le mercredi dernier, les poulains du sélectionneur national Sébastien Desabre sont dans l'obligation de faire un bon résultat face aux demi-finalistes du dernier mondial, afin d'espérer à la qualification pour les huitièmes de finale de cette CAN.

Les Léopards vont matcher les Marocains, ce dimanche à 15h00, avant de jouer leur dernière rencontre du groupe F face aux Taïfas stars de la Tanzanie, le mercredi prochain, à 21h00.

Gratis Makabi

 

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Depuis la publication des résultats provisoires par la centrale électorale, le territoire de Lomela au Sankuru est mouvementé par les évènements. Si au centre de cette juridiction le calme semble revenir, mais ce n'est pas le cas dans d'autres contrées.

D'après diverses sources, des barrières illicites sont érigées dans plusieurs villages du secteur de Bahamba 1, les responsables de ces actes exigeraient des sommes d'argent aux paisibles citoyens pour passer ces barrières, faute de faire leur volonté. Seuls eux-mêmes savent la sanction à imposer. 

Un membre de la société civile qui s'est confiée à 7SUR7.CD en tirant la sonnette d'alarme, explique que ces inciviques ont même blessé certaines personnes, et il ajoute que les hommes politiques seraient derrière ces personnes qui opèrent en toute quiétude. 

Au niveau de secteur de Bahamba 1, précisément dans les villages Koto Wanga  et Unyangondo, on a tiré sur quelqu'un on ne sait pas s'il va vivre et sans compter les blessés. Le plus grave, ce n'est pas seulement les gens de Lomela, même les passagers de Lodja, les innocents sont totalement victimes, les uns surtout les étudiants ont perdu les frais académiques. Nous demandons au gouvernement provincial de prendre les choses en main”, a déclaré, jeudi 18 janvier 2024, Christian Oleko, président de la société civile force vive de Lomela.

Interrogé par 7SUR7.CD, l'administrateur du territoire de Lomela reconnaît la situation. Médard Lokotongo explique que les mesures ont été déjà prises pour rétablir l'autorité de l'État dans ces contrées.

Dans la foulée, l'autorité territoriale ajoute que quelques inciviques faisant partie de cette bande ont été déjà appréhendés par la police.

Il sied de rappeler que la commission électorale nationale indépendante  "CENI" a, dimanche 14 janvier 2024, publié les résultats provisoires des législatives nationales. Après cette publication, des manifestations ont été observées dans certaines régions du pays pour contester ces résultats.

Alain Saveur Makoba



Au total, 65 cas recensés dont 1 décès ont été signalés dans les zones de santé de Bunkeya, Fungurume et de Lualaba depuis le début de cette année 2024.

Ces statistiques ont été livrées ce samedi 20 janvier 2024 à 7SUR7.CD, par le chef de division de la santé du Lualaba. Selon le docteur Francis Kambol, c'est la zone de santé de Bunkeya qui a été la plus touchée par cette épidémie. 

"Jusque-là, l'épidémie est confirmée dans trois zones de santé : Bunkeya, Fungurume et Lualaba. Nous avons les cas suspects à Manika et hier, nous avons eu un cas suspect à Dilala. Pour Manika et Dilala, nous attendons les résultats. Les premiers échantillons de Manika et Dilala étaient négatifs.  Pour cette année, on est déjà à 65 cas et le gros des cas c'est à Fungurume avec 47 dont 1 décès", a dit le docteur Francis Kambol. 

À en croire ce dernier, le gouvernement provincial a déjà mis des moyens pour pouvoir contenir cette épidémie. 

"L'État a déjà mis des moyens notamment un centre de traitement de choléra et les unités de traitement de choléra. Des médicaments sont déjà achetés. Tout est prêt et la prise en charge est gratuite. Tous les cas sont pris en charge gratuitement", a-t-il ajouté.

Le docteur Francis Kambol a appelé la population de cette province au respect "scrupuleux" des mesures d'hygiène pour lutter contre le choléra. 

Pour rappel, en l'espace de trois mois, 500 cas de choléra ont été recensés au Lualaba, ont révélé les autorités sanitaires. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Comme annoncé, ce samedi 20 janvier, 21 coups de canon ont été tirés depuis le stade des Martyrs à la fin d’investiture de Félix Tshisekedi, réélu Président de la République. C’était sous l’ovation du public présent, à chaque coup.

D’où vient alors cette pratique aussi incontournable qu’une poignée de mains entre les Présidents ?

21 coups symbolisent l’intronisation du Président élu démocratiquement dans la tradition française, explique l’historien Isidore Ndaywel lors du briefing animé conjointement avec le ministre de la communication.

Cette pratique est en fait un héritage de la monarchie. Car, lors du temps de la royauté, lorsqu’un Roi mourait, on tirait 101 coups de canon pour marquer la naissance du nouveau Roi. Mais en 1958, le général De Gaulle avait décidé qu’on revienne à la logique médiévale de 21 coups de canon.

« C’est ainsi que pratiquement de manière universelle, on utilise toujours les 21 coups de canon. Donc, contrairement à ce que cela puisse paraître, les coups de canon symbolisent la paix, et c’est une tradition médiévale liée à la navigation. Lorsqu’un bateau accostait, avant d’accoster, le bateau vidait ses canons des bombes disponibles. Comme il y avait habituellement 7 canons, le bateau tirait 7 bombes, signifiant qu’il n’y avait plus rien. Lorsqu’on a amélioré la navigation, chaque canon tirait 3 balles, ce qui faisait 3 bombes multiplié par 7, soit 21. C’est l’origine du chiffre 21 », a ajouté Isidore Ndaywel.

Depuis son histoire, la RDC est à sa 10 cérémonies de prestation de serment

La première remonte en 1960 avec le Président Kasa-vubu, ensuite, il y a eu trois prestations durant le règne de Mobutu ; 1 pour Laurent Désiré Kabila ; 3 pour Joseph Kabila (2001, 2006 et 2011), enfin 2 pour Félix Tshisekedi notamment en 2019 et cette année.

En vertu de l’article 74 de la loi fondamentale, Félix Tshisekedi a prêté devant la Cour Constitutionnelle, en tant que président élu de la RDC pour un second mandat, le serment d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République.

Christian Musungayi



Après une campagne électorale tendue, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a prononcé un discours unificateur ce samedi 20 janvier, au cours de la cérémonie de son investiture organisée dans l’enceinte du stade des Martyrs de Kinshasa.

Dans son allocution, le Chef de l’Etat a promis d’impliquer ses adversaires politiques, particulièrement les candidats à la présidentielle du 20 décembre 2023, dans la gestion de la res publique.

« Je saisis cette occasion pour accomplir mon devoir républicain, celui de saluer mes adversaires qui ont participé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Ne dit-on pas que plus le combat est dur, plus la victoire est belle ? Vous êtes donc, mesdames et messieurs, une composante consubstantielle à l’événement de ce jour, et vous avez à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays. En tant que garant de la cohésion nationale, j’y veillerai, au même titre que j’exhorterai le parlement à assurer l’effectivité du rôle de porte-parole de l’opposition que cette dernière voudra bien désigner et conformément à la constitution », a déclaré Félix Tshisekedi.

La main tendue du Chef de l’Etat, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions intervient dans un contexte politique marqué par les contestations des résultats des élections présidentielle et législatives nationales publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Carmel NDEO



La star de l’humour congolais Herman Amisi vient de réaliser une belle performance sur les réseaux sociaux. En effet, le compte TikTok de l’humoriste lushois vient de passer le cap symbolique du million d’abonnés.

Ancien membre du collectif Lubum Comedy Club, Herman Amisi s’est fait connaître grâce à ses sketchs percutants dénonçant avec humour les maux de la société. Sur TikTok, il poste régulièrement de courtes vidéos mettant en scène ses personnages, notamment le « Pasteur de l’humour ».

Avec son style incisif abordant des sujets de société comme la religion ou les relations amoureuses, il séduit de plus en plus d’internautes. Sa verve et sa plastique travaillée lui ont permis de conquérir le million d’abonnés, révélant son immense popularité.

Parti de Lubumbashi où il a tenu son premier one-man-show en 2019, Herman Amisi s’est imposé comme une valeur sure de l’humour congolais, grâce notamment à ses sketchs viraux sur les réseaux sociaux. Une belle consécration pour celui qui dénonce avec malice les maux de la RDC.
mbote/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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