Pour des raisons académiques, Joseph Kabila Kabange, ancien Chef de l'État et sénateur à vie, ne sera pas présent à la cérémonie d'investiture du Président Félix Tshisekedi prévue ce samedi 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.

Selon Serge Tshibangu, Haut représentant du chef de l'État Félix Tshisekedi, Kabila a reçu une triple invitation en raison de ses différentes qualités : en tant qu'ancien chef de l'État, membre du Sénat, et en tant que Congolais. Cependant, malgré ces invitations, Joseph Kabila ne sera pas présent à l'événement.

"Conformément au programme académique contraignant annoncé récemment par l'Université de Johannesburg, le Président de la République honoraire Joseph Kabila Kabange séjourne depuis peu dans la capitale économique sud-africaine afin de faire face aux évaluateurs scientifiques de la thèse de doctorat qu'il défendra bientôt dans cette Institution académique de la nation sœur d'Afrique du Sud", a déclaré Barbara NZIMBI, sa conseillère en communication, à ACTUALITE.CD.

La cérémonie d'investiture de Félix Tshisekedi marque la phase suivante du processus électoral, suivant l'arrêt de la Haute Cour confirmant les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Malgré des allégations d'irrégularités et de fraudes pendant les élections de décembre 2023, les principaux candidats de l'opposition n'ont pas saisi la Cour constitutionnelle, remettant en question son indépendance.

Il convient de rappeler que Joseph Kabila et son parti politique, le Front Commun pour le Congo (FCC), ont refusé de participer au processus électoral actuel, exigeant des conditions préalables telles que la recomposition de la CENI et la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.

actualite.cd/CC



La République démocratique du Congo (RDC) a cédé la présidence de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) au Sénégal, à l'issue de son mandat d'un an. La cérémonie de passation des charges s'est déroulée le mardi 16 janvier 2024 à Dakar, au Sénégal, marquant ainsi le début du mandat sénégalais à la tête de l'organisation.

Rose Mutombo Kiese de la RDC et Aïssata Tall Sall du Sénégal, toutes deux ministres de la Justice et gardes des Sceaux, ont représenté leurs pays respectifs. Le professeur Mayatta Ndiaye Mbaye, secrétaire permanent de l’OHADA, a également assisté à la cérémonie.

Dressant le bilan de la RDC, R. Mutombo, présidente sortante du conseil des ministres de l'OHADA, a souligné les actions entreprises au cours de la mandature de son pays, mettant en lumière l'organisation de trois sessions du conseil des ministres de l'OHADA en 2023, ayant permis de résoudre la crise de gouvernance au sein de l’Organisation. Elle a également mis en avant l'aboutissement du chantier de révision de l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, ainsi que l'adoption du nouveau Règlement intérieur de la CCJA en matière d’arbitrage. De plus, la RDC a joué un rôle central dans l'organisation des festivités marquant le 30e anniversaire de l’OHADA. La ville de Kinshasa a également abrité le colloque international organisé à cette occasion par l’ERSUMA ainsi que la phase finale de la 14e édition du concours international « Génies en herbe ».

« Je peux donc dire avec modestie que les actions décisives réalisées sous la mandature de la RDC ont permis d’assainir le climat social et de remettre l’OHADA en ordre de marche », a indiqué R. Mutombo.

Du côté du Sénégal, Aïssata Tall Sall, présidente entrante du conseil des ministres de l'OHADA, a rendu hommage à la RDC pour son action à la tête de l’organisation tout au long de l’année 2023, soulignant l'honneur et la responsabilité qui incombent au Sénégal en prenant la présidence de l'organisation pour la deuxième fois. Elle a assuré que son pays ne ménagera aucun effort pour assurer le rayonnement de l’OHADA.

Il convient de noter qu'en marge de la passation de présidence, R. Mutombo a été reçue en audience par le président sénégalais Macky Sall. Durant cet entretien, ils ont abordé les défis à venir pour le Sénégal, notamment l'organisation prochaine de la conférence des chefs d'État et de Gouvernement de l'OHADA ainsi que l'adhésion d'autres États à l'organisation. 

Lors de cet échange, le président du Sénégal a également souligné l'excellence des relations entre la RDC et son pays, confirmant sa présence à Kinshasa à la cérémonie d'investiture du président Félix Tshisekedi.

Merveil Molo



Les Léopards ont concédé un match nul au terme d'une rencontre frustrante contre la Zambie, dans un match comptant pour la première journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).. Malgré une nette domination, les Congolais n'ont pas réussi à concrétiser leurs occasions au stade Laurent Pokou. Contre le cours du jeu, les Zambiens ont ouvert le score grâce à Kings Kangwa, profitant d'une sortie audacieuse du gardien congolais Lionel Mpasi en première mi-temps. Les Congolais ont réagi rapidement avec un centre bien maîtrisé de Bakambu, offrant un but à Yoanne Wissa, désigné homme du match par la CAF.

« Dommage. On a eu beaucoup d’occasions. On n’a pas eu la finition qu’il fallait. On a manqué de concentration. C’est notre premier match dans cette CAN. On garde la tête haute. Pour la CAN, il faut garder la concentration du début jusqu’à la fin. On ne va pas baisser les bras. On va se reposer et on va bosser. J’espère des bonnes choses au prochain match », a déclaré Chancel Mbemba, le capitaine de l’équipe congolaise, sur Canal +.

Il a ajouté : « Nous avons trois finales à jouer. Pour la première, on n'a pris qu'un seul point. On va continuer à travailler ».

Le prochain défi des Congolais sera contre le Maroc. Les Marocains ont inscrit trois buts aux Tanzaniens et viseront la victoire contre la RDC pour assurer leur qualification pour le prochain tour.

actualite.cd/CC



Les Léopards de la République Démocratique du Congo sont tenus en échec par les Chipolopolos Boys de la Zambie (1-1), ce mercredi 17 janvier 2024, au stade Laurent Pokou de San Pedro, en match comptant pour la première journée du groupe F de CAN Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023.

Kings Kangwa a ouvert le score pour la Zambie à la 23ème minute de jeu, après une erreur du gardien congolais Lionel Mpasi, avant que Yoane Wissa n'égalise, quatre minutes plus tard, sur une passe de Cédric Bakambu. Le score en restera là jusqu'au de sifflet final.

Suite à cette contre-performance, la RDC occupe la deuxième place du groupe F avec 1 point, en égalité avec la Zambie, juste derrière le Maroc qui en compte 3. Ce dernier a battu la Tanzanie (3-0), un peu plus tôt.

Les Fauves congolais tenteront de se rattraper face aux Lions de l'Atlas du Maroc, le dimanche 21 janvier prochain, dans le cadre de la deuxième journée. La rencontre est prévue à 15h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Congolais et Congolaises,
Combattants de l'Indépendance aujourd'hui victorieux,
Je vous salue au nom du gouvernement congolais.
À vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos
cotés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date
illustre que vous garderez ineffablement gravée dans vos
cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la
signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour
fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l'histoire
glorieuse de notre lutte pour la liberté.
Car cette Indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd'hui dans l'entente avec
la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d'égal à égal, nul Congolais digne de ce
nom ne pourra jamais oublier cependant que c'est par la lutte qu'elle a été conquise
(applaudissements), une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte
dans laquelle nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances,
ni notre sang.
Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu'au plus
profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour
mettre fin à l'humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.
Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et
trop douloureuses encore pour que nous puissions le chasser de notre mémoire. Nous
avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient
ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou nous loger décemment, ni d'élever nos
enfants comme des êtres chers.
Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi
et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu'à un Noir on disait « tu », non
certes comme à un ami, mais parce que le « vous » honorable était réservé aux seuls
Blancs ?
Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux
qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.
Nous avons connu que la loi était jamais la même selon qu'il s'agissait d'un Blanc ou
d'un Noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres.
Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou
croyances religieuses ; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la
mort elle-même.
Nous avons connu qu'il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les Blancs
et des paillotes croulantes pour les Noirs ; qu'un Noir n'était admis ni dans les cinémas,
ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits européens ; qu'un Noir voyageait à
même la coque des péniches, aux pieds du Blanc dans sa cabine de luxe.
- 9 -
Qui oubliera enfin les fusillades dont périrent tant de nos frères, les cachots dont furent
brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d'une justice
d'oppression et d'exploitation ? (Applaudissements.)
Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert.
Mais tout cela aussi, nous que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger
notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de
l'oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais fini.
La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les
mains de ses propres enfants.
Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte
sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.
Nous allons établir ensemble la Justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste
rémunération de son travail. (Applaudissements.)
Nous allons montrer au monde ce que peut faire l'homme noir quand il travaille dans la
liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l'Afrique tout entière.
Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses
enfants. Nous allons revoir toutes les lois d'autrefois et en faire de nouvelles qui seront
justes et nobles.
Nous allons mettre fin à l'oppression de la pensée libre et faire en sorte que tous les
citoyens puissent jouir pleinement des libertés fondamentales prévues dans la
déclaration des Droits de l'Homme. (Applaudissements.)
Nous allons supprimer efficacement toute discrimination quelle qu'elle soit et donner à
chacun la juste place que lui vaudra sa dignité humaine, son travail et son dévouement
au pays.
Nous allons faire régner, non pas la paix des fusils et des baïonnettes, mais la paix des
cœurs et des bonnes volontés. (Applaudissements.)
Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter, non
seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l'assistance de
nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque jour qu'elle sera
loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique, quelle qu'elle soit.
(Applaudissements.)
Dans ce domaine, la Belgique qui, comprenant enfin le sens de l'histoire, n'a pas essayé
de s'opposer à notre indépendance est prête à nous accorder son aide et son amitié, et un
traité vient d’être signé dans ce sens entre nos deux pays égaux et indépendants. Cette
coopération, j'en suis sûr, sera profitable aux deux pays. De notre côté, tout en restant
vigilants, nous saurons respecter les engagements librement consentis.
Ainsi, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, le Congo nouveau, notre chère République que
mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère. Mais pour que nous
arrivions sans retard à ce but, vous tous, législateurs et citoyens congolais, je vous
demande de m'aider de toutes vos forces.
Je vous demande à tous d'oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de
nous faire mépriser à l'étranger. Je demande à la minorité parlementaire d'aider mon
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gouvernement par une opposition constructive et de rester strictement dans les voies
légales et démocratiques.
Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de
notre grandiose entreprise.
Je vous demande enfin de respecter inconditionnellement la vie et les biens de vos
concitoyens et des étrangers établis dans notre pays. Si la conduite de ces étrangers
laisse à désirer, notre justice sera prompte à les expulser du territoire de la République ;
si par contre leur conduite est bonne, il faut les laisser en paix, car eux aussi travaillent à
la prospérité de notre pays.
L'Indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent
africain. (Applaudissements.)
Voilà, Sire, Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes frères de
race, mes frères de lutte, ce que j'ai voulu vous dire au nom du gouvernement en ce jour
magnifique de notre Indépendance complète et souveraine. (Applaudissements.)
Notre gouvernement, fort, national, populaire sera le salut de ce peuple.
Hommage aux combattants de la liberté nationale !
Vive l'lndépendance et l'Unité Africaine !
Vive le Congo indépendant et souverain !
(Applaudissements prolongés.)
Patrice Emery Lumumba, Premier Ministre



Le président de l'ABT -Armée des Bâtisseurs Tshisekedistes-, Fils Mukoko, a, dans un point de presse tenu ce mardi 16 janvier, jeté des fleurs aux élus et réélus des élections législatives en RDC -République démocratique du Congo-, avant de tirer à boulets rouges sur Gentiny Ngobila, qui, à l'en croire, décide de marcher contre la volonté du Chef de l'État, Félix Tshisekedi. 

À en croire celui qu'on appelle désormais "Baba de la jeunesse congolaise", Gentiny Ngobila a été révoqué de la tête de la ville de Kinshasa, pour des raisons fondées; le voir se rendre à l'Hôtel de ville avec tous les honneurs dignes d'un gouverneur, c'est nier le pouvoir en place.  

"Au moment où nous parlons, j'ai l'impression que les gens ont besoin de s'éterniser coûte que coûte au pouvoir. Cher Gentiny Ngobila, on vous a suspendu pour des raisons fondées. Se rendre dans un bureau de l'État avec tous les honneurs dignes d'un gouverneur, c'est nier le pouvoir en place. N'agissez pas sous le coup de l'émotion. On ne défie pas le pouvoir dont vous faîtes partie", a déclaré Fils Mukoko, à l'attention de Gentiny Ngobila. En entendant par là, ce dernier se verse de l'essence et du feu, en s'opposant aux dictats du VPM de l'Intérieur, et, par ricochet, aux dictats du Chef de l'État.

Il a, dans la foulée, signalé que Gecko Beya n'est pas impliqué dans les actes de vandalisme commis au siège de l'ACP -Alliance des Congolais Progressistes- de Gentiny Ngobila, situé sur Sendwe. Car, précise-t-il, Gecko Beya n'est plus à la tête des Forces du Progrès.

Ben Dongoko



À l'occasion de la commémoration des 63ème et 23ème anniversaires des assassinats de Patrice-Emery Lumumba et Laurent-Désiré Kabila, les débats portent sur ce qui reste de leur héritage politique.

Professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (Unikin), Michel Bisa Kibul relève, à travers une série d'interrogations basées sur l'hymne national de la RDC, plusieurs défaillances relatives à la conservation des idéaux politiques de deux héros nationaux.

‘Debout congolais’. « Sommes-nous effectivement debout ? », s'interroge Michel Bisa. Selon lui, le peuple congolais serait actuellement « couché » parce que l'État ne lui a pas donné suffisamment de raisons de rester debout, de vivre ou de mourir pour des causes supérieures attachées à la nation.

‘Unis par l’effort, unis dans l’effort’. « Est-ce que nous sommes unis ? », demande Michel Bisa sur cette partie de l'hymne national congolais. Il évoque les différentes tensions tribalo-ethniques, basées essentiellement sur le discours de haine développé notamment pendant le processus électoral en RDC. « Or, rappelle-t-il, même Kasavubu, adversaire politique de Lumumba, avait exigé sa libération et sa participation à la table ronde ayant abouti à l’indépendance ».

L'hymne national de la RDC appelle le peuple à dresser les ‘fronts, longtemps courbés’. « Est-ce que nos fronts sont dressés aujourd’hui ? », s'interroge ce politologue. L'agression permanente dont est victime la RDC de la part des voisins et d'autres partenaires suscite encore plus de réflexion sur la question. Selon lui, l'acceptation par Nairobi de la création d'un mouvement subversif à l'instar de l'Alliance du fleuve Congo (AFC) par Corneille Nangaa, ancien président de la Céni, pour combattre le pouvoir de Kinshasa est une preuve de la faiblesse congolaise face au Kenya.

La paix, l’assurance de la ‘grandeur’ du pays et de son peuplement sont parmi les matières abordées par l'hymne national. À ce sujet, Michel Bisa note les massacres perpétuels dans l'Est de la RDC et l'occupation d'une partie du territoire national par le Rwanda sous couvert du M23.

« Avec quelle qualité d’hommes avons-nous peuplé notre pays ? », s'interroge-t-il.

Il déplore l'absence des mécanismes mis en place pour « léguer » aux enfants congolais l'héritage reçu notamment de Patrice-Emery Lumumba et Laurent-Désiré Kabila.

Il plaide ainsi pour la revalorisation de l'éthique et la moralisation dans la vie quotidienne et publique, afin de lutter efficacement contre les trois agressions dont la RDC est victime : l'agression armée, l'agression de la faim et l'agression des vices. « Nous devons mettre fin aux antivaleurs », conclut-il.

Bruno Nsaka



Les Léopards de la République démocratique du Congo entrent en lice ce mercredi 17 janvier pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ils affrontent, dans le cadre des rencontres du Groupe F, les Cipolopolos de la Zambie à San Pedro.

Ils vont ensuite jouer les Lions d’Atlas du Maroc le 21 janvier avant de terminer avec les Taifa Stars de la Tanzanie le 24 janvier.

Pendant le stage à Abu-Dhabi (Emirats Arabe Unis), la RDC a livré deux matchs amicaux contre l'Angola (0-0) et le Burkina Faso (1-2).

Après avoir manqué la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 au Cameroun, les Léopards de la République Démocratique du Congo sont attendus par des Congolais.

Le calendrier des rencontres du Groupe F se présente de la manière suivante pour la RDC :

  • Mercredi 17 janvier : RDC vs Zambie (à San Pedro)
  • Dimanche 21 janvier : Maroc vs RDC (à San Pedro)
  • Mercredi 24 janvier : Tanzanie vs RDC ( à Korhogo).

Controverse autour de la victoire de la RDC face à la Zambie

Les Congolais sont partagés sur la victoire de leur pays qui joue la Zambie, ce mercredi 17 janvier, dans le cadre de la première journée de la phase de poule de la CAN 2023.

Ils ont donné leurs avis à quelques heures de cette rencontre lors des entretiens à Radio Okapi.

Si certains Congolais croient à la victoire des Léopards de la RDC face aux Chipolo Polo de la Zambie d’autres cependant émettent encore des doutes.

« Par patriotisme, nous allons soutenir notre équipe mais sincèrement il n’y a pas d’équipe type pour faire l’affaire. Nous allons pour jouer le tout pour tout, donc ça sera match pour match pour voir les résultats que ça va donner et surtout que nous sommes habitués aux calculettes pour avoir les résultats finals. Ça ne nous inquièterait pas », a rapporté un Kinois.

Un autre Kinois a douté de la victoire de la RDC à cause de sa vieille ossature.

Il a estimé que l’effectif de sélectionneur national de la RDC, Sébastien Désarbre est vieillissant avec des joueurs âgés entre 24 et 33 ans :

« Le plus vieux de cette sélection est Cédric Bakambu, né en 1991 et qui va avoir bientôt 33 ans ».

Pour sa part, un jeune, la trentaine révolue, est persuadé que la RDC va battre la Zambie sur le score de deux buts à zéro.

« C’est une équipe qui n’est pas expérimentée par rapport à cette compétition mais talentueuse qui peut faire du mal à différentes équipes qu’elle pourra rencontrer tout au long de cette compétition. Je crois à cette équipe parce qu’elle est talentueuse. Pour moi, nous pourrons gagner par deux zéros », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, le sélectionneur national de la RDC, Sébastien Désabre a encouragé, mercredi 16 janvier, ses poulains à tout donner pour venir à bout des Zambiens.

Il l’a dit lors de la conférence de presse d’avant-match RDC-Zambie, comptant pour la première journée de la phase de poule de la 34e Coupe d’Afrique des Nations :

« Il va falloir donner une image de combattants, des soldats de notre pays et mouiller à 150% le maillot ».

radiookapi.net/CC


La Tunisie s'est inclinée (0-1), mardi 16 janvier, devant la Namibie au stade Korhogo (Côte d'Ivoire) dans un match disputé pour le compte de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).  

La maîtrise du collectif namibien, une équipe supposée la plus faible du groupe E, est récompensée à la deuxième période. Hotto parti seul dans le dos de la défense place une tête imparable à la 87e minute et marque le seul but du match 1-0.

La Namibie remporte le premier match de son histoire en Coupe d'Afrique des Nations. Pour la Tunisie, la malédiction se répète. L'équipe n'a remporté aucun de ses quatre derniers matches d'ouverture de la CAN (2 nuls, 2 défaites), soit depuis 2013.

Dans l’autre match du même groupe, le Mali a réalisé une belle opération pour lancer sa CAN avec une victoire sur l'Afrique du Sud 2-0, le même jour et dans le même stade de Korhogo. Les aigles ont scellé leur victoire sur les Bafana Bafana par des buts de Traoré et Sinayoko. Les Aigles prennent ainsi la première place du groupe E devant la Namibie.

Pour le premier match de la journée, disputé au Stade de la Paix de Bouaké, le Burkina Faso a fini par arracher la victoire grâce à un penalty dans les dernières minutes du match contre la Mauritanie dans le groupe D. Lors de son premier match, Bertrand Traoré, entré en fin de match, a inscrit le seul but du match sur penalty 1-0 dans le temps additionnel et offre aux siens la tête du groupe D de cette CAN, grâce au match nul de l'Algérie et l'Angola lundi soir. 

Voici comment se présente le classement dans le groupe D et E :

 Groupe D 

  • Burkina Faso 3 points +1
  • Algérie 1 point 
  • Angola 1 point 
  • Mauritanie 0 point 

Groupe E 

  • Mali 3 points +2 
  • Namibie 3 points +1
  • Tunisie 0 point -1 
  • Afrique du Sud 0point -2

radiookapi.net/CC



La RDC commémore ce mercredi 17 janvier, la mort du premier Premier ministre congolais, Patrice-Emery Lumumba, assassiné, il y a 63 ans à Élisabethville (aujourd’hui Lubumbashi), au Katanga. 

L’un des pères de l’indépendance du Congo, Lumumba est aussi une figure emblématique des indépendances africaines. 

Le discours qu’il avait prononcé le 30 juin 1960, au cours de la cérémonie célébrant l’indépendance de l’ex-Congo belge, est resté dans les annales.  

Lumumba y rappelle la longue lutte, « ardente et idéaliste », du peuple congolais jusqu’à la souveraineté.  

« Plus de 60 ans après sa mort, Lumumba incarne toujours et plus que jamais l’idée d’une grande nation congolaise qu’il voulait forte, une et indivisible », disait de lui, le 30 juin 2023, le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege. 

Patrice-Emery Lumumba rêvait d’un Congo puissant au cœur de l’Afrique et catalyseur du développement de notre continent, avait-il souligné.  

Evoquant ce héros national, le professeur Justin Haguma, docteur en histoire déclarait le 15 janvier 2023 :  

« Nos héros nationaux sont pour nous un patrimoine. Leur existence constitue pour tout un peuple un engrais qui peut faire germer aujourd’hui des réalisations héroïques. Pour cela, il faut arriver à construire un patriotisme sur le fondement des idéologies nationalistes de Laurent-Désiré Kabila et Patrice-Emery Lumumba ». 

 Pour le professeur Blaise Muya, recteur de l’Université Simon Kimbangu de Kinshasa (USK), « Patrice Emery Lumumba a pérennisé le combat de Simon Kimbagu pour l’indépendance non seulement politique mais aussi spirituelle. Simon Kimbangu avait préparé le terrain pour que Lumumba vienne pérenniser et Laurent-Désiré Kabila ». 

Depuis le 30 juin 2022, la relique de Patrice-Emery Lumumba, ramenée quelques jours auparavant de la Belgique, repose dans le mausolée à la place de l’échangeur de Limete/Kinshasa. 

radiookapi.net/CC

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