« Aujourd’hui nos peuples [Belges-Congolais] ont besoin plus de se rapprocher que de se regarder en chien de faïence », a déclaré le Président Congolais, Felix Tshisekedi lors de la conférence de presse qu’il a tenue conjointement avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, ce mercredi 8 juin au Palais de la Nation à Kinshasa.

Félix Tshisekedi a affirmé qu’il était important pour la Belgique et la République démocratique du Congo de ne plus se focaliser sur le passé colonialiste qui les lie mais de regarder plutôt vers le futur.

« Nos discussions n’ont pas servi à s’appesantir sur le passé, nous voulons regarder l’avenir. Le passé est à la fois glorieux et triste, on le dira, mais le but ici c’est de construire quelque chose de nouveau et surtout de définitif, qui soit constructif pour nos deux pays », a-t-il déclaré.

Et l’avenir pour le Président congolais, c’est notamment, la lutte contre les changements climatiques et les défis qu’ils imposent aux nations du monde.

Félix Tshisekedi a également rappelé qu’en ce domaine, le Royaume de Belgique appuie la RDC dans un programme environnemental dans la forêt de Yangambi (Tshopo).

Parmi les autres points abordés par les deux hommes d’Etats lors de cet échange avec la presse, figure la question sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Lutte contre la corruption

Pour sa part, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a souligné la nécessité pour la RDC et le Belgique de construire l’avenir ensemble. Il a d’ailleurs énuméré quelques domaine de coopération pour les deux pays.

Faisant allusion aux récentes tensions entre la RDC et son voisin le Rwanda, il a déclaré : 

« Vous avez le droit d’exiger à vos voisins que votre territoire soit respecté et vous avez le droit de demander à chacun de vos voisins de faire les choses qui sont nécessaires pour éviter qu’il y ait une situation d’insécurité dans votre pays. Ce sont des règles de base ».

radiookapi.net/CC



La visite officielle du roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique se poursuit en République démocratique du Congo. Ce mercredi 8 juin, lors de son discours aux côtés du président Félix Tshisekedi, le roi des Belges a une fois de plus réitéré ses regrets pour les blessures du passé. "Le régime colonial comme tel était basé sur l’exploitation et la domination", a-t-il dit. "Ce régime était celui d’une relation inégale, en soi injustifiable, marqué par le paternalisme, les discriminations et le racisme. Il a donné lieu à des exactions et des humiliations", a encore déclaré le roi Philippe.

Mais le roi, comme on pouvait s’y attendre, n’a pas prononcé d’excuses officielles, qui pourraient entrainer des demandes de réparations. Cette visite du souverain belge soulève pourtant des questions à propos des relations qui existent aujourd’hui entre les deux pays.

Pour l’historienne Bénédicte Kumbi Ndjoko, il faut replacer les premiers regrets du roi belge, exprimés en 2020, dans le contexte mondial de l’époque qui était celui de Black Live Matters. "Quelque part, par rapport à toutes ces statues qui étaient déboulonnées dans le monde, la royauté belge a cru bon d’exprimer des regrets. Je pense aussi que le choix d’exprimer des regrets et non pas des excuses, à ce moment-là, était assez bien calculé, dans la mesure où lorsqu’on exprime des regrets, même pas un remord, cela veut dire qu’on a pu commettre une faute mais que quelque part on ne peut rien y faire", explique l’historienne à la Deutsche Welle.

Vers de nouvelles relations Belgo congolaise ?

A Kinshasa, cette visite est suivie de près. Pour l’artiste et écrivain Sinzo Aanza qui vit sur place, il est tout de même à déplorer que de nombreux politiques fassent de cette visite une occasion de marketing politique. Il insiste sur la lecture faussée de certains responsables qui estiment que l’économie congolaise aurait régressé depuis l’indépendance alors qu’à l’époque, il était surtout question d’une économie coloniale. 

 

"Le Congo est un pays encore à bâtir, ce qui avait été bâti au moment de la colonisation c’était de l’investissement étranger. Et maintenant, il est plutôt question que le pays se concentre sur lui-même, sur les besoins de sa population. Le président Tshisekedi a souvent été critiqué pour les nombreux voyages qu’il fait pour ramener des investisseurs alors qu’il est avant tout question de voir comment un pays se développe avec ses propres moyens", estime Sinzo Aanza.

Contexte sécuritaire préoccupant dans l’Est

Cette visite se déroule dans un contexte sécuritaire préoccupant dans la partie est de la RDC placée sous état de siège depuis une année.

Pour Serge Welo, cadre au sein de la coalition Lamuka, le roi des Belges et sa délégation pourront constater les enjeux aussi bien économiques que sécuritaires auxquels font face les Congolais. "C’est aussi une bonne chose pour le souverain belge de venir toucher du doigt les réalités de la République démocratique du Congo tel que l’échec de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Il va toucher du doigt la réalité des violations répétées des droits humains et celles de la Constitution", confie le militant de Lamuka.

Le couple royal doit encore passer la journée du jeudi 9 juin à Kinshasa, avant de se rendre à Lubumbashi (sud-est) puis à Bukavu, dans l'Est, où il visitera dimanche la clinique du gynécologue Denis Mukwege, colauréat du prix Nobel de la paix en 2018.

DW/CC



L’équipe de RD Congo s’est inclinée 2-1 ce 8 juin 2022 à Omdurman face au Soudan, dans le groupe I des éliminatoires pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). Non-qualifiés pour la CAN 2021 et la Coupe du monde 2022, les Léopards de RDC, qui restent sur trois défaites, traversent une crise.

Hector Cuper sera-t-il encore sélectionneur de l’équipe de la RD Congo, lors des 3e et 4e journées de qualifications pour la CAN 2023 prévues fin septembre 2022 ? Rien n’est moins sûr après un début de campagne catastrophique dans le groupe I, avec deux revers. Quatre jours après s’être piteusement inclinée à domicile face à un Gabon très amoindri, la sélection de RDC a cette fois perdu 2-1 au Soudan.

Une contre-performance ce 8 juin 2022 à Omdurman qui place les Léopards dans une posture périlleuse. Les Congolais sont pourtant venus chez les Crocodiles du Nil avec de bonnes intentions. Mais à la 16e minute, l’attaquant Waleed Bakhiet, décalé sur la gauche, ouvre le score en trompant le portier adverse Joël Kiassumbua d’un tir croisé : 1-0. Un but qui sanctionne un Congo résolument offensif mais qui prend du coup des risques. Et qui manque en parallèle de réalisme…

Un but de Bolingi pour l’honneur

Surtout Ben Malango. À la 32e minute, l’attaquant de la RDC reprend en effet du bout du pied un ballon au point de penalty mais le portier soudanais est sur la trajectoire. Puis Malango ne cadre pas une tête à bout portant, suite à un coup franc bien tiré (54e). L’attaquant Jonathan Bolingi, entré en jeu, est également à deux doigts d’égaliser de la tête (65e), tout comme le latéral Mukoko Amale (84e) ensuite. Mais là aussi ça ne passe pas.

À l’autre bout du terrain, l’attaquant Mohamed Abdelrahman creuse, lui, l’écart, après un une-deux d’école : 2-0, (86e).

Bolingi réduit certes ensuite le score, durant les arrêts de jeu (2-1, 90e+3), d’une reprise du plat du pied. Mais le constat est implacable : le Congo reste sur quatre défaites et un match nul en 2022. Après avoir raté la qualification pour la CAN 2021 au Cameroun et la Coupe du monde 2022 au Qatar, les Léopards iront-ils en Côte d’Ivoire pour la CAN 2023 ? C’est en tout cas très mal parti alors que la Mauritanie et le Gabon ont 4 points et le Soudan 3 points au compteur, au classement du groupe I.

David Kalfa



Le roi Philippe et la reine Mathilde séjournent pour la première fois en RD Congo du 07 au 13 juin 2022. Quelques heures après l’arrivée du Couple royal belge à Kinshasa, le Premier Ministre Belge Alexander De Croo, qui fait partie de la délégation, a effectué le déplacement de la Primature où il a été reçu, mardi 7 juin dans la soirée par son homologue de la RD Congo, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Cette rencontre, rapporte une dépêche de la Primature, s’est faite en deux temps. D’abord un tête-à-tête de quelques minutes. Ensuite, une séance de travail élargie à quelques membres du Gouvernement Congolais et du Gouvernement Belge sur des questions de la coopération au développement.

En avant, donc, pour le raffermissement des relations bilatérales. Pour la coopération économique et militaire. Et pour l’amplification des liens culturels, techniques et scientifiques. Au fait, le climat n’a jamais été aussi propice pour que Belges et Congolais parlent le même langage tout en respectant leurs différences. Qu’ils puissent donc construire, main dans la main, un avenir de fraternité entre leurs deux peuples.

Voilà les raisons qui pousse le monarque belge a effectué ce voyage, estime le Premier Ministre Belge qui rappelle que :

« d’un côté dans nos relations, nous avons toute une histoire entre nous. Notre Roi a voulu indiqué aussi le fait qu’il y a des regrets par rapport à des parties douloureuses de notre histoire. Je pense qu’il faut regarder ça droit dans les yeux. Pas parce qu’on veut se perdre dans l’histoire mais parce qu’il faut bien pouvoir faire le futur ensemble. Et si on veut bien faire le futur ensemble, je pense qu’il est important de se mettre d’accord sur ce futur ».

La reconstruction du passé commun, cette «étape indispensable », comme l’a dit un ministre belge, « pour construire l’avenir commun». Car, souligne De Croo, « on a une population jeune, qui est en train de progresser, qui a de l’ambition. Clairement, la Belgique veut être un partenaire. Il y a énormément d’acteurs économiques Belges qui veulent venir investir en RDC et qui veulent avoir plus de précisions sur le climat des affaires, le climat fiscal et les opportunités qui sont là ».

A l’instar de son homologue Belge, Jean-Michel Sama Lukonde a exprimé la disponibilité de la RDC à œuvrer ensemble avec la Belgique. Il a salué la volonté manifeste du couple royal à venir visiter la RDC en se focalisant ensemble sur la nécessité de tourner la page sur le côté douloureux de l’histoire et tourner vers l’avenir.

Cependant, il révèle qu’au delà de la coopération et des questions d’avenir. Mais aussi et surtout l’investissement, dans le volet non seulement de la défense mais aussi de la justice, la RDC veut plus que ça.

Sans indiqué ce que veut réellement la RD Congo, nous osons croire que Sama Lukonde veut parler de la réparation. Le 30 juin 2020, le jour de l’indépendance congolaise, le roi Philippe a exprimé ses « profonds regrets pour les blessures du passé ».

Depuis près d’un an, rappelons-le, la Belgique a ouvert le dossier de la restitution des biens abusivement acquis durant la colonisation. En février, un inventaire des 84 000 pièces originaires de l’ancien Congo belge a été remis au premier ministre congolais. C’est maintenant aux autorités congolaises de formuler des demandes précises de restitution parmi ces objets.

Thomas Dermine, le secrétaire d’État belge pour la relance et les investissements stratégiques a indiqué que ces demandes de restitution seront traitées dans le cadre très balisé d’une commission paritaire composée de scientifiques, d’historiens.

Le couple royal Belge conduit une délégation composée des officiels et des opérateurs économiques. Outre Kinshasa, le Roi Philippe et la Reine Mathilde vont visiter Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, et Bukavu dans le Sud-Kivu.

Dominique Malala



Auteurs d'un match perdu dès la première journée à domicile (0-1, face au Gabon), les Léopards de la RDC seront reçus par Les Crocodiles du Nil du Soudan ce mercredi 08 juin à 20h00, heure de Kinshasa, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires CAN Côte d'Ivoire 2023.

Les Congolais ont posé leurs valises à Khartoum depuis lundi dernier, où ils n'ont pas eu droit à la première séance de travail faute de terrain disponible. Il a fallu attendre mardi pour effectuer l'unique séance d'entraînement au stade d'Al Hilal Omdurman.

Après l'entraînement, Hector Cúper, sélectionneur de la RDC a précisé que le groupe a essayé de travailler sur les failles du premier match, et compte à tout prix gagner cette rencontre pour se relancer.

Les Léopards reconnaissent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur après le faux pas de Kinshasa qui a déçu beaucoup de congolais, mais espèrent compter sur le soutien du même peuple, révèle Marcel Tisserand, capitaine de l'équipe.

Dans l'autre rencontre du groupe, le Gabon qui compte 3 points reçoit la Mauritanie (3 points aussi) à 17h, heure de Kinshasa. Le résultat de cette rencontre sera suivi de près par les congolais.

Gede Luiz Kupa



L’annulation de l’élection du gouverneur et vice-gouverneur au Maniema, par le Conseil d’Etat, a provoqué une vive tension entre 2 tribus à savoir : les Bene Kasenga et les Bindja dont sont respectivement issus le candidat malheureux Afani Idrissa Mangala et Radjabo Kindanda Kishabongo Hubert, vainqueur du scrutin du 06 mai dernier.

Le pasteur Mukubwa Kastaim Mbutu, président de la communauté Bindja à Kindu accuse le gouverneur ai Afani Idrissa Mangala, candidat malheureux, d’être “l’auteur intellectuel” de cette tension.

« Quand le Conseil d’Etat venait de donner son arrêt, la communauté qui est prise en cible, c’est la communauté Bindja Sud, les Bazimba de Kasongo. Ils sont pris en cible par une certaine communauté sous la houlette et l’organisation intellectuelle du gouverneur intérimaire parce que quand on insultait, on injuriait, on parlait en mal, on jetait même de l’opprobre sur cette communauté (lors d’une manifestation de joie dans les grandes artères de la ville de Kindu à l’occasion de l’annulation du scrutin, ndlr). Celui qui était en tête du cortège c’est l’autorité provinciale. J’ai cité Afani Idrissa Mangala », a-t-il affirmé à la presse au lendemain du prononcé de l’arrêt du Conseil d’Etat.

Il appelle en outre sa communauté à s’assumer en cas d’éventualités et estime que l’auteur intellectuel de ces troubles devra répondre de ses actes devant la Justice.

« Si l'on voudrait lancer le Maniema dans les troubles tribalo-ethniques, nous, nous allons nous assumer en tant que communauté vis-à-vis de la communauté du Gouverneur de province. Je prends acte aujourd’hui et je m’assume en tant que président de cette communauté, pour dire que si ça continue comme ça, c'est lui-même autorité provinciale qui engage la province dans les troubles tribalo-ethniques », a-t-il menace.

Dans la foulée, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti dans lequel le Gouverneur Afani Idrissa Mangala est membre, a rejeté en bloc les allégations du pasteur Mukubwa Kastaim Mbutu et a promis de le traduire en Justice pour outrage à l’autorité provinciale.

« L’UDPS dénonce avec la dernière énergie et se réserve le droit d’intenter une action en justice contre le pasteur Kastaim parce qu’il est en train d’outrager Afani Idrissa Mangala », a révélé le chef de travaux Lawamo Selemani, porte-parole des sectionnaires de l’UDPS-Kindu.

Face à cette situation, le Collectif de mouvements citoyens congolais débout, actif au Maniema, appelle le président de la République à rétablir l’ordre et la « légitimité » pour une cohésion sociale entre les communautés. Ce collectif appelle en outre le Conseil d’Etat à « corriger ses erreurs matérielles » contenues dans son arrêt du 31 mai dernier et à dire le « bon » droit.

« Nous appelons les juges de la chambre d’Appel, qui est une chambre de sages à revoir cet arrêt et à corriger les erreurs matérielles dans le premier arrêt », lit-on dans leur declaration parvenue à 7SUR7.CD, le mardi 06 juin 2022.

En début de cette année, d’autres communautés originaires de Kasongo ont été victimes d’incendie de leurs maisons à Kayuyu, dans le territoire de Pangi par « les originaires » de ce coin à cause de la « profanation » d’un rituel local.

Morisho Tambwe, à Kindu



La République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique ont signé ce mercredi 8 juin 2022, le mémorandum d’entente sur l’appui à l’implication de la jeunesse congolaise dans la reconstitution, la promotion et la conservation du patrimoine culturel Congolais.

Cette signature a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée au Musée National situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, la capitale de la RDC, en présence du couple royal belge et du couple présidentiel congolais.

C’est le vice-premier ministre des Affaires Étrangères de la République démocratique du Congo et la ministre de la coopération au développement du Royaume de Belgique qui ont signé ce mémorandum d’entente.

Signalons par ailleurs que ce mémorandum est consacré au thème « Jeunesse et patrimoine culturel ».

Après la signature dudit mémorandum, le Roi Philippe accompagné de son épouse et du couple présidentiel, a visité le Musée National. 

Pour rappel, le roi des Belges Philippe est arrivé mardi dernier à Kinshasa pour sa première visite officielle en République démocratique du Congo, sur fond de travail de mémoire et de réconciliation entre la Belgique et son ancienne colonie.

Cette visite royale, la première depuis celle en 2010 d'Albert II, père de Philippe, a été deux fois reportée : à cause de la pandémie de Covid-19 en 2020, puis en raison de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine au début de cette année.

Jephté Kitsita



Le caporal Albert Kunyuku, âgé de 100 ans et survivant de la deuxième guerre mondiale, a été décoré "commandeur de l’ordre de la couronne" par Sa Majesté le Roi Philippe.

Cette décoration a eu lieu ce mercredi 8 juin 2022 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, en présence du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Il s'agit de l'une des plus hautes distinctions du royaume de Belgique.

Bien avant, le Roi des Belges s'est recueilli au mémorial des anciens combattants en présence pour honorer la mémoire des militaires de la force publique décédés durant les deux guerres mondiales.

Pour rappel, enrôlé de force à 18 ans, le caporal Albert Kunyuku a combattu en Birmanie lors de la deuxième guerre mondiale, pour le compte de la Belgique, aux côtés des alliés américains, britanniques et russes, face aux ennemis chinois, japonais et coréens sous le commandement du célèbre Général anglais Mont Gomery.

Avant cette décoration par le Roi Philippe de Belgique, une médaille de mérite et une attestation signée par le président russe Vladimir Poutine lui avaient été décernées à l'ambassade russe à Kinshasa en 2015

Jephté Kitsita



Deux ans après la 6 ème édition de Lomé, la Nuit du Football Africain est de retour pour célébrer l’Afrique et ses légendes avec la 7ème édition qui se tiendra le 18 juin 2022 à Kinshasa en République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation de la NFA, monsieur Yves Sawadogo à l’occasion d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Rotana Kin Plaza en présence du ministre des Sports congolais, Son Excellence Serge Nkonde et de l’ancien capitaine des Léopards, Shabani Nonda.

CC



Pas facile de contourner un bloc solide et compact quand on est favori, surtout en toute fin de saison.

Face à un Rwanda ayant pour objectif de ne pas encaisser de but et d'obtenir le nul, le Sénégal a donc eu du mal à forcer le verrou dans une partie bloquée comptant pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations 2023. Jusqu'à la dernière minute du temps additionnel et un penalty sanctionnant une faute de Mutsinzi sur Ciss, transformé évidemment par l'inévitable Mané. Devant une équipe ne prenant aucun risque offensif, les visiteurs ont tout de même eu quelques occasions d'ouvrir le score auparavant. En première période, par exemple.

Mais Mané a vu sa tête fuir le cadre sur corner, le coup franc de P. Sarr a été détourné par Kwizera, et sa frappe essayée juste avant la pause est passée au-dessus des cages du portier. En seconde mi-temps, les Lions de la Téranga n'ont longtemps pas eu davantage de réussite et se sont même montrés moins inspirés. Kagere s'est d'ailleurs permis de donner un peu de boulot à É. Mendy, pour le premier tir en faveur des outsiders. Les favoris, quant à eux, n'ont cadré que deux de leur petite quinzaine de tentatives. Beaucoup trop peu pour enchaîner avec une deuxième victoire consécutive, dans le groupe L ? Faux, grâce à cet inespéré péno.

Maintenant, les vacances pour les potes de Sadio !

Pour cette rencontre du groupe L, c'est l'arbitre Congolais Jean-Jacques Ndala qui a dirigé les hostilités.

sofoot.com/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles