La RD Congo recevra le Gabon ce samedi 4 juin (à 16h TU) au stade des Martyrs à Kinshasa, dans le cadre de la 1e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023.

A cet effet, la préparation pour ce match a débuté mardi 31 mai au stade des martyrs. A l'issue de celle-ci, les joueurs Chadrac Akolo, Yoane Wissa et Nathan Idumba ont indiqué à la FECOFA vouloir redorer l’image du pays en qualifiant les Léopards de la RDC à la phase finale de la CAN à 24 nations, prévue en 2023 en Côte d’Ivoire :

Chadrac Akolo : « Nous devons nous relever pour trouver les ressources et repartir du bon pied. Peu importe l’adversaire en face nous devons faire bon visage pour le début de cette campagne, c’est tout ce qui nous intéresse. »

Yoane Wissa : « C’est avec un esprit de revanche en espérant que cette campagne sera faite avec le mérite et surtout avec l’objectif de retrouver la CAN puisqu’on n’a pas fait la dernière. Ça été une déception pour tout le monde. Maintenant on a l’obligation de retrouver cette CAN et d’aller le plus loin possible.»
 
Nathan Idumba  : « Nous avons un seul objectif pour cette campagne des éliminatoires de la CAN 2023 qui démarre ce week-end par le Gabon. C’est celui de qualifier notre pays à la phase finale de la CAN. L’ambiance est bonne et nous sommes déterminés à mouiller le maillot pour honorer le pays après avoir loupé le Mondial Qatar 2022. Je demande au public de nous soutenir partout il sera ».

Les Léopards ont raté la dernière CAN- Cameroun 2021, disputée au mois de janvier-février 2022 ainsi que la qualification au Mondial-Qatar 2022, en étant éliminée par le Maroc aux matches de barrages (1-1 et 4-1).

radiookapi.net/CC



Les qualifications pour la CAN 2023 en Côte d'Ivoire ont débuté mercredi par trois victoires à domicile, pour l'Angola, le Ghana et la Libye.

Dans le groupe E, l'Angola a dominé la République Centrafricaine (2-1) et le Ghana des frères Ayew s'est imposé face à Madagascar (3-0). Dans le groupe J, victoire de la Libye sur le Botswana (1-0).

Suite de cette première journée ce jeudi, avec deux matches : Mozambique-Rwanda et Tunisie-Guinée Equatoriale.

Le Kenya et le Zimbabwe ont été exclus le mois dernier de ces qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 pour « ingérence politique ». Leurs sélections n'avaient été incluses dans le tirage au sort qu'à condition d'être autorisées par la FIFA à participer à la compétition. Les fédérations du Kenya et du Zimbabwe ont été dissoutes par leurs gouvernements respectifs l'année dernière, puis suspendues par la FIFA en février.

equipe.fr/CC



L'équipe nationale de la RDC affronte les Panthères du Gabon ce samedi 04 juin au stade des Martyrs pour le compte de la première journée des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations Côte d'Ivoire 2023.

Pour ce faire, les congolais ont déjà effectué deux séances d'entraînement (mardi et mercredi dernier), dirigées par le staff technique dont l'Argentin Hector Cuper est le sélectionneur principal.

Le groupe a été renforcé mercredi dernier par les arrivées de Jonathan Bolingi et de Marcel Tisserand qui ont raté la première séance d'entraînement en raison de leur programme de vol.

Seul Edo Kayembe a raté les deux entraînements jusque-là, puisqu'il est arrivé à Kinshasa ce jeudi dans la matinée afin de renforcer cette sélection dépourvue de plusieurs de ses cadres comme Mbokani, Bakambu, ou Chancel Mbemba, tous pas convoqués par Cúper.

Par ailleurs, il sied de noter que l'équipe du Gabon a elle, effectué plusieurs séances d'entraînement avant la RDC, car la Fédération gabonaise de football n'avait pas accordé le temps de vacances aux joueurs.

Les panthères ont débuté les entraînements en France avec Patrice Neuve (sélectionneur du Gabon) avant d'atterrir à Libreville.

La rencontre entre les deux nations se jouera samedi au stade des Martyrs à 17h, heure de Kinshasa et sera à huis clos en raison des sanctions infligées à la RDC par la Confédération Africaine de Football (CAF).

Pour rappel, la RDC avait raté la dernière édition de la CAN au Cameroun, en perdant notamment sa double confrontation contre le même Gabon lors des éliminatoires (0-0 à Kinshasa, 3-0 à Franceville).

Gede Luiz Kupa



En séjour à Gemena, ville-capitale du Sud-Ubangi, la première directrice exécutive de la Voix des sans voix pour les droits de l'homme (VSV), Laurette Misenga a appelé à l'implication de l'État Congolais pour l'arrestation de John Numbi afin qu'il soit jugé et condamné pour le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.

Elle l'a dit dans une interview accordée à la presse mercredi 1er juin 2022 en marge du 12e anniversaire de l'assassinat de ces deux défenseurs des droits humains.

« Nous en tant que VSV nous sommes partiellement satisfaits. Parce que nous notre combat est que John Numbi soit arrêté, jugé et condamné. Parce que c'est lui qui est considéré comme suspect numéro 1 dans l'assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. C'est une question de volonté politique. Si l'État Congolais met tout en œuvre pour localiser John Numbi aujourd'hui pour l'arrêter, le juger pour qu'il soit condamné par rapport à ce crime, je pense que c'est faisable (...) Il n'y a pas quelque chose d'impossible à ce niveau-là. C'est une question de volonté politique tout simplement », a dit Laurette Misenga, première directrice exécutive adjointe de cette organisation de défense des droits humains.

Elle salue Tout de même les avancées enregistrées dans le procès lié à ce double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.

« Vous avez suivi dernièrement il y a eu un procès en appel de 3 prévenus. Mais il y a eu des condamnations et Paul Mwilambwe a été acquitté. Mais Christian Ngoy Kengakenga a été condamné à la peine capitale que nous condamnons en tant que défenseur des droits humains parce que pour nous il doit passer le reste de sa vie en prison. Et il y a également Jacques Mugabo qui a été condamné à 12 ans de servitude pénale principale », a-t-elle ajouté avant de renchérir que son organisation entend voir John Numbi répondre de ses actes.

Le défunt directeur exécutif de la VSV, Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ont été assassinés dans la nuit du 1er au 2 juin 2010 dans la périphérie de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Laurette Misenga facilite un atelier de recyclage des femmes et des jeunes à Gemena dans le cadre du projet sur « la promotion de l'éducation civique et électorale pour un engagement des femmes et des jeunes au processus électoral », mis en œuvre par son organisation sous la coordination de l'INADES sur financement de la délégation de l'Union européenne en République démocratique du Congo.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



Les compétences du Conseil d’Etat résultent des dispositions constitutionnelles et de sa loi organique. Ces compétences sont consultatives et contentieuses. 

En matière consultative, cette juridiction statue, selon le cas, soit par voie d’avis motivé, soit par voie de rapports ou de publications.  

En matière contentieuse, tel que le contentieux électoral, il peut notamment solutionner un litige par voie d’un arrêt, tranchant d’autorité le conflit entre parties.  

En tant que juridiction suprême de l’ordre administratif, il statue définitivement et tranche, soit en premier et dernier ressort, soit en appel, soit en cassation et par voie d’autorité. 

Il peut casser aussi avec ou sans renvoi devant une même juridiction mais autrement composée les décisions d’une cour d’appel administrative. Ses arrêts sont d’office exécutoires et opposables aux parties.

CC



Le patrimoine culturel congolais, notamment les œuvres d’art, devra connaître une numérisation. Le processus est enclenché à l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC). Cet organe qui gère les musées congolais se lance dans un processus qui permettra de mieux contrôler et conserver les œuvres d’art à sa disposition et de visiter les richesses des musées à distance.

En fin de semaine dernière, le Directeur Général de l’IMNC, professeur Placide Mumbelembele, a rencontré le ministre du numérique, Désiré-Cashmir Kolongele, pour en discuter. Il a été également question de l’appui du ministère pour la création d’un musée virtuel. Ce dernier devra être une transposition dans l’immatériel, des musées congolais qui existent déjà.

« Entre le musée, les œuvres d’art, le patrimoine et le numérique, il n’y a qu’un pas », affirmait le professeur Placide Mumbelembele au sortir de l’audience avec le ministre.

Avant d’ajouter :

« C’est l’un des moyens qui puissent nous permettre de mieux conserver nos objets, mais en même temps de faire connaître notre patrimoine, non seulement en interne mais aussi sur le plan international à travers des visites virtuelles ». 

Contacté, le DG de l’IMNC a précisé que le musée virtuel sera ouvert à tous alors que la numérisation concerne la gestion interne des objets, permettant de suivre leur traçabilité. En cas de perte, il y a possibilité de retracer leur historique.

« La numérisation est pour un usage interne mais la finalité est d’aboutir à un musée virtuel. C'est-à-dire que nous pouvons créer, grâce au ministère du numérique, un musée virtuel qu’on peut visiter en étant n’importe où. C’est un projet beaucoup plus concret », a indiqué le professeur Placide Mumbelembele.

Il fait savoir aussi que les techniciens sont à pied d’œuvre pour aboutir à un résultat. La question du droit d’entrée pour le musée virtuel sera évoquée par la suite. Pour ce qui est des provinces, le professeur Mumbelembele ajoute que l’idée est de mener le même projet après l’avoir accompli à Kinshasa.

« L’idée est que si nous commençons par numériser Kinshasa, nous allons entamer les musées en province. Le même projet sera également organisé en province. C’est-à-dire qu’on peut visiter virtuellement le musée national de la RDC, de Mbandaka, de Lubumbashi. Tout ça pour montrer la diversité culturelle de notre pays, pour donner une autre image du Congo », a-t-il conclu. 

Ce procédé reste sans doute la meilleure manière de conserver les objets d’art, tant l’IMNC a connu, dans son histoire, des hauts et des bas, mêlant pillage et vol d’objets d’art. Cet organe qui, du reste, n’est pas un musée, achète, récolte, acquiert les œuvres d’art qui doivent être dispatchées dans les musées à travers le pays.

Emmanuel Kuzamba



Un nouveau pas dans le dénouement de l’affaire qui oppose les actionnaires de la compagnie d’aviation Mwant Jet. 

Ce mardi 31 mai à Kinshasa, Benjamin Nzailu Basinsa est installé comme administrateur provisoire de cette compagnie. 

La gérante personnellement présente a signé le procès-verbal d'installation en présence du huissier de justice. 

L’installation de l’administrateur provisoire se fait conformément aux décisions de justice successives et “dans l’intérêt de la société Mwant Jet et de toutes les parties y ayant un intérêt légitime”. 

Dans son jugement RCE 1947 rendu le 12/02/ 2022, le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete, le tribunal a confié certaines missions à Benjamin Nzailu Basinsa comme administrateur provisoire à la tête de la compagnie Mwant Jet. 

Ce jugement sera confirmé dans toutes ses dispositions en appel lorsque la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete a rendu son arrêt RCEA 155 le 23 mars 2022. 
Depuis l’annonce de ces décisions de justice, l’installation de l’administrateur n’a pas été effectuée suite aux batailles judiciaires entre les deux principaux associés. 

L’administrateur provisoire va aussi tenter de réconcilier les deux parties, dans l’intérêt de la société. 

Parmi les missions de l’administrateur provisoire figurent notamment :

  1. l’audit des comptes de cette entreprise et,
  2. la veille de sa bonne gestion afin de régler les différends entre les deux principaux associés. 

La remise et remise de ce mardi 31 mai entre le nouvel administrateur provisoire et la gérante de Mwant Jet a porté notamment sur la situation de trésorerie, les rapports administratifs et financiers, l’inventaire le plus récent des immobilisations, etc. 
Après les batailles judiciaires, l’heure est au travail pour Benjamin Nzailu Basinsa qui dispose de six mois de travail à la tête de la compagnie d’aviation. Son travail portera, selon une source proche du dossier sur les “aspects de gestion de la société en dehors de ceux liés à l’exploitation et régulés en conséquence par l’Autorité de l’Aviation Civile”. 
Lors de son installation, Benjamin Nzailu Basinsa s’est d’abord penché sur les questions  qui concerne sa mission. Prochainement, il pourra probablement s’adresser aux employés de Mwant Jet pour imprimer sa vision et sa marque, dans l’intérêt de la société. 
C’est un soulagement pour le personnel de l’entreprise. Une nouvelle page s’ouvre pour des lendemains meilleurs.

CP



Dans son arrêt rendu le mardi 31 mai dernier, le Conseil d'État, siégeant au second degré en matière de contentieux électoral a annulé l'élection du gouverneur du Maniema, remportée par Kindanda Kishabongo Hubert.

Cette plus haute juridiction administrative motive sa décision par le fait de la participation à ce scrutin, du député Jean-Pierre Amadi Lubenga qui n'a pas de qualité d'électeur à la suite de sa destitution comme vice-gouverneur du Maniema en mai 2021.

Pour le Conseil d'État, la décision du premier juge de la Cour d'appel du Maniema, a violé l'article 198 alinéa 2 de la constitution qui stipule que « le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux ».

« Le premier juge a violé l'article 198 alinéa 2 de la constitution de la République prescrivant notamment que le gouverneur et le vice-gouverneur soient élus pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l'Assemblée provinciale », a affirmé cette juridiction.

Par ailleurs, poursuit cette juridiction administrative, la présidente de l'Assemblée provinciale a saisi la Cour constitutionnelle en interprétation de la constitution dans l'affaire du député Jean-Pierre Amadi Lubenga qui voulait reprendre son mandat du député après sa destitution comme vice-gouverneur.

Cependant, affirme le juge du Conseil d'État, jusqu'à ce jour la juridiction saisie par la présidente de l'organe délibérant n'a pas encore émis son avis.

« Il n'a pas encore recouvré sa qualité de député en ce sens que, par sa lettre du 19 avril 2022, la présidente de l'Assemblée provinciale du Maniema précise que le cas de reprise du mandat de Jean-Pierre Amadi Lubenga avait fait l'objet d'une requête en interprétation devant la Cour constitutionnelle et qu'à ce jour, aucune décision n'a été prise par cette juridiction. C'est ainsi qu'il dira recevables et partiellement fondés les appels (de 3 candidats malheureux ndlr) et annulera l'arrêt du premier juge (ndlr) », indique cette juridiction.

Dans la foulée, cette juridiction a ordonné à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d'organiser un nouveau scrutin dans le délai de la loi.

Pour rappel, l'élection du gouverneur et vice-gouverneur du Maniema avait été remportée par le ticket de l'Union Sacrée porté par Kindanda Kishabongo Hubert avec 18 voix sur 22. Son élection a fait l'objet de contestation par trois candidats malheureux qui ont estimé notamment que ce scrutin « était émaillé d'un soupçon de corruption et qu'il y avait eu fraude sur la liste électorale ».

Morisho Tambwe, à Kindu



Le ministère des sports a accordé ce mardi 31 mai une dérogation de 33 jours à la FECOFA afin de poursuivre le championnat national qu'organise la LINAFOOT ainsi que d'autres compétitions se deroulant sur le territoire national.

La saison sportive en RDC s'ouvre le 1er août pour se terminer le 31 mai. Pour cette année, elle ira jusqu'au 3 juillet.

La commission de gestion de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) devra ainsi se mettre à l’œuvre pour organiser le reste de ses matchs dans le délai que lui a accordé.

radiookapi.net/CC



La RDC a accepté, mardi 31 mai, de libérer deux soldats rwandais, arrêtés il y a quelques jours, au village Bihumba, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Le président angolais, Joao Lourenço, a fait cette annonce à la suite de son entretien avec le président congolais, Félix Tshisekedi.

« A la demande de son homologue angolais, Félix Tshisekedi a accepté de libérer deux soldats rwandais récemment capturés sur le territoire de la RDC », ont indiqué les services de la Présidence angolaise dans une dépêche de l'Agence france presse (AFP).

Ils estiment que cette mesure entend réduire la tension diplomatique entre Kigali et Kinshasa.

Le Président Angolais affirme également avoir échangé avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

A la suite de ces entretiens, les dirigeants rwandais et congolais sont parvenus à « un accord » pour se rencontrer en face-à-face, à Luanda (Angola), à une date qui sera annoncée.

Une tension entre Kigali et Kinshasa s'est intensifiée ces derniers jours.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23 ayant attaqué, la semaine dernière, les positions des FARDC, en territoires de Nyirangongo et Rusthuru (Nord-Kivu).

Des accusations que les autorités rwandaises rejettent en bloc, en accusant, à leur tour, les FARDC de coaliser avec les FDLR en vue de déstabiliser le pouvoir de Kigali.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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