Déclarée le 29 mars dernier vainqueure de la première édition du Grand Prix congolais du livre dans la catégorie fiction, Lilia Bongi s’est confiée à la presse. Elle nous parle de son ressenti, l’importance attachée à ce prix, du résumé de son ouvrage intitulé « Amsoria » ou encore de son prochain projet dans la littérature. 

Née au Congo Belge, elle vit actuellement en Belgique où elle a vécu la majeure partie de sa vie. Elle dit avoir une ouverture culturelle à trois réalités différentes entre le Congo, la Belgique et l’Union Européenne. Ce qui lui permet de viser un public universel. “Amsoria” est son premier roman inspiré de sa propre vie.

 Quel ressenti aviez-vous lorsque vous avez appris que votre premier roman était primé ?

Lilia Bongi : De la joie et de la frustration. De la joie car je suis heureuse d’avoir remporté ce prix qui est le premier de son genre au niveau national. De la frustration car je n’ai pas pu être présente pour vivre sur le lieu au moment de l’annonce.

Quelle importance attachez-vous à ce prix ?

Je n’en reviens pas d’avoir remporté ce prix décerné par mon pays d’origine et de sang. La récompense est double. Non seulement mon écriture est reconnue mais j’ai le sentiment que par ce prix, on récompense aussi le parcours de vie singulier qui a fait de moi la femme qui a gagné le premier prix. J’espère que ce prix donnera lieu auprès des jeunes à des vocations d’écriture ou à tout le moins à un goût pour la lecture. J’espère aussi que les gens seront curieux de découvrir mon univers et de lire mon livre. 

Vous retracez les grands évènements de la fin du 20ème siècle. Pourquoi 20 ans après ?

Le roman n’a pas vocation à être un livre d’histoire. En outre, mon envie d’écrire n’est pas arrivée du jour au lendemain. Elle se préparait certainement déjà depuis longtemps, sans que je m’en rende vraiment compte.  Le recul et le parcours de vie ont permis au projet de mûrir pour m'apparaître une évidence au moment où mon agenda s’est libéré des contraintes professionnelles. C’est alors que j’ai pris conscience que j’avais à ma petite échelle, un témoin parfois privilégié, parfois pas d’une histoire qui me dépasse.

Ce sont les événements qui parsèment mon récit au moment où mes personnages les vivent que je mets en lumière par crainte que personne ne les mentionne jamais. Mon intention n'était et n’est nullement de me substituer aux historiens ou autres spécialistes dont le métier est de raconter les faits dans leurs précisions objectives mais de faire part d’un ressenti, d’une page de l’histoire de manière purement subjective.

À quel public le livre Amsoria est-il spécialement destiné ?

La version initiale, soumise à mes proches, approchait les 600 pages. Je me perdais dans des détails. Lorsqu’il a été décidé de transformer l’histoire en roman, j’ai réduit le volume pour en faire le roman qui contient aujourd’hui 333 pages. Quant au lecteur, je ne pense pas qu’il faille viser un public type. Mon ouverture culturelle à trois réalités différentes (le Congo, la Belgique et l’Union européenne) est d’une cohérence singulière qui définit aussi mon propos. Cette particularité fait ma force et me définit sans doute aujourd’hui, ce qui me fait dire que mon livre est destiné à un public universel.   Vous avez pris la plume pour vos enfants comme nous avons pu le lire dans votre note biographique. 

De quoi ont-ils bénéficié dans le livre Amsoria ?

Mes enfants me sont reconnaissants car contrairement au « grand public », ils ont bénéficié d’une version non romancée de l’histoire, de leur histoire regorgeant de détails intéressants pour eux qui auraient sans doute été rébarbatifs et vides d’intérêt pour mes lecteurs. Aussi, depuis et grâce à ce livre nous écrivons ensemble une nouvelle page de notre histoire familiale que le prix vient couronner. Ils se sont fortement investis dans le projet et je ne les remercierai jamais assez. Mon fils s’est chargé de faits historiques, tandis que ma fille m’a prodigué des conseils juridiques et aidé pour l’édition du livre que j’ai publié en autoédition. Cette dernière est d’ailleurs très investie dans la promotion d’Amsoria. C’est elle qui a découvert l’existence du Grand Prix Congolais du livre et m’a obligé à y participer. “Amsoria” est donc avant tout une affaire familiale !

Pourquoi avez-vous préféré une auto édition pour ce premier livre ?

Par souci d’indépendance et de liberté totale. Pas un instant je n’ai regretté ce choix. Le prix que l’on vient de me décerner confirme que j’ai bien fait.

Quelles critiques avez-vous déjà reçues depuis la parution du livre en 2020 ? 

J’avoue que de manière générale, les retours sont excellents, ce qui me fait vraiment plaisir. Certaines personnes ont cependant tendance à me parler d’Amsoria comme étant une autobiographie pure et simple alors qu’il s’agit bel et bien d’un roman.

En RDC, comment faire pour se procurer du livre ?

Tous les points de vente du livre sont sur mon site internet www.amsoria.com. Vous pouvez le trouver en version papier et ebook sur Amazon et Kobo. A Kinshasa, vous pouvez vous le procurer au Grand Hôtel Pullman ou encore Book Express, 227 avenue Nyangwe c/Lingwala, Kinshasa). Par ailleurs, d’autres points de vente et moyen de distribution sont en cours de négociation. Mon site sera actualisé en temps voulu. 

C’est quoi le contenu du prochain livre ? Le conte rentre dans la même logique que votre premier livre ?

Mon prochain livre est un conte de fées. De facto pas dans la même logique que mon roman. C’est un conte qui s’adresse à la jeunesse, que je veux emprunt du lyrisme, de l’onirisme et de la beauté des contes congolais, tels que ma mère me les racontait.  C’est un conte que je voudrais présenter aux écoles et lire ensemble avec les élèves.

Propos recueillis par Emmanuel Kuzamba



Les trois députés provinciaux du Kwilu et les six autres compatriotes décédés par accident sur le pont Maï-Ndombe le 17 mars dernier, seront inhumés dimanche 10 avril 2022. Les corps seront exposés à l’espace vélodrome dans la commune de Kintambo à Kinshasa et l’inhumation interviendra le même dimanche au cimetière nécropole entre terre et ciel.  

Le vice-président de l’assemblée provinciale du kwilu, Paulin Kiyankay précise que les veillées mortuaires doivent être organisées dans les familles respectives des illustres disparus la nuit du samedi 9 avril. 

Radio Okapi a fait un tour dans quelques-unes de ces familles éprouvées afin de s’enquérir de l’ambiance qui y règne. 

Parmi les familles éprouvées visitées figure celle du défunt député provincial Augustin IFumu, le chef coutumier dont le corps n’a pas été retrouvé dans la rivière ni celui de son neveu, moins encore de son chauffeur, tous décédés par cet accident. 

Sur place, l’ambiance est calme sauf une douce musique qui résonne au rythme du deuil. Tous les membres des familles se sont rendus à Kinshasa pour les obsèques, sauf deux qui sont restés pour la sécurité de la maison. Il s’agit du neveu et de la nièce du feu Ifumu, inconsolables, assis sur le pavement, écoutant cette bonne musique.  

Sur leurs visages, l’on peut facilement lire la tristesse et voir les larmes dégringoler. Vincent Ifumu âgée de 18 ans révolus et le plus âgé de deux s’exprime : 

« Perdre deux personnes ou trois personnes comme ça à la fois, ça fait mal. Papa n’a pas été vu, même mon frère n’a pas été vu, ils n’ont pas été retrouvés, c’est ce qui nous fait très mal. Pourquoi ont-ils trouvé pour les uns et pas pour les autres. Maintenant je ne sais pas ce qu’ils vont faire ? ils vont mettre des cercueils vides ou comment ? Nous allons mettre des bouquets de fleurs où ? Nous sommes vraiment très désolés, ça nous fait mal mais c’est la volonté de Dieu », dit-il, émotionné. 

Parmi les corps qui vont être inhumés ce dimanche 10 avril 2022, il y a ceux de deux députés provinciaux à savoir le député Evariste Ndiba et René Nkusu. 

radiookpai.net/CC



L’ingénieur et inventeur des robots en République démocratique du Congo, Thérèse Kirongozi sollicite la délocalisation des feux de signalisation érigés, depuis  quelques semaines, au carrefour pont Cabu(Kinshasa) et qui fonctionnent concomitamment avec le robot roulage.

D’après Thérèse Kirongozi, coordonnatrice de la start up qui a créé ce robot roulage, il est inconcevable d’avoir deux technologies sur un même carrefour pour réguler la circulation routière.

Depuis quelques semaines, les conducteurs sont soumis aux commandes et des feux de signalisation, et du robot régulateur de la circulation au niveau du carrefour appelé rond-point pont Cabu, situé au croisement des boulevards Sendwe et Triomphal, sur l'avenue Kasa-Vubu.

« Les kinois aussi l’ont constaté. A notre grande surprise, il y a une semaine, nous avons remarqué l’implantation d’un autre équipement de feu de signalisation, modèle Sud-africain. Dans un carrefour on ne peut pas avoir deux technologies pour réguler la circulation », a déploré Thérèse Kirongozi.

Elle en appelle à l’intervention des autorités compétentes :

« Nous interpellons avec toute humilité, son excellence le Gouverneur de la ville de Kinshasa, le ministre national des Transports, le ministre provincial du Transport et la Commission nationale de prévention routière de laisser le roulage robot intelligent faire son travail parce qu’il le fait mieux. Mais, il y a beaucoup d’autres endroits à Kinshasa qui ont besoin de feu de signalisation. On ne peut pas les placer là.  Il y a plus de 7 ans, que nous, nous avons déjà résolu le problème de ce carrefour, malheureusement on vient encore supplanter sur le même carrefour. Si vous êtes sur place vous allez remarquer que, même sous la pluie le robot régule la circulation ».

radiookapi.net/CC



"Finalement, on s'est rendu compte que le Maroc a eu la chance de croiser l'équipe la plus faible de ces barrages". Cette conclusion est de nos confrères de Radio France Internationale (RFI) à l'issue du match entre les Lions de l’Atlas du Maroc et les Léopards de la RDC. Ont-ils eu tort de faire ce constat ? Je dis non. Parce que sur terrain, le Maroc a non seulement privé la RDC d'une qualification pour la phase finale de la coupe du monde, mais le royaume chérifien a humilié le pays de Patrice-Emery Lumumba.

Il n'y a que ceux qui croient aux miracles, aux pratiques fétichistes ... qui envoyaient les Léopards au Qatar. En réalité, tous les ingrédients étaient réunis pour obtenir ce crash au stade Mohamed V, à Casablanca, au Maroc. Ce score fleuve, cette élimination, cette humiliation ... est le résultat du folklore qui avait entouré la préparation de cette double confrontation.

Folklore. C'est d'abord cette mainmise du ministre des Sports, Serge Khonde, qui était devenu, en réalité, "le ministre des Léopards football". Parce qu'on a vu les Léopards basket-ball/hommes se payer leurs billets pour aller défendre le drapeau de la RDC au Sénégal. Bien plus, malgré la lettre de la Confédération Africaine de Football (CAF) lui interdisant de s'insérer dans la gestion de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), Serge Konde avait bouché  ses oreilles, plaçant les dirigeants de l'instance faîtière au placard.

Folklore. C'est aussi cette cacophonie autour de la gestion  de l'équipe nationale de la RDC. Finalement, on ne sait pas qui devrait faire quoi. Ainsi, par exemple, c'est Godard Motemona, vice-ministre des mines, qui a annoncé l'arrivée du joueur Meschak Elia en lieu et place de la Fecofa. Jusque-là, je cherche le rapport entre le ministère des Mines et l'équipe nationale. Sur l'arrivée de ce joueur,  quelques questions s'imposent. Est-ce que le joueur Meschak Elia était venu sur demande de l'entraîneur ? Que pouvait-on attendre d'un joueur ramené à Kinshasa presque manu militari ? Dans quel état moral et psychologique était-il, lui qui avait peur de fouler le sol congolais ?

Folklore. C'est aussi cette guerre des charlatants autour de la sélection nationale. Tantôt, c'est un Directeur de la télévision nationale qui révèle avoir été contacté par plus de 200 féticheurs pour la "préparation" du match ; tantôt c'est l'ancien catcheur Edingwe qui prédit la défaite des Léopards, avant d'avouer avoir dit cela pour être reçu par le chef de l'Etat ; tantôt c'est le pasteur Denis Lessie qui a demandé d'être reçu par les autorités du pays pour faire gagner la sélection nationale. Sous d'autres cieux, tous ces charlatants auraient pu être interpellés. Comme en RDC, n'importe qui peut se permettre n'importe quoi, tout cela est passé comme dans un film.

Folklore.  C'est aussi ces billets de banque donnés aux artistes-musiciens pour composer une chanson afin de pousser les supporters congolais de pousser les Léopards à la victoire. Personnellement, je n'ai pas entendu cette chanson être jouée dans des bars ou au stade le jour du match ou être reprise par des supporters dans les rues de Kinshasa. Quel effet a-t-elle produit ? On le saura peut-être un jour.

Folklore. C'est aussi la récupération de cette double confrontation par des acteurs politiques. Le vendredi 25 mars, on a vu au stade des Martyrs, des opérateurs politiques qui n'avaient jamais mis leurs pieds dans un stade envahir le temple sportif de la commune de Kinshasa. On a même vu certains s'asseoir au stade, comme s'ils présidaient une réunion de famille. Selon des sources,  certains ont même soudoyé des caméramans pour être filmés.

Folklore. C'est aussi cette délégation, composée d'une vingtaine de députés nationaux "envoyés en mission" au Maroc (aux frais de l'Etat) pour aller soutenir les Léopards. Dieu seul sait s'ils ont vraiment suivi le match au stade.

Maintenant que les Léopards n'iront plus au Qatar, l'enveloppe qui allait être allouée à la préparation et à la participation du Onze national à la messe mondiale du football pourra être affectée à autre chose, par exemple grossir le budget de l'armée pour combattre cette nouvelle rébellion du M23 qui prend corps dans le Nord-Kivu. Ainsi, se brisa le rêve de tous les chasseurs des primes (frais de mission) qui comptaient sur le déplacement des Léopards au Qatar pour se remplir les poches.

Rombaut KASONGO MABIA



Le livre « Le Pape François et le Missel romain pour les diocèses du Zaïre » a été présenté vendredi 8 avril à Kinshasa à l'Université catholique du Congo (UCC). Édité par la librairie éditrice de Vatican, cette œuvre d’esprit de la Pr sœur Rita Mbosho Kongo contient trois chapitres étalés sur 259 pages.

« Le rite a été conçu à Kinshasa, à l’UCC, première université catholique de l’Afrique, avec de grands théologiens africains et du monde, dont ceux du Vatican », a expliqué Pr sœur Rita Mbosho, assistante du Pape François, professeure à l’Université pontificale de Rome.

C’est la raison pour laquelle elle préfère que le livre soit présenté à l’UCC, « la maternité » du rite zaïrois, devenu aujourd’hui le rite congolais.

Elle indique que le Pape François, « très émerveillé par le rite zaïrois dans la célébration eucharistique », a préfacé cet ouvrage.

Le rite zaïrois est retenu comme un exemple de l'inculturation liturgique de l'Eglise catholique romaine, fait savoir le Saint Père de l’Eglise catholique. D’où son appel à s'approprier cette célébration liturgique.

Satisfaction

Pour l’Abbé Léonard Santedi, recteur de UCC, c’est un motif de satisfaction que le saint siège reconnaisse le rite zaïrois.

« Nous sommes heureux de vivre aujourd’hui, ce que nos devanciers disaient qu’un jour, le rite zaïrois sera célébré à Rome et cela a été fait par le Pape François, et le livre en témoigne », poursuit l’Abbé Santedi.

Pour le président du Sénat, Modeste Bahati, un des intervenants à cette activité, lors que l'évangile est prêché dans une langue locale, les fidèles s’en approprie.

« Ce qui est particulier dans le rite zaïrois, c’est l’animation, le fait que la messe soit dite dans la langue locale et que tout le monde la suive. Ça renforce la foi et on sent qu’on communique avec Dieu et son Eglise », a pour sa part déclaré Modeste Bahati.

L’ouvrage de la Pr sœur Rita Mbosho a été publié pour la première fois en italien avant d'être traduit cette année en français.

C'est au mois de juillet que le Pape François effectuera sa première visite en République démocratique du Congo. Des observateurs estiment qu'il dira la messe en rite zaïrois.

D’autres personnalités ont pris part à la cérémonie de la présentation du livre « Le Pape François et le Missel romain pour les diocèses du Zaïre », notamment le Cardinal Fridolin Ambongo, et le Nonce Apostolique en RDC, Mgr Ettore Belestrero.

radiookapi.net/CC



L’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) en Belgique demande à tous les congolais étudiant en Ukraine, arrivés en Belgique de se faire identifier en son sein, depuis vendredi 8 avril dernier. L’ambassade assure qu’un comité de suivi a été mis en place pour assurer le bon déroulement de ces opérations d’identification et d’enregistrement. Cette démarche permettra de mieux orienter l’assistance accordée à ces Congolais réfugiés. 

L'ambassadeur de la RDC en Belgique, au Pays-Bas et Luxembourg Christian Ndongala rassure:

« Notre démarche s'inscrit dans une logique de coordination et de structuration. A travers ce processus nous souhaitons identifier formellement les personnes qui déclarent venir de l'Ukraine et aussi pour mettre à jour nos statistiques en termes d'arrivée et éventuellement de départ pour ceux qui se dirigent vers d'autres pays Européens. C'est le sens premier de notre démarche, "protéger nos compatriotes". Ainsi donc, il nous appartient de les rassurer, de les mettre en confiance pour leur réinsertion dans la société, pour un soutien avant tout, moral et psychologique».

Le diplomate souligne que « l'Etat est présent, il va prendre des initiatives idoines en faveur de ces enfants en situation de précarité à l'étranger ».

« Concernant le comité de suivi en Belgique, ce dernier va aussi travailler efficacement en étroite collaboration avec le comité qui est en Pologne et dont le rôle est entre autres de centraliser et compiler les différentes données de nos différentes juridictions à l'étranger. Ainsi notre Ambassade en Pologne pourra disposer des données fiables en terme de flux des populations estudiantines venu d’Ukraine en Belgique», a indiqué l'ambassadeur de la RDC en Belgique.

radiookapi.net/CC



La Commission de gestion de la Ligue Natinale de Football (Linafoot) a conféré avec les représentants des différents concernant les raisons exactes de l’arrêt du championnat national de football, Ligue 1.

Bien que tout le monde connaît la raison principale de cet arrêt, il était question pour les clubs d’avoir plus des précisions quant à la suite des événements. Ils ont eu des réponses de la part de la Linafoot qui leur promis de transmettre leurs inquiétudes de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) avec laquelle une rencontre est prévue ce vendredi 8 avril.

Ce qui est certain, le championnat actuel aura du mal à reprendre compte tenu du temps restant qui ne sera pas respecté si jamais la compétition devait reprendre alors que la phase aller n’a même pas encore pris avec 30 matchs à disputer. Les clubs ont été clairs avec la Linafoot et ont demandé qu’on leur dise clairement si le championnat reprendra ou pas.

Pour rappel, le championnat est arrêté parce que les équipes ne savent plus se déplacer, le transporteur officiel n’étant plus payé alors que le gouvernement avait pris le ferme engagement de prendre en charge le transport de l’ensemble des équipes.

Michel TOBO



La Confédération africaine de football (CAF) a communiqué, ce vendredi 8 avril, la date du tirage au sort de la phase des groupes comptant pour les éliminatoires de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Côte d’Ivoire 2023). Ce sera le mardi 19 avril prochain à Johannesburg en Afrique du Sud.

Lors de cette cérémonie, les quarante-huit (48) nations engagées seront réparties en douze (12) groupes de quatre (4). Aux termes des matches disputés en aller-retour (6 journées), seules les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour la phase finale de cette CAN.

Les Léopards, absents à la dernière CAN, sont surs de se retrouver dans le chapeau 1 en prévision de ce tirage et ce, au regard du dernier classement FIFA. Ils sont 12ème en Afrique. Ceci leur permettra d’éviter des Nations telles que le Sénégal, le Maroc, le Nigéria, l’Egypte, la Tunisie, le Cameroun, l’Algérie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso ou encore le Ghana.

Ces éliminatoires iront de juin 2022 à mars 2023. Les deux premières journées se disputeront au mois de juin de l’année en cours. Les 3ème et 4ème journées sont prévues au mois de septembre prochain. Enfin, les deux dernières journées sont programmées au mois de mars 2023. Ce calendrier a aussi été modifié par la CAF. Initialement, les quatre premières journées devaient avoir lieu entre mai et juin 2022.

Japhet Toko



Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga a regagné ce vendredi la ville de Lubumbashi après quelques jours passés à Kinshasa. Le numéro un de l'exécutif provincial a, à l'occasion, appelé au calme et à la cohabitation pacifique entre les différentes communautés dans sa juridiction. Un message qui intervient dans un contexte particulier avec des débats autour des propos de la député nationale Dominique Munongo Inamizi sur les flux migratoires du centre vers la zone Sud du pays.

« Il n’y a pas de forte tension dans notre province contrairement à ce que prétendent certains médias. Nous appelons tout le monde au calme et à la cohabitation pacifique », a dit ce vendredi Jacques Kyabula Katwe.

Et de poursuivre :

« Nous envisageons  une série de rencontres avec les Députés  venus de Kinshasa pour voir ensemble quels sont les problèmes majeurs qui préoccupent notre population. Je sais qu’en tant que Gouverneur, notre population a besoin de l’eau, d’électricité, de nourriture, des routes, bref du développement. Ne cédons pas à la manipulation. Nous devons nous concentrer sur nos objectifs de développement fixés pour cette année ».

Des remous sociaux sont ressentis dans la région du Katanga après les propos de la député nationale Dominique Munongo Inamizi sur les flux migratoires du centre vers le Sud du pays. Une dizaine de députés nationaux se trouvent déjà à Lubumbashi, er devraient, selon le gouverneur Kyabula, multiplier des rencontres avec les communautés vivant dans la province du Haut-Katanga pour des solutions adaptées. L'autre province à débat dans le Haut-Katanga et qui devrait faire l'objet des débats, c'est le phénomène taxi-motos au centre ville de Lubumbashi qui a occasionné plusieurs revendications ayant secoué la ville.

José MUKENDI



Suivant la feuille de route de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), les scrutins directs seront organisés entre septembre et décembre 2023. Chaque jour qui passe apporte ses problèmes.

Notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine est actuellement bourré d’experts électoraux proclamés et autoproclamés. Chacun émet son avis et sa vérité sur l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2023.

Il y a ceux qui affirment, la main sur le cœur, qu’elles seront organisées dans les délais. Il y a ceux qui attestent, avec des trémolos dans la voix, que M. Daniel Ngoy Mulunda a organisé les élections de 2011 en seulement six mois ! Comprenez mon émotion !

D’autres cependant soulignent qu’il y aura un dépassement technique des délais. Les plus pessimistes claironnent que le calendrier est en retard de 12 mois. Stupeur et tremblements !

Il faut selon eux 24 mois pour terminer tout le processus électoral, soit 5 mois pour dresser la cartographie des sites et 19 mois pour boucler le fichier électoral. Enfer et damnation !

Les séminaires sur la cartographie n’ont débuté qu’au début du mois d’avril. La loi électorale et loi portant sur la répartition des sièges par circonscription électorale conformément au calendrier des élections ne sont pas encore examinées au Parlement. Saperlipopette !

L’atmosphère politique risque de devenir toxique si les élections ne sont pas organisées dans les délais. Enfer et damnation !

Ceci n’expliquant pas cela, il existe en Martinique, un arbre-poison. Tout est toxique dans cet arbre : la sève, le fruit, les feuilles, et même le bois quand on le brûle. Cet arbre répond au doux nom de mancenillier. Comme on dit, l’habit ne fait pas le moine. Ses feuilles entraînent des brulures sérieuses lorsqu’elles vous touchent. Chaque goutte de pluie qui touche les feuilles se charge en élément toxique. Il ne faut donc jamais s’abriter sous l’arbre en cas de pluie. Ses fruits sont empoisonnés. Il va sans dire qu’il en est de même de la sève. Comme si cela ne suffisait pas, brûler le bois du mancenillier est hautement toxique. La fumée qui s’en dégage provoque une inflammation des couches superficielles de la peau et des irritations des yeux. Saperlipopette ! Bref, passons !

La nouvelle équipe dirigeante de la CENI est arrivée après moult péripéties. Les églises ont bataillé dur pour désigner le nouveau président de la CENI et les 15 membres du Bureau. In cauda venenum !

A défaut d’une excommunication, la puissante église catholique a même lancé une fatwa contre Kadima et consorts. Comme si cela ne suffisait pas, à peine investie, la nouvelle équipe de CENI clame sur tous les toits la non-reconnaissance de son autonomie financière qui handicape son indépendance. Elle veut palper du doigt hic et nunc les 640 millions de dollars de son budget de 2022. A ce rythme, le coût global des élections avoisinerait le milliard de dollars. Saperlipopette ! 

La mutualisation des opérations d’identification de la population, le recensement de la population et de l’habitat, qui doit être couplé avec l’enrôlement des électeurs n’a pas encore démarré sur le terrain.

D’après mon ami qui connaît tout, ces opérations ne peuvent pas se terminer avant le début des opérations électorales proprement dites prévu en septembre 2023. Ce n'est donc pas demain que chaque citoyen aura sa carte d’identité et sa carte d’électeur. Encore des mots et des maux qui risquent de retarder le processus électoral. Saperlipopette !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, tout retard sera très mal vécu par la population et par les partis d’opposition.

Il faudra de nouvelles négociations politiques et même un nouveau gouvernement. Tout le monde attend donc le calendrier électoral avec beaucoup de patience.

On dit chez nous que le lézard fait beaucoup de pompages, mais il n’a jamais eu des biceps.

GML

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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