La Cour d'appel du Maniema a rejeté la plainte de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) contre 8 candidats gouverneurs dans un arrêt rendu le mardi 12 avril 2022.

Selon Maître David Bushi, l’un des avocats conseils d’une liste contestée, l’UDPS avait fait une mauvaise direction de la requête dans ces contentieux en amenant la CENI comme une partie au procès et pourtant, dit-il, la loi électorale la considère comme une institution experte.

« En ce qui concerne la candidature de mon client, la Cour s’est limitée à la forme. Elle s’est butée à une difficulté d’examiner les autres moyens. L’obstacle était la mauvaise direction de la requête introduite par la requérante UDPS. L’UDPS a amené en contentieux  comme défenderesse, la CENI pendant que légalement cette institution d’appui à la démocratie n’a que la qualité d’une experte », a dit Maître David Bushiri, avocat au barreau du Maniema dans une interview accordée à 7SUR7.CD.

Pour ce juriste, les arrêts de la Cour d’appel sont sans appel en matière de contentieux des candidatures.

« Dans cette affaire de contentieux électoral des candidatures, la loi électorale n’a pas prévu la voie de recours. Donc, les juridictions compétentes rendent en premier et dernier ressort leurs décisions. Tel est le cas de la Cour d’appel du Maniema par rapport à son arrêt de ce jour » a-t-il conclu.

Pour rappel, après publication de la liste provisoire de candidats gouverneur et vice-gouverneur, l’UDPS avait traduit en justice 8 de 9 candidats gouverneurs en lice.

Ainsi, la Cour d’appel a 5 jours, à dater de ce mercredi 13 avril, pour notifier à la Commission Electorale Nationale Indépendante de ces arrêts rendus. L’élection proprement-dite est fixée au 6 mai prochain selon le calendrier réaménagé.

Morisho Tambwe, à Kindu



Depuis quelques semaines, il s'observe une augmentation des prix des biens de première nécessité dans la capitale de la République démocratique du Congo, notamment le pain, l'huile végétale, le sucre, le lait et le riz.

C'est le constat fait ce mardi 12 avril 2022 par les reporters de 7SUR7.CD dans le marché central de Kinshasa, et auprès de quelques vendeuses des pains.

Le pain communément appelé "kanga journée" vendu hier à 200 FC coûte désormais 300 FC. Celui de 300 FC est passé à 500 FC et celui de 500 FC à 750 FC.

"Ça peut faire deux semaines depuis que nous vivons cette augmentation des prix des pains. Le pain autrefois vendu à 200 FC se vend aujourd'hui à 300 FC et celui de 300 FC à 500 FC. On ne nous a rien dit à propos", explique une vendeuse des pains  rencontrée aux alentours de la boulangerie industrielle Victoire dans la commune de Lingwala.

Les pains produits avec les bois de chauffage ne sont pas en reste. Selon une cliente d'une boulangerie artisanale dans la commune de Mont-Ngafula, la production des pains de 200 FC ne se fait plus et le grammage des autres pains ont sensiblement diminué.

"Chez nous dans les boulangeries artisanales, on ne fabrique plus les pains de 200 FC, et ceux de 300 FC on a diminué le grammage. Donc, il y a seulement les pains de 300 FC, 500 FC, 700 FC et 1.000 FC. Même dans nos ménages, ces pains ne suffisent pas pour les enfants. Mais on ne nous a pas prévenu à l'avance. On entend plutôt parler de la guerre en Ukraine d'où proviennent les farines de froment. Par contre, nos pourcentages que nous recevons à la fin du mois sont restés intacts", se confie-t-elle.

Si les prix des pains des usines précitées ont augmenté, par contre ceux de l'Usine de Panification de Kinshasa (UPAK) connus sous les noms de "lipa carré, pistolet, baguette" ont gardé le même prix.

"Les prix de nos pains n'ont pas augmenté. Ils sont restés intacts. Le grammage aussi", précise une vendeuse.

De l'autre côté, les prix des biens de première nécessité ont aussi augmenté. Au Marché Central de Kinshasa "Zando" où nous avons fait le constat, le bidon d'huile végétale de 5 litre qui se vendait entre 22.000 FC et 23.000 FC, se vend désormais entre 25.000 FC et 28.000 FC. Le sac de riz de 50kg se vend actuellement à 52.000 FC, et une boîte de lait de 900g entre 16.000 FC et 18.000 FC.

Selon certaines sources, cette flambée des prix est causée par la guerre Russo-Ukrainienne du fait que la RDC vit en majorité de l'importation.

Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait d'ailleurs invité le comité de conjoncture économique en mars dernier de réfléchir sur les mesures d'atténuation. 

Pendant ce temps, le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba a été destitué de ses fonctions depuis le 30 mars dernier par l'assemblée nationale pour "incompétence" suite à une motion de déchéance initiée contre lui par le député UNC Crispin Mbindule.

Christel Insiwe



L’actualité congolaise reste dominée par la décision de la Cour de cassation qui a annulé lundi l'arrêt de la cour d'appel ayant condamné à 13 ans de prison pour détournement de fonds publics Vital Kamerhe, l'ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi. Le dossier est renvoyé le dossier devant de nouveaux juges. 

La Cour de Cassation a fondé sa motivation sur « la violation de l'article 104 alinéa du code de procédure pénale qui impose la signification de la citation à prévenu, en cas d'appel du Ministère Public (éventualité d'aggravation de peine) ou si les faits sont punissables de la peine de capitale.

Selon l’Association pour l’Accès à la Justice (ACAJ), « la Cour de Cassation a perdu de vue qu'ayant été condamné au maximum de peine par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, soit à 20 ans de travaux forcés!, d'une part; et que le Ministère Public n'ayant pas été en appel, d'autre part, Vital Kamerhe n'encourait aucun risque de voir sa situation être aggravée ».

Et de s’interroger: « La notification de date d'audience avait suffi comme les juges de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe l'avaient apprécié et décidé »?

Pour l’organisation l'arrêt de la Cour de Cassation est un frein à la lutte contre la corruption.

 
actualite.cd/CC


C’est une nouvelle qui ne plairait pas certainement à beaucoup de congolais, pourtant, c’est une réalité qu’ils doivent accepter. Des grandes décisions et des fortes remises en question attendues à la suite du fiasco des Léopards en barrages de la Coupe du Monde 2022 resteront à jamais, illisoires. Des sanctions arrivent timidement, les vrais responsables ne sont pas du tout inquiétés. Vive la continuité !

Des informations reçues par notre rédaction d’une source plus proche de la FECOFA, renseignent que Hector Cuper ne sera pas évincé de son fauteuil de « sélectionneur de la RDC ». Décision actée lors d’une réunion tenue ces dernières heures par les animateurs de l’organe faîtier du foot national. Chris Shabani Nonda et Mutibile Santos ont participé à ladite réunion, et n’étaient pas d’accord pour la continuité de l’Argentin. Mais leur voix n’a pas pesé face aux administratifs de l’instance que sont : Donatien Tshimanga (Président a.i de la Fédé), Belge Situatala (Secrétaire général a.i), Patou Mangenda (Secrétaire adjoint) et des vice-présidents…

Le contrat initial signé par Hector Cuper court jusqu’en 2023. Cependant, il était clairement défini comme « OBJECTIF ». L’homme avait pour mission de « qualifier la RDC à la Coupe du Monde Qatar 2022 » avant toute autre chose. Ce qu’il n’a réussi à faire. Une clause de résiliation était incluse dans son contrat, mais la FECOFA n’a pas voulu l’activer pour des raisons qu’elle est la seule à connaître.

Le ministre des sports, Serge Konde, est au courant de l’affaire, et a laissé faire, même s’il ne croit plus trop en Cuper. Le nom de Patrice Neveu a été dans les bureaux de la FECOFA, pour succéder à l’ancien sélectionneur de l’Égypte, mais des langues se sont levées en interne pour étouffer cette. Sauf retournement de situation, c’est avec Hector Cuper que la RDC fera sa campagne des éliminatoires à la CAN Côte d’Ivoire 2023.

Isaac B’ampendee



Le gouvernement a adopté, après débat et délibération, le projet de lancement d’appels d’offres sur les blocs pétroliers ouverts à l’exploration dans les différents bassins sédimentaires de la RDC conformément à la « vision » du Président de la République Félix Tshisekedi, qui tient à l’augmentation de la production nationale des ressources pétrolières de la RDC.

Ce projet a été présenté par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lors de la quarante-huitième réunion du Conseil des ministres présidée, vendredi dernier par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

« Cette attribution des droits d’hydrocarbures vise la production de nos ressources pétrolières en vue de l’amélioration des recettes de l’Etat d’une part ; et de l’augmentation de la production nationale qui doit quitter la zone modeste de 25.000 barils/jour, d’autre part », a fait savoir dans son compte rendu, le ministre de la Communication et médias, Matrick Muyaya.

Pour y parvenir, a-t-il précisé, seize (16) blocs pétroliers ont été sélectionnés pour cette première phase d’Appels d’Offres ouverts ou restreints, conformément aux textes légaux et règlementaires en la matière.

Il s’agit , pour le Bassin Côtier (3 blocs) : Nganzi, Yema II et Matamba-Makanzi II ; pour la Cuvette Centrale (9 blocs) : Moero, Upemba, Bloc 4, Bloc 4b, Bloc 6, Bloc 18, Bloc 21, Bloc 22 et Bloc 25 ; pour le Graben Tanganyika (4 blocs) : Kibanga-Kisoshi, Kalemie, Kituku-Moliro et Mulula-Lubanga-Muhala.

Le ministre des Hydrocarbures a sollicité du gouvernement l’approbation de ce projet en vue de mettre en place une Commission ad hoc composée de 15 membres et de recourir à une expertise qualifiée en appui à celle-ci pour veiller au respect des étapes de la procédure d’Appels d’Offres.

Dans le cadre de l’assainissement du secteur minier et des hydrocarbures, le Chef de l’État Félix Tshisekedi avait, dans sa communication lors de la 41eème réunion du conseil des ministres du 18 février dernier, rappelé au gouvernement son option levée en ce qui concerne les contrats sur les concessions minières et pétrolières. L’objectif est, d’après Félix Tshisekedi, de permettre à la RDC de reprendre le contrôle de ses actifs miniers et pétroliers.

Stéphie MUKINZI M



Les 4 autres membres de la Task force à savoir le coordonnateur Thomas Lubanga, Floribert Ndjabu (Coordonnateur adjoint) et les deux colonels qui étaient restés en captivité auprès des miliciens CODECO (Coopérative pour le Développement du Congo) ont été relâchés, le matin de ce mardi 12 avril 2022.

L'information est confirmée par une source sûre au sein de cette structure qui a requis l'anonymat, sans toutes fois, donner plus de détails quant à ce.

Thomas Lubanga et les autres sont déjà arrivés en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, où ils ont été aperçus à l'état-major du secteur opérationnel.

Il y a quelques jours, 3 autres membres de la Task force pris en otage par ce groupe armé, ont été relâchés 2 semaines après la libération du premier otage, le professeur Jean-Baptiste Detchuvi.

Pour rappel, c'est depuis le 16 février dernier que 8 membres de la Task force dont Thomas Lubanga ont été pris en otage par des miliciens CODECO lorsqu'ils étaient en plein pourparlers avec ces derniers dans la région de Bambu, en secteur de Walendu-Djatsi, territoire de Djugu (Ituri). 

Séraphin Banangana depuis Bunia



Aussitôt arrivé à Goma (Nord-Kivu) le lundi 11 avril 2021 pour une mission sécuritaire dans cette partie du pays sous état de siège, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé avec les partenaires humanitaires.  

Selon Erwan Rumen, coordonnateur du Programme alimentaire mondiale (PAM) Zone Est Goma, la rencontre avec le chef du gouvernement était une occasion pour lui de s’informer de la bonne collaboration qui existe entre l’ensemble de la communauté humanitaire et ses services. 

« Le Premier ministre nous a invités, la communauté humanitaire, à une petite séance de travail. C’est un moment important pour nous. C’est la deuxième fois que cela arrive en plus d’un an. Le Premier ministre a remarqué que la dernière fois qu’il avait l’occasion de nous rencontrer c’était quelques jours après l’éruption du volcan de Nyirangongo au moment où l’ensemble de la communauté humanitaire, des administrations locales du gouvernement, faisaient tous les efforts pour assister la population », a rapporté Erwan Rumen.  

Cette fois-ci, a-t-il poursuivi, le « Premier ministre nous a annoncé que sa visite est en particulier pour des raisons sécuritaires, militaires, dans le Nord et un peu plus stratégique pour le pays. Il a voulu s’assurer de la bonne collaboration qu’il existait entre l’ensemble de la communauté humanitaire et ses services ainsi qu’il a voulu entendre les plaidoyers qu’on lui a apportés ». 

Cette séance de travail avec les humanitaires s’est tenue avant la réunion de sécurité qu’a présidée le Chef du gouvernement. Y ont pris part les députés nationaux, les ministres membres du gouvernement, le chef d’état-major, le commissaire de la police nationale congolaise, certains autres officiers militaires et policiers, le gouverneur militaire, le maire de la ville de Goma, ainsi que quelques membres du cabinet du Premier ministre. 

radiookapi.net/CC



L’entraîneur Henri Depireux est décédé, annonce les sources familiales citées par son ancien club  le Standard de Liège (Belgique). L’ancien international belge est mort à 78 ans.

Il avait aussi été sélectionneur de l’équipe nationale A de la RDC entre 2006 et 2007 en remplacement de Claude Leroy. Ce séjour en RDC ne s’était pas déroulé comme il aurait souhaité. Il avait fini par porté plainte contre la FECOFA après avoir accumulé 11 mois d’arriérés de salaire.

Ses dernières expériences dans le football se sont déroulées quasiment dans l’anonymat lui qui a été enrôlé comme entraîneur en D2 belge en 2015.


Les députés nationaux ont pris acte de la démission de Jean-Marc Kabund du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale. C’était au cours de la plénière du lundi 11 avril au palais du peuple.  

Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso a fait remarquer à la plénière que cette question ne nécessite pas un débat. Les élus nationaux ont juste pris acte de la décision de Jean-Marc Kabund. 

Le député Jean-Marc Kabund a de déposé officiellement sa lettre de démission le 31 mars du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale.  

« Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national », avait écrit Jean-Marc Kabund dans la lettre partagée sur son compte twitter. 

Jean-Marc Kabund avait démissionné le 14 janvier du poste du premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il n’avait, jusque-là, pas encore déposé sa lettre de démission. 

« En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures », avait écrit M. Kabund sur son compte twitter.

radiookapi.net/CC 



Le général de Brigade Robert Kasongo Maloba a été désigné à titre intérimaire, commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord des FARDC.  

Il remplace à ce poste le général de Brigade Mputela Kolito  qui occupait cette fonction depuis mai 2021.  

Dans sa décision  prise le 8 avril dernier et rendue officielle  lundi 11 avril, le chef d’état-major général des FARDC parle de mesure prise pour raison d’efficacité.    

Le nouveau commandant des opérations Sokola 1 dirigeait le secteur opérationnel de l’Ituri  avant sa nomination. 

A Propos

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Ali Kalonga

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