La Cour de cassation va se décider le 21 juillet pour juger ou non Matata Ponyo, l'ancien Premier ministre et ses co-accusés, ancien ministre des Finances, Patrice Kitebi et le gérant d'Africom, Krobler Christo.
A l'audience publique de ce jeudi 14 juillet, cette Cour a pris en délibéré les exceptions sur son éventuelle incompétence et l'irrecevabilité de l'action du ministère public soulevées par les parties prévenues, après la réplique et l'avis négatif émis par le ministère public contre ces exceptions.
Les conseils des prévenus reviennent sur leurs exceptions devant la Cour constitutionnelle.
Ils rappellent l'arrêt du 15 novembre dernier qui a vidé, selon eux, cette affaire de son contenu, étant donné que cette haute juridiction dont les arrêts sont opposables à tous s'était déclarée incompétente et qu'aucune autre juridiction ne peut plus juger leur client.
« Il n'y a pas eu de réquisitoire préalable sollicitant la levée d'immunité du sénateur », déposent leurs avocats.
Pour les conseils de Patrice Kitebi, leur client est privé de son droit de double degré des juridictions.
Quant à la partie Krobler Christo, ses conseils arguent qu'il est justiciable de la Cour internationale d'arbitrage qui serait déjà saisie de cette affaire et dont le contrat est extra-étatique répondant du droit international.
Dans sa réplique, le ministère public évoque les articles 19 et 164 de la Constitution pour justifier la compétence de la Cour de cassation et son action conforme à la loi. Il s'appuie sur le principe de l'unicité du ministère public avec celui près la Cour constitutionnelle.
''Matata n'a plus d'immunité. Il avait déjà fait l'objet d'un réquisitoire. Ayant décliné sa compétence, cependant l'arrêt du 15 novembre est resté muet sur le juge naturel du sénateur," soutient le ministère public.
radiookapi.net/CC
Dans le souci d’arroser toutes les grandes villes de la République démocratique du Congo, le chairman de la radio Top Congo FM – dont la rédaction centrale est basée à Kinshasa – vient d’annoncer le début, dans les prochains jours, de la rédaction tshiluba. Cette avancée, soutient Christian Lusakueno, fait suite à l’acquisition par Top Congo FM, d’une nouvelle radio à Mbuji-Mayi. Déclaration faîte par le patron de la « radio au top », le 14 juillet en marge de la célébration du 19ème anniversaire de son entreprise.
« Cet anniversaire nous permet de témoigner notre confiance de l’objectif. Le constat est malheureusement que nous ne sommes pas à Goma, à Mbuji-Mayi, à Matadi, à Lubumbashi. La rédaction tshiluba et swahili n’existent pas. On ne va pas se cacher derrière les faux-fuyants. La crise, tout le monde la connait. Tout le monde la vit. Cependant aujourd’hui, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Top Congo vient d’acquérir un média à Mbuji-Mayi. La rédaction tshiluba va démarrer très bientôt », a annoncé Christian Lusakueno, précisant que l’acte d’achat a été signé le 13 juillet.
Revenant sur l’année dernière, Christian Lusakueno a noté plusieurs améliorations dans le fonctionnement de Top Congo : « vous avez vu au niveau visuel, le changement de studio. Au niveau de qualité, le déplacement nombreux que Top Congo a réalisé sur financement propre ».
Dans la même foulée, le « 01 », comme il est appelé par les agents et cadres de Top Congo FM, rassure que d’ici la vingtième année, la radio sera présente à Goma, Kolwezi, Lubumbashi, à Mbuji-Mayi, à Matadi. « C’est désormais officiel », insiste-t-il avant d’ajouter « qu’aujourd’hui c’est le Congo qui parle au Congo. Aujourd’hui c’est Top Congo que nous écoutons partout au Congo ».
Stéphie MUKINZI M
Inactive depuis plus d'une décennie, la Cimenterie Nationale (CINAT) se trouvant à Kimpese dans la province du Kongo Central, est au cœur d'une brouille entre ses dirigeants et l'acteur politique Eugène Diomi Ndongala, président du conseil d'administration de la Congolaise de développement rural (CODER).
Les deux parties avaient conclu un accord pour sortir la CINAT du marasme dans lequel elle se trouve. La société CODER de D. Ndongala s'était engagée à investir 52 millions de dollars américains (42 millions $ dans l'acquisition des intrants et 10 millions dans la réhabilitation des machines) pour remettre la CINAT sur les rails après avoir échappé in extremis à une liquidation.
À travers un document consulté ce jeudi 14 juillet 2022 par la presse, Augustin Aka Lundemvukila, consultant de la CINAT, dénonce les manœuvres de D. Ndongala ayant manqué à ses obligations, de faire obstruction à la relance des activités de la CINAT dont la direction générale a décidé de rompre cette collaboration.
Il alerte que les installations de cette usine sont assiégées par les éléments de l'armée congolaise, son personnel est chassé et ses engins réquisitionnés sur instigation de D. Ndongala.
« C'est le moment que M. Diomi, titulaire d'un faux jugement obtenu au tribunal de commerce de Matete, pour recruter des éléments des FARDC pour occuper les installations de l'usine depuis le vendredi 7 juillet 2022 en y chassant les techniciens, les travailleurs et les administratifs de DIAMOND et en réquisitionnant les engins achetés par cette firme pour les travaux d'entretiens de la concession et de la carrière », a indiqué le consultant de la CINAT.
Il déplore ce comportement affiché 3 mois seulement après le partenariat noué entre la CINAT et la firme DIAMOND CEMENT SARLU avec l'appui des autorités congolaises. Cette firme, a-t-il précisé, a déboursé 2,5 millions $ comme avance sur les redevances pour soulager la misère des travailleurs restés 12 ans durant et a entrepris les travaux de nettoyage et de réhabilitation des bâtiments et machines de cette usine nationale spécialisée dans la fabrication du ciment.
La CINAT S.A est une entreprise du portefeuille de la RDC qui détient 91,7% de son capital. Elle est restée à l'arrêt définitif de ses activités depuis 2011 après une longue période de recherche des capitaux frais pour la modernisation de ses machines datant des années 90.
Merveil Molo
La Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie Zeina Mina séjourne à Kinshasa, capitale de la RDC, depuis le mercredi 13 juillet 2022. À son arrivée, elle a été accueillie par le directeur national adjoint en charge des technologies et de l’informatique, Freddy Ilunga Kadiata.
L’objectif de sa mission est d’accompagner les travaux préparatoires des 9es Jeux de la Francophonie de Kinshasa prévus du 28 juillet au 6 août 2023.
« Il s’agit d’une mission de transfert des compétences et non de constatation car nous sommes confiants que les travaux ont progressé et des commissions qui sont installées », a-t-elle indiqué.
Et de renchérir : « le Comité International est dans son rôle de créer des passerelles entre les experts internationaux et nationaux pour faire aboutir le projet des Jeux de Kinshasa au temps impartis ».
Z. Mina a indiqué que son séjour à Kinshasa consiste aussi en la préparation d’une grande mission des experts du Comité International prévue au début du mois d’octobre. Ces experts culturels et sportifs vont travailler avec leurs homologues nationaux sur les aspects spécifiques des différentes disciplines en lice aux 9es Jeux de la Francophonie.
Pour le directeur national adjoint en charge des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Freddy Ilunga Kadiata, ce transfert de compétences tombe à point nommé.
« C’est avec un sentiment de satisfaction que nous recevons cette nouvelle mission car notre pays est résolument engagé dans l’organisation de ces Jeux et tout accompagnement du Comité International est le bienvenu afin de nous permettre d’accélérer les préparatifs », a-t-il dit.
La mission de la directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie s’étend du 13 au 23 juillet de l’année en cours.
Merveil Molo
Deux journalistes dont Jeff Kazadi, responsable du Journal Leader et correspondant local de l'Organisation non gouvernementale Journaliste en Danger (JED) et Nicolas Niarchos, journaliste américain de The New Yorker, the Guardian ont été arrêtés par les agents de l'Agence nationale des renseignements (ANR) à Lubumbashi (Haut-Katanga), le mercredi 13 juillet 2022.
La nouvelle a été confirmée à 7SUR7.CD ce vendredi par Sylvie Manda, journaliste correspondante de l'ONG JED/Lubumbashi. Elle précise que les deux journalistes ont été transférés le jeudi soir à l'ANR/Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ces derniers étaient en train de faire un reportage, explique-t-elle, sur « les miliciens » dans le Haut-Katanga.
« Jeff Kazadi a été arrêté le mercredi avec le journaliste américain Nicolas Niarchos. Ils ont été transférés hier jeudi à l'ANR/Kinshasa. Jusque-là, l'information est telle qu'ils ont eu les interviews avec les Maï-Maï. Mais, on ne s'est pas de quoi il s'agissait dans cette interview. Je crois qu'on aura, d'ici peu après recoupement, la précision sur l'interview en soit », a expliqué Sylvie Manda de JED à 7SUR7.CD.
L'interpellation de ces deux journalistes à l'Agence nationale des renseignements est fustigée par le Consortium Thématique Médias du cadre de concertation de la société civile et le Réseau des Communicateurs de l'environnement.
Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce vendredi, ces organisations dénoncent cette arrestation qu'elles qualifient « d'arbitraire en violation de tous les principes en matière des droits de l'homme. »
« Le consortium dénonce cette arrestation arbitraire et craint leur transfèrement cette nuit à Kinshasa en violation de tous les principes en matière des droits fondamentaux de l'homme notamment la liberté de la presse, d'expression et d'opinion, des engagements auxquels la RDC est partie prenante au niveau international, régional et national en matière des droits de l'homme », lit-on dans cette correspondance.
Notons que le Consortium Thématique Médias du cadre de concertation de la société civile et le Réseau des Communicateurs de l'environnement exigent la libération de ces professionnels des médias qui « n'ont rien commis comme actes contraires à la loi du pays ou à l'éthique et déontologie des journalistes en République démocratique du Congo. »
Patient Lukusa, à Lubumbashi
Le but de l’international congolais Ben Malango Ngita, inscrit lors du match retour comptant pour les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022, face au Maroc (défaite 4-1), a été nominé dans la catégorie « Goal of the year ou but de l’année » par la Confédération africaine de football (CAF). Ce, en prévision de la cérémonie des CAF awards pour la saison 2021-2022.
La liste des 10 buts nominés pour ce prix « Goal of the year » a été rendu public ce jeudi 14 juillet sur le site officiel de la CAF.
En dépit de la déculottée infligée aux Léopards par les Lions de l’Atlas, l’ancien joueur du Tp Mazembe et du Raja de Casablanca s’était illustré en inscrivant l’unique des siens quelques minutes seulement après sa montée à la place de Yoane Wissa.
Son but, un geste de classe mondiale : contrôle de la poitrine dos au but et magnifique frappe enchaînée du pied droit. On jouait la 77e minute de jeu.
Cette réalisation a captivé l’attention des organisateurs pour le prix du meilleur but de l’année. Mais c’est loin d'être gagné. Ben Malango, seul congolais nominé pour cette grande soirée, devra batailler aux côtés notamment des buts d’El Moutaraji (Maroc avec Raja de Casablanca), Pape Ousmane Sakho (Sénégal avec Simba Sc) ‘, Youssouf M’Changama (Comores), Haithem Layouni (Tunisie avec Al Masry) ou encore Gabadinho Mhango (Malawi). A noter que trois footballeuses sont aussi nominées dans cette catégorie.
James Mutuba
Selon le journal français L’Equipe, Chancel Mbemba va s’engager avec l’Olympique de Marseille. Le quotidien sportif donne même la durée du contrat. Le défenseur, libre depuis la fin de son engagement avec le FC Porto, devrait signer un contrat qui va le lier au club français jusqu’en 2025. Sa visite médicale est prévue ce vendredi.
L’international congolais était cité dans plusieurs championnats notamment en Angleterre, en Italie ou en Turquie. Son nom avait été évoqué notamment à l’AC Milan, à l’AS Roma, à Nottingham Forest, à Trabzonspor, ou encore à Valence.
Après 59 matches avec Newcastle, il avait rejoint le FC Porto en 2018.
Vice-champion du Portugal en 2021, Champion du Portugal en 2020 et 2022, vainqueur de la Coupe en 2020 et 2022, il a quitté ce pays avec un palmarès bien riche.
L’artiste-chanteur engagé Alesh et sa petite famille vivent dans une psychose, depuis plusieurs semaines.
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les differents comptes officiels de l’auteur de la célèbre chanson "Biloko ya Boye" pour se rendre compte de cette réalité.
Depuis plusieurs jours, apprend-t-on, l’artiste et son épouse reçoivent des menaces de mort de la part des personnes non autrement identifiées. Les auteurs de ce menace ont pour cible principale la fille et la femme de l'artiste Alesh.
À en croire nos fins limiers, l'ordre serait venu de milieu politique. L'artiste-chanteur, renchérissent-t-ils, est victime de son engagement et ses prises de positions politiques à travers sa musique.
Il est à signaler que le chanteur Alesh est adulé par la diaspora Congolaise grâce à ses chansons qui portent des titres évocateurs.
C’est à partir du mois de mars 2021, après avoir sorti sa chanson "Na Ndenge ya mabe te", que ses rapports avec certains bonzes du pouvoir en place ne sont plus au beau fixe comme ça été le cas avec le régime Kabila.
opinion-info/CC
Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, assurant l’intérim de son collègue de l’Economie, a lancé mardi 12 juillet à Kinshasa un atelier dont l’objectif est d’assurer le juste prix des produits et services de santé et de faciliter l’accès de la population a ces services.
Le ministre Kazadi a expliqué que les produits et services de santé étaient considérés comme des produits de luxe, inaccessibles à la majorité des Congolais.
Pour sa part, le conseiller du Chef de l’Etat, Roger Kamba, a insisté sur la nécessité de maitriser la structure des prix, afin d’éradiquer la contrefaçon des médicaments :
« Par rapport à nos voisins, les médicaments en RDC coutent très cher. Nous avons jusqu’à 150% au-dessus du prix d’achat, alors que nos voisins ont des augmentations de l’ordre de 10 à 15%. Donc, avec des prix aussi élevés, nous sommes malheureusement l’endroit où tout est inondé. Tous les médicaments de part et d’autre sont ramenés chez nous, parce que les prix sont très (élevés). »
radiookapi.net/CC
Fifi Masuka Saïni, gouverneure intérimaire de la province du Lualaba, a accordé une audience à une délégation d'investisseurs Belges.
D'après une dépêche de la presse du gouvernorat parvenue à 7SUR7.CD le mercredi 13 juillet 2022, les échanges entre les deux parties ont tourné notamment sur la construction des mini-centrales solaires afin d'électrifier des zones rurales du secteur de Lufupa.
« D'après Roger Kasanza, le souci de Marie-Thérèse Masuka Saïni est non seulement d'électrifier mais aussi de mettre à la disposition de la population du secteur de Lufupa une eau potable. Pour pallier à ces problèmes liés au manque d'électricité et d’eau potable, ces experts de l'entreprise Tesay Énergie vont procéder à la construction des mini-centrales solaires pouvant alimenter tous les villages du secteur de Lufupa », a fait savoir José Borras, délégué commercial de cette entreprise, cité par la presse du gouvernorat.
La même source souligne que Fifi Masuka Saïni a apprécié ce projet initié par le numéro un du secteur de Lufupa, qui vient accompagner ses efforts consentis dans l'amélioration des conditions sociales des habitants du Lualaba.
L'accès à l'électricité et l'eau potable est jusqu'à présent un casse-tête dans cette partie de la République démocratique du Congo.
Marcelo Mfumu depuis Kolwezi