L'archevêque président et représentant légal de l'Église du Réveil du Congo (ERC), Ejiba Yamapia Evariste, a clarifié dimanche que l'interdiction d'installer plus d’une église dans un rayon de 500 mètres ne s'appliquera qu'aux nouvelles églises. "Il ne s'agit pas de déloger les églises existantes. Pour les nouvelles installations, une commission de viabilité vérifiera le respect de cette disposition", a-t-il déclaré.

Ces clarifications font suite à la publication du communiqué du ministère de la Justice sur l'assainissement des lieux de culte. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a pris une série de mesures pour réguler et structurer le cadre de fonctionnement des associations sans but lucratif (ASBL) et des associations confessionnelles. Dans sa circulaire du vendredi 20 juillet, il a notamment interdit l'installation d'une association confessionnelle dans un rayon de 500 mètres par rapport à une autre.

"Nous sommes entrés en contact avec le ministère de la Justice, et des clarifications ont été données. Ce n'est pas pour les églises existantes. À l'avenir, pour ceux qui demandent la personnalité juridique, une commission de viabilité vérifiera le respect des 500 mètres", a ajouté Ejiba Yamapia Evariste. Il a appelé les fidèles au calme, précisant que l'objectif du ministère de la Justice est d'assainir et de structurer les lieux de culte pour permettre des cultes dans de bonnes conditions.

Le ministre de la Justice a également prolongé de 3 mois le délai pour l'obtention d'une personnalité juridique pour les ASBL, rendant caduque le numéro folio 92 (F92). Tout représentant légal, fondateur ou visionnaire, ministre des cultes doit se faire identifier pour obtenir un permis d'exercice de culte. Les associations confessionnelles doivent être composées d'églises, de communautés, de ministères, d'assemblées autonomes, de centres d'évangélisation ou de groupes de prière régulièrement constitués et détenteurs d'une personnalité juridique.

En outre, toute tenue d'une assemblée générale d'une ASBL est conditionnée par la présence de deux délégués du ministère de la Justice. Le ministre a mis en garde le service DECO de ne pas s'immiscer dans les attributions du ministère de la Justice.

En République Démocratique du Congo, la prolifération des églises est notable, notamment à Kinshasa où l'on peut voir jusqu'à cinq églises sur une seule avenue, causant des nuisances sonores. Cette situation constitue une infraction que la loi congolaise sanctionne.

actualite.cd/CC



Le ministre d'État chargé de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a pris une batterie de mesures qui vient s'ajouter aux résolutions des travaux de la commission multisectorielle cultes et associations chargées de l'assainissement, la régulation et la structuration du cadre de fonctionnement des ASBL du 05 juillet 2024. Dans sa circulaire du vendredi 20 juillet, Constant Mutamba interdit l'installation d'une association confessionnelle dans un rayon de 500 mètres par rapport à une autre.

Par ailleurs, le ministre de la justice a prolongé de 3 mois, soit 90 jours à dater du vendredi 20 juillet, le délai pour obtention d'une personnalité juridique pour les associations sans but lucratif, qui fait d'office tomber caduque le fameux numéro folio 92( F92).

Tout représentant légal, fondateur ou visionnaire, ministre des cultes doit de faire identifier afin d'obtenir un permis d'exercice de culte.

Ne peut appartenir à une association confessionnelle, qu'une église, une communauté, un ministère, une assemblée autonome, un centre d'évangélisation, un groupe de prière régulièrement constitué, détenteur d'une personnalité juridique.

Toute tenue d'une assemblée générale d'une ASBL est conditionnée par la présence de deux délégués du ministère de la justice.

En outre, le ministre de la justice met en garde le service DECO de s'immiscer dans les attributions du ministère de la justice.

En République Démocratique du Congo, il s'observe la prolifération des églises. À Kinshasa par exemple, l'on peut voir jusqu'au-delà de cinq églises sur une seule avenue, causant ainsi la nuisance sonore, qui constitue une infraction que la loi congolaise sanctionne. 

Samyr LUKOMBO



Au moins 10 000 déplacés sont déjà retournés depuis janvier dans leurs villages, situés dans le groupement Basunu, territoire d’Irumu.

Ce mouvement de retour est dû à l’amélioration de la sécurité dans cette entité et à l’accompagnement du Gouvernement et ses partenaires dans le processus de réinsertion, déclarent les autorités coutumières locales.

Cet afflux des retournés est observé dans les localités de Kamagolo, Mateumba , Kinga et Kela dans le groupement Basunu proche de Komanda.

A leur retour, ces personnes ont trouvé leurs maisons détruites ou incendiées par les groupes armés ou encore endommagées à la suite des intempéries.

Selon les autorités coutumières locales, ces retournés vivent dans des conditions très précaires.

Face à ces défis, une société minière locale a remis samedi 20 juillet, 1200 tôles aux habitants des villages de Kinga et Kela ainsi que des sacs de ciment pour la construction d’une structure sanitaire, en réponse au cahier de charges de la communauté.

Selon des sources locales, cette entreprise a également réhabilité la route de desserte agricole pour désenclaver le milieu, ce qui permet à la population de construire des abris et relancer les activités agricoles pour leur réinsertion.

Ces retournés sont venus de grandes agglomérations dont Mambasa, Komanda et Bunia. Ils sollicitent l’accompagnement du Gouvernement et des humanitaires à travers de projets de solutions durables en faveur de milliers de sinistrés dans cette entité.

radiookapi.net/CC



Le rappeur Congolais Da a annoncé que l’ album « Beyah » sera le dernier de sa carrière.

Il l’a fait à travers une publication sur son compte Instagram. « BEYAH sera mon dernier album.
J’ai atteint le niveau que je voulais musicalement, je peux enfin passer à autre chose.
Ma thérapie musicale est terminée, j’ai guéri.
Merci pour tout.
Viesurnous et à l’année prochaine
Merci encore », a-t-il écrit.

Cet album sortira en 2025 et l’artiste l’avait déjà prévenu, il va niquer tout le Game.
 
Depuis ses projets « Batterie faible » et « Ipséité », Damso s’est frayé une place importante dans le rap game. Avec des chansons qui ont mis le public d’accord, il n’est plus un artiste à présenter.
 
mbote/CC
 


L'artiste musicien congolais, Fally Ipupa va se produire, ce dimanche 21 juillet 2024 , au grand festival Carroponte de Milan, en Italie. Le chanteur congolais va monter sur scène dans les après-midi.

Le natif de Kinshasa aura le privilège de prester dans cette grande fête de la culture italienne qui va rassembler plusieurs spectateurs venus des quatre coins de la ville de Milan, et d'autres mélomanes étrangers. La billetterie a été ouverte, le mercredi 08 mai dernier, et un bon nombre de personnes se sont procurées des tickets.

Il est à noter que Carroponte est un festival de bonnes musiques organisé dans le Parc Archéologique Industriel Ex-Breda de Milan. Non loin de San Siro, ce festival va enflammer le public milanais du samedi 11 mai et au dimanche 15 septembre, pour tous les goûts et à toutes les sauces, de nombreux artistes italiens mais aussi étrangers.

Après ce festival de Milan, Fally Ipupa sera en double concert au Stade des Martyrs de Kinshasa, le samedi 10 et dimanche 11 août prochain. Il compte réunir plus de 80.000 spectateurs dans la plus grande infrastructure sportive de la RDC -République Démocratique du Congo, pendant deux jours successifs.

Gratis Makabi



Un numéro vert sera mis à la disposition des Congolais afin de dénoncer les pratiques contraires aux valeurs éthiques et déontologiques des leaders religieux, dans le but de lutter contre les comportements irresponsables qui ternissent l’image de la foi, a annoncé ce samedi 20 juillet 2024 le président général de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC), le docteur et archevêque Léonard Matebwe Lamba Lamba, lors du lancement officiel de cette structure au Palais du Peuple à Kinshasa.

Insistant sur l’importance d’une action collective pour éliminer les abus au sein de la société congolaise en général, l’archevêque a appelé à la mobilisation des autorités politiques et religieuses afin de restaurer la dignité et l’intégrité du secteur religieux.

« À la population, l’OSEC est un cadre idéal de dénonciation des pratiques contraires aux valeurs déontologiques et éthiques de certains acteurs religieux. À ce titre, un numéro vert sera mis à la disposition de la population dans le but de faciliter la dénonciation des antivaleurs dans le secteur religieux. Tout le monde est libre de saisir l’OSEC en vue de lutter efficacement contre le comportement irresponsable de certains leaders religieux », a-t-il déclaré.

L’OSEC s’est donc fixé pour mission de restaurer la dignité des serviteurs de Dieu et de revaloriser le rôle sacré de l’église dans la gestion des affaires publiques. Cette structure agira également en tant qu’autorité d’interface et de régulation pour les communautés religieuses congolaises vis-à-vis de l’État, établissant un cadre déontologique pour le respect de l’éthique religieuse par les évêques. Une autre mission consistera à maintenir une collaboration pacifique entre l’église et l’État pour éliminer les tendances négatives associées aux différentes confessions religieuses.
L’archevêque Matebwe Lamba Lamba en appelle au président de la République pour qu’il prenne des mesures réglementaires permettant à l’OSEC d’exercer un pouvoir effectif de régulation sur l’ensemble du secteur religieux de la RDC. Il a invité également le gouvernement à soutenir les actions de l’OSEC dans la lutte contre l’impunité, la corruption et d’autres pratiques religieuses contraires aux bonnes mœurs et aux lois de la République, et à faciliter l’implantation de ses bureaux dans chaque province.
« Notre structure est disposée à jouer un rôle d’interface et de régulation pour accompagner le gouvernement congolais dans sa lutte contre l’impunité, la corruption, les abus et autres comportements contraires aux lois de la République, qui portent atteinte à la crédibilité de nos confessions religieuses, dont certains acteurs agissent en électron libre en violation des règles déontologiques et de l’éthique professionnelle. Enfin, les leaders religieux membres de l’OSEC sont déterminés à restaurer l’image et la crédibilité des confessions religieuses congolaises », a-t-il ajouté.
Il a plaidé pour une modification par le Parlement de la loi 004 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux ASBL et établissements d’utilité publique, qui ne correspond plus aux réalités actuelles et présente plusieurs lacunes dans sa mise en œuvre.
L’archevêque Matebwe Lamba Lamba a recommandé au pouvoir judiciaire l’utilisation de l’OSEC, en tant qu’organe de régulation, et ses membres comme des lanceurs d’alerte spécialisés du secteur religieux, pour dénoncer les actes répréhensibles portant atteinte aux droits de l’homme et aux lois de la République. Il a insisté sur la nécessité d’une collaboration entre la justice et l’OSEC.

Il a également appelé au soutien de toutes les confessions religieuses d’autant plus que « l’OSEC constitue une véritable béquille mise à leur disposition » et n’a pas l’idée « de jouer le rôle des policiers ».

Lors de cette cérémonie, un sermon portant sur le thème « L’Église face aux enjeux de la nation » a été prononcé par Jacques Kambala Tshilombo, vice-président de l’OSEC. Il a souligné l’importance pour les leaders religieux de revenir aux fondamentaux de la foi et d’incarner la volonté divine. Identifiant 3 maux qui minent la société congolaise – la perte du sacré, l’inversion des valeurs et le déni de l’identité – il a mis en avant l’engagement de l’OSEC à restaurer l’intégrité du secteur religieux.

7sur7.cd/CC



A la suite de l’enclavement du territoire de Luozi au Kongo-Central, d’importantes quantités de produits agricoles se détériorent et pourrissent dans des dépôts faute de routes pouvant faciliter l’évacuation de ce des produits vers des centres de commercialisation.
Selon Jean Kinavuidi, l’un des notables de Luozi, qui rapporte ces faits, l’unique route menant vers Luozi est dans un état de délabrement très avancé. La seule voie de communication reste le fleuve Congo. Mais le bac qui constitut le seul moyen pour la traversée, tombe souvent en panne à cause de sa vétusté. D'une capacité de 35 tonnes, ce bac a été mis en ligne depuis plus de 25 ans.
Jean Kinavuidi demande au gouvernement provincial de réhabiliter la route de desserte agricole urgemment afin de faciliter le transport de ces produits vers d’autres provinces et faciliter les échanges économiques.
Ce notable fustige également le fait que le bac, seul moyen pour atteindre Luozi, n’est pas opérationnel à certaines heures, et lorsqu’il tombe en panne, il n’y a plus de mouvement de personnes et de biens pendant plusieurs jours.
« Il existe une seule voie terrestre, ce n’est pas normal », s’insurge Jean Kinavuidi, affirmant que cette traversée se fait moyennant un paiement, ce qui constitut un coût supplémentaire qui pèse sur le budget de la population, qui vit déjà dans des conditions assez difficiles.
Selon lui, la réhabilitation de cette route va limiter la dépendance de la population à ce bac moteur déjà vétuste.

radiookapi.net/CC



Des centaines de jeunes de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dits "volontaires", étaient amassés pendant 48 heures dans un stade, au quartier Ngongolio, pour attendre qu’ils soient dotés d’armes afin de combattre les rebelles du M23 qui s’approchent de leur ville.

Vendredi dernier, des dizaines de jeunes ont passé la nuit au stade de Ngongolio pour attendre les formateurs de l’armée.

« Nous sommes ici depuis hier pour attendre la formation militaire accélérée. On a décidé de prendre ce stade pour un site de cantonnement en attendant que les militaires décident sur notre sort pour que nous puissions défendre Beni contre la menace du M23 », explique Shabani Lochwire, les yeux rougeâtres, chemise chiffonnée et visiblement abattu.

Contrairement à d’autres agglomérations du Nord-Kivu, la mobilisation des jeunes dits volontaires de Beni n’est pas faite pour un seul groupe armé, elle concerne aussi les rebelles ougandais ADF qui écument la zone depuis dix ans, expliquent les initiateurs de l’action.

« Nous savons que l’ennemi de la région de Beni s’appelle ADF, mais il y a un autre ennemi qui veut venir ici et qui s’appelle M23. Nous allons tout faire pour lui barrer la route parce que nous n’allons pas accepter de vivre sous la menace des ADF et en même temps du M23 », note Clovis Mutsuva, l’un des responsables de ce mouvement des volontaires.

Il ajoute qu’ils seront sur la première ligne mais sous leur propre commandement.

« Nous ne serons pas sous le commandement de l’armée. Nous n’allons pas non plus observer la trêve humanitaire, et nous ne ferons pas de repli stratégique comme les militaires. Ils nous donnent des armes et nous allons chercher l’ennemi. Nous n’allons pas attendre que l'ennemi nous attaque. On va le chercher où il est et le frapper », ajoute Clovis Mutsuva.

Ces jeunes ont réussi dans la matinée du samedi à rencontrer le numéro deux de l’armée congolaise, le général Ychaligonza Jacques, qui attend également les instructions de sa hiérarchie pour prendre en charge ces « volontaires ».

« Ces jeunes ont soif, ici et maintenant, de servir sous le drapeau. J’ai été très content. Mais il y a des normes pour cela, ils doivent subir une petite formation digne de sécuriser leur volontariat. Le chef d’état-major général adjoint chargé des opérations a répondu à cette question. Il a dit que tout de suite il va entrer en contact avec sa hiérarchie pour savoir ce qu’il doit faire suivant la demande de nos jeunes gens de Beni », déclare le colonel Faustin Ndakala, chargé du recrutement de l’armée au Nord-Kivu.

La mobilisation des jeunes contre la percée du M23 dans le Grand-Nord a pris de l’ampleur. Lundi dernier, des centaines de jeunes de la ville de Butembo ont également manifesté à pied sur une distance de 20 kilomètres pour exprimer leur mécontentement face à la progression des rebelles, ces assaillants qui ont réussi à faire sauter le dernier verrou de l’armée situé à Kanyabayonga, fin juin, et qui occupent trois importantes agglomérations du sud de Lubero dont Kirumba, le carrefour commercial important de la zone.

Yassin Kombi



Ouverture ce dimanche 21 juillet 2024 à l'hôtel Fleuve Congo à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, des travaux du séminaire du gouvernement de la République piloté par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Il s'agit d'un séminaire pour partager les informations et échanger les expériences pour la consolidation de la cohésion au sein du gouvernement. Aussi, pour bien assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental destiné à répondre aux préoccupations de la population congolaise.

Ce séminaire de trois jours, soit du 21 au 23 juillet, sera axé autour du thème : "Sceller le pacte d'engagement citoyen par la promotion de la performance dans la gouvernance et l'implémentation efficace des réformes en exécution du Programme d'actions du gouvernement 2024-2028." Selon le programme des travaux consulté par ACTUALITE.CD, cette première journée sera consacrée à un seul discours, à savoir le discours d'orientation du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L'organisation de ces assises fait partie des recommandations de l'Assemblée nationale à la suite de l'adoption du programme du gouvernement Suminwa.

"Faisant suite au débat général sur le programme d'actions du gouvernement en marge de l'investiture à l'Assemblée nationale où les députés nationaux ont insisté sur la nécessité de travailler avec des indicateurs pour apprécier l'évolution du travail du gouvernement, la Première ministre entend transmettre à chaque membre du gouvernement sa lettre de mission afin de leur permettre d'élaborer une feuille de route. Sur la base de cette feuille de route, les ministres seront régulièrement évalués," avait justifié Judith Suminwa dans son intervention lors de la première réunion du conseil des ministres.

Le gouvernement de la République dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka est le premier gouvernement du second quinquennat de Félix Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo. Son programme gouvernemental est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l'État lors de son investiture. Il s'agit notamment de la création d'emplois, de la protection du pouvoir d'achat de la population, de l'assurance d'une sécurité plus efficace des populations et de leurs biens, de la diversification de l'économie nationale, de la garantie d'un meilleur accès aux services sociaux de base, et du renforcement de l'efficacité des services publics du pays.

Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq prochaines années (2024-2028) est estimé à 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD, avec un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Clément Mwamba



Comme à l'accoutumée après chaque deux semaines, Malangu Kabedi Mbuyi, gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), a informé le conseil des développements de la conjoncture économique du pays ainsi que des perspectives. En effet, a-t-elle indiqué, l'économie congolaise devrait maintenir une croissance solide et supérieure à la moyenne de l'Afrique subsaharienne en 2024 avec une tendance à la baisse de l'inflation.

Sur le marché des biens et services, Malangu Kabedi Mbuyi a souligné que l'inflation a ralenti au cours de la deuxième semaine du mois de juillet, attestée par un taux hebdomadaire de 0,31 % contre 0,39 % la semaine précédente. "En cumul annuel, l'inflation a sensiblement ralenti en 2024, se situant à 8,16 % contre 16,08 % pour la période correspondante en 2023", renseigne le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Au 21 juillet 2024, a-t-elle poursuivi, l'exécution du plan de trésorerie de l'État s'est soldée par un déficit de 107,2 milliards CDF, les recettes de l'État se chiffrant à 494,9 milliards CDF et les dépenses à 602 milliards CDF.

"Sur le marché de change, le FC s'est établi à 2790,09 CDF à l'indicatif et à 2876,57 CDF au parallèle, indiquant respectivement une appréciation de 2,14 % et une dépréciation de 0,38 % en rythme hebdomadaire. L'intervention de la BCC à travers la vente de 50 millions USD a contribué à l'appréciation observée", ajoute le compte rendu de la réunion.

L'amélioration du pouvoir d'achat des Congolais par la stabilisation du taux de change fait partie des six engagements du président Félix Tshisekedi annoncés lors de son investiture pour son second quinquennat. Le gouvernement Suminwa s'active pour prendre des mesures adéquates afin de maîtriser l'inflation et stabiliser la monnaie nationale dans le but de baisser le coût du panier de la ménagère.

Il s’agit de la continuation du combat mené sans succès par le précédent gouvernement pour stabiliser le taux de change alors que la monnaie nationale ne cesse de se déprécier face au dollar américain. Le taux de change varie entre 2800 FC et 2850 FC pour 1 USD. Cette situation impacte négativement le quotidien des Congolais et Congolaises.

Clément MUAMBA

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