Après la réception et le traitement des candidatures aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 14 provinces dites à problème, la CENI a retenu 105 candidatures, soit un taux de 89% sur 117 candidatures conformément à la loi et a rejeté 12 candidatures, soit un taux de 10%.

D’après la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ces 12 candidatures ont été rejetées pour motifs de conflit d’intérêt, de désistement volontaire et d’utilisation abusive du sigle et du logo d’un parti politique.

D’où, 47 recours en contestation des candidatures ont été introduits devant les Cours d’Appel de provinces concernées, à savoir :

Kinshasa 1 recours; Kwango 2 recours ; Maniema 8 recours ; Kasaï-Central 9 recours ; Kasaï-Oriental 4 recours ; Tanganyika 4 recours ; Sankuru 9 recours ; Mongala 3 recours ; Tshopo 4 recours ; et Lomami 3 recours. Au total 47 recours introduits devant les Cours d’Appel.

De ce fait, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a déployé ses experts juristes sur terrain pour assurer la défense de sa décision.

Dans ces contentieux, les Cours d’Appel ont rejeté 44 recours soit un taux de 93% en confirmant la décision de la CENI et 3 recours ont été reçus et les candidats réhabilités, soit un taux de 6%.

Il y a lieu de noter que le Bureau de la CENI a salué la performance de ses experts juristes dans la gestion des contentieux électoraux, sous l’égide du Président Denis Kadima Kazadi.

Christian Okende



Candidat à l'élection du gouverneur du Sankuru, Tharcisse Loseke s'engage à impulser une nouvelle dynamique de gouvernance en vue de booster l'essor de cette province dans tous les secteurs de la vie publique. 

Pour gagner ce pari, cet ancien ministre des finances promet de s'investir pour stabiliser les deux principales institutions provinciales. 

« Il y a des préalables qui ne sont pas faciles à remplir. Je vais commencer par là pour imprimer un dynamisme, un nouveau souffle sur le plan politique, économique et social. Mais la première des choses, c'est l'harmonie de fonctionnement entre les deux principales institutions politiques de la province. Si le fonctionnement est harmonieux, cela peut permettre des garanties notamment la paix et la sécurité dans cette province et qui pourront créer un environnement qui pourrait aider à développer le Sankuru dans tous les secteurs économiques et sociaux (...) Je m'adresse d'abord à la population sankuroise. Elle ne mérite pas le sort qu'elle connaît actuellement. Nous avons tout pour être bien, pour ne pas être pauvre et pour être riche comme les autres provinces. Donc, je me présente pour relever ce défi de développement et pour donner le sourire au peuple du Sankuru », a-t-il affirmé ce samedi 16 avril 2022 à la presse. 

À en croire le professeur Loseke, son plan d'actions privilégie notamment le désenclavement du Sankuru et la création des emplois. 

« J'ai une vision personnelle. Je vais certainement adapter mon action par rapport au programme actuel de développement des 145 territoires. Pour moi, ma vision et ce programme se complètent. Il y a une fusion totale entre les deux pour le décollage économique et social de ma province. J'aurais besoin de non seulement de m'appuyer sur ma vision au travers du programme de développement de 145 territoires, et aussi apporter une touche particulière. Je peux vous dire que la pauvreté de notre territoire vient surtout de son enclavement. Il faut trouver le moyen de désenclaver rapidement la province du Sankuru. C'est ça qui va donner des routes et des terres agricoles », a-t-il souligné. 

Et de renchérir : « La situation que j'aurais créée sera différente de celle que j'aurais trouvée. Ça, c'est la première de choses. La deuxième, c'est que j'aimerais que le Sankuru soit le laboratoire du programme du chef de l'État ». 

Sans mettre un accent particulier sur son appartenance politique, T. Loseke prône l'amour, l'entente et l'unité qui puissent fédérer les fils et filles de sa province autour de sa vision centrée sur l'intérêt général. 

« Nous ne voulons pas qu'il y ait de clivage politique au Sankuru. Le décollage de la province en dépend. C'est vrai que je suis de l'Union sacrée. Je voudrais rassembler tout le monde pour qu'on travaille. Il faut y aller au nom de l'unité sans étiquette. Nous devons voir dans la même direction pour le développement de Sankuru », a-t-il indiqué. 

S'exprimant sur ses chances d'être élu face à 12 challengers, il estime avoir le meilleur profil qui correspond aux défis à relever. Il exhorte les députés provinciaux à faire leur choix sans complaisance. 

« Je leur dis tout simplement qu'ils n'oublient pas que le Sankuru doit aller de l'avant avec quelqu'un qui a un profil pour le développement de la province. Je leur dis que je suis un de ceux-là qui possèdent un profil nécessaire aussi bien politique, intellectuel et même moral pour amener le Sankuru au développement que nous attendons depuis », a-t-il fait déclaré. 

L'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans 14 provinces est prévue le 6 mai prochain. 

Merveil Molo



En séjour de travail dans la province du Kasaï oriental, le premier vice-président du Sénat Eddy Mundela Kanku a procédé à la visite d'évaluation du projet Tshilejelu à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Le numéro 2 de la chambre haute du parlement a salué l'évolution des travaux mais note en même que l'enclavement de la province constitue un frein à l'exécution rapide de ce projet dans cette partie de la République Démocratique du Congo.

"L'une de mes missions était pour moi l'occasion de me rendre compte un peu ce qui entrain d'être fait sur le projet Tshilejelu et je peux vous rassurer que le travail est entrain d'être fait, tout ce que j'ai remarqué, il y a tout simplement un déficit de communication. Moi même, j'ai eu l'occasion de me rendre compte que le travail est entrain d'être fait, pas le moindre. Il faut que vous puissiez aussi comprendre que le problème de l'enclavement de la province fait que il y a un problème d'approvisionnement des intrants" a déclaré Eddy Mundela Kanku devant la presse à l'issue de sa visite vendredi 15 avril dernier.

Et de poursuivre :

"Tout ce qui doit être utilisé sur le chantier vient de l'extérieur c'est soit de Lubumbashi où bien de l'Angola. Dieumerci pour nous en ce moment ici, il y a un wagon spécial qui nous ramène du ciment pour pouvoir essayer un peu de donner un coup de pouce aux travaux qui sont en train d'être fait en ce moment ici. Je peux vous rassurer que le projet Tshilejelu prend de l'allure en ce moment ici et je crois que d'ici là ça sera la phase finale. Nous venons de parler avec les responsables de CREC 7 qui nous ont rassurés qu'un mot important de bitumes est en train d'être chargé au niveau de l'Angola sous peu ça sera ici à Mbuji-Mayi via Kalamba Mbuji d'ici la on ne parlera plus en mal du projet Tshilejelu".

Conscient de l'importance de ce projet pour la population de sa circonscription électorale, Eddy Mundela Kanku a promis d'user de ses prérogatives de parlementaire auprès des autorités compétentes pour l'aboutissement heureux du projet Tshilejelu.

"La seule chose que nous pouvons faire c'est de nous impliquer pour faire un plaidoyer pour que ces produits qui sont bloqués puissent être ramenés sur place sur terrain. Déjà la semaine passée, l'assistant du Chef de l'État qui était ici qui a fait aussi un plaidoyer pour essayer un peu de décanter la situation. Et moi même, j'ai l'occasion de me rendre compte de ce qui est fait, je ne veux pas croiser les bras, je veux faire mon rapport à qui de droit pour que nous puissions booster ce projet et que ce projet arrive à terme", a rassuré le sénateur Eddy Mundela Kanku en présence du Directeur Général de l’Office des voiries (OVD), Victor Tumba Tshikela, le Directeur Provincial Trésor Kashala.

" Tshilejelu " est un programme de réhabilitation et de modernisation de la voirie urbaine. Il a été lancé le 17 mars 2021 par le président de la République Félix Tshisekedi au quartier Mpasa dans la commune de N’sele. Ce projet concerne 39,72 Kilomètres de voirie urbaine de Kinshasa. Il vise aussi l’Espace Grand Kasaï avec la réhabilitation des 101,77 Km. Certaines villes sont particulièrement concernées telles que Mbuji-Mayi (25,32 Km), Kabinda (10,5 Km), Lusambo (10 Km), Kananga (35 Km), Mwene-Ditu (5,5 km) et Tshikapa (15,39 Km).

Ces travaux, d'après le gouvernement, doivent durer 28 mois pour Kinshasa et 36 mois pour l’Espace Grand Kasaï.

Clément MUAMBA

 


Les prix des produits pétroliers ont augmenté sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, annonce le ministre de l’Economie nationale, Jean-Marie Kalumba. Selon les arrêtés du ministre signés vendredi 15 avril, l’essence par exemple est désormais vendu à 2 195 USD (1, 09 USD), alors qu’il se vendait à 1995 Fc (0,99 USD), puis 2 095 USD (1,04 USD).

Cette hausse des prix des produits pétroliers concerne toutes les zones d’approvisionnement du pays : Ouest, Est et Sud.

Les prix des carburants à la pompe sont fixés de la manière suivante :

Zone d’approvisionnement Ouest

-Essence : 2.195 FC/Litre

-Gasoil : 2.185 FC/Litre

-Pétrole : 1.800 FC/Litre

Zone d’approvisionnement Est

-Essence : 2.695 FC/Litre

-Gasoil : 2.600 FC/Litre

-Pétrole : 2.150 FC/Litre

Zone d’approvisionnement Sud

-Essence : 2.695 FC/Litre

-Gasoil : 2.690 FC/Litre

-Pétrole : 2.250 FC/Litre.

Au début de la semaine du 11 avril, les pétroliers indiquauent que l’augmentation du prix du carburant à la pompe n’était plus à éviter. Leur président, Emery Mbantshi Bope avait annoncé « d’intenses pourparlers » avec le gouvernement, pour décider du prix qui sera fixé « pour permettre à tout le monde de continuer à travailler normalement ». 

radiookapi.net/CC



A l’occasion de la journée mondiale de l’art célébrée le 15 avril, la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu a, dans un discours de circonstance, rendu hommage aux artistes congolais. Citant quelques noms, elle a également rassuré l’accompagnement de son ministère pour tout artiste.

Mme Kathungu, qui était au Sénat pour répondre, en début de semaine, à une question orale avec débat lui adressée par le sénateur Dénis Kambayi, a saisi l’occasion de frôler d’autres points relatifs à son secteur dont le droit d’auteur.

« Au ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, je suis très avancée dans la question des droits d’auteurs et droits voisins mais aussi, l’éthique dans nos Arts et la vie des artistes. Je voudrais vous rassurer que je suis défenseur des droits humains et que les droits des artistes sont aussi les droits de l’homme », a-t-elle assuré.

Elle recommande le partage dans nos milieux les plus proches, de la diversité des expressions artistiques pour donner conscience aux consommateurs.

« La création artistique doit être expliquée dans la société. La population qui consomme nos œuvres doit être informée de la lourdeur de notre métier d’artiste. Créer une œuvre d’art, c’est participer à la création divine et nous sommes, nous artistes, des privilégiés pour avoir reçu ces dons », a-t-elle fait savoir. 

Pas d’art sans artiste

La journée mondiale de l’Art est célébrée avec l’objectif de renforcer les liens entre la création artistique et la société, mais aussi promouvoir une meilleure conscience sur la diversité des expressions artistiques. Mais autant on parle d’art, autant il faut parler des artistes qui le font. La ministre de la culture, arts et patrimoines l’a fait, honorant sans exception les artistes congolais.

« Je loue les artistes architectes et tous ceux qui travaillent dans l’urbanisme. Ils sont dans le premier Art. La beauté architecturale de nos maisons partout dans nos villes et l’originalité de leurs créations, sont une expression particulière du savoir-faire », a-t-elle déclaré.

En énumérant chaque art selon l’ordre, Mme Kathungu se dit convaincue qu’en RDC, l’Art est devenu scientifique et la culture est notre identité.

« Le 2eme Art avec les Sculpteurs, donne au monde la joliesse des œuvres. Tout le monde a une œuvre sculptée dans sa maison, sur son bureau, dans nos rues. Honneur à vous sculpteurs », ajoute-t-elle.

Elle a respectivement évoqué la Peinture et le Dessin, la musique, la littérature et la poésie ; le théâtre, la danse, le mime et la comédie ; le cinéma, l’art médiatique, signalant que la télévision a été créée pour véhiculer la culture et pas la politique ; et la bande dessinée.

« Honneur aux bédéistes Congolais qui se distinguent partout dans le monde dans différentes compétitions. Les caricaturistes aussi, au quotidien,  nous font lire les nouvelles autrement. Dans chaque magazine, chaque journal, chaque livre d’actualité et ailleurs, le 9eme Art est présent avec prestige. Le célèbre Tembo Kash, que j’ai récemment reçu à mon cabinet, avec ses bandes dessinées et ses caricatures, est une illustration de la grandeur du 9ème Art », a rappelé la ministre.

Une 10ème catégorie peut être ajoutée à la liste d’art, qui est presque une nouveauté, c’est les jeux vidéos dans la création desquels la ministre félicite les jeunes qui s’investissent se lançant dans la modernité.

En lançant cette journée aux Nations-Unies, il y avait comme un souhait de promouvoir le développement, la diffusion et la jouissance de l’Art. La première journée mondiale de l'art a été organisée en 2012, à l'initiative de l'International Asso­ciation of Art (IAA) appuyée par l'UNES­CO.

La directrice générale de cette organisation, Audrey Azoulay a, pour sa part, dans son discours sur la journée, rappelé que l’art peut nous unir et nous relier même dans les situations les plus difficiles comme les conflits, les guerres ou encore la pandémie. Elle a souligné l’importance vitale de l’art et de la culture pour l’humanité ainsi que leur rôle fondamental dans l’atteinte de l’unité et de la résilience.

Emmanuel Kuzamba

 


Le Président de la République, Félix Tshisekedi a inspecté, dans l’après-midi de jeudi 14 avril, des unités de production du Domaine Agro-Industriel Présidentiel de la N’Sele (DAIPN). « DAIPN » a investi dans l’aviculture, l’agriculture et la production des aliments pour bétail grâce à un partenariat public-privé (PPP) conclu entre le gouvernement congolais et la société israélienne LR Groupe Limited, apprend-on de la presse Présidentielle.

Dans sa ronde, le Chef de l’État a été « émerveillé » par les poulaillers du DAIPN. Selon la cellule de communication de la Présidence, plus de 18000 pondeuses produisent autant d’oeufs par jour et ce, pendant une période d’une année. Deux grands poulaillers d’une capacité de plus 9000 unités approvisionnent l’abattoir du même groupe toutes les 3 semaines.

À en croire la même source, cette production n’est pas suffisante pour nourrir toute la ville de Kinshasa mais elle est assez importante pour lutter contre l’importation des œufs et des poulets à rôtir dans la capitale congolaise.

Il y a lieu de signaler que dans la filière avicole, c’est une chaîne de production entière qui y est installée de l’éclosion des œufs jusqu’au conditionnement et conservation des poulets à rôtir dans des chambres froides.

Dans la foulée, Félix Tshisekedi a visité aussi l’abattoir des poulettes produites in situ ainsi que toute la chaîne de conditionnement.

Il s’agit, indique la presse présidentielle, d’une chaîne industrielle moderne répondant aux standards internationaux. Dans cette même ligne droite, le Président de la République a également visité le département de provenderie.

Sur place, il s’est fait expliquer le mode de production de la filière agricole sur serre. Il a été fait savoir qu’il y a des difficultés énormes mais les résultats sont satisfaisants.

Dans son entretien avec les entrepreneurs israéliens, Félix Tshisekedi a fait part de son souhait de redynamiser DAIPN et accroître sa production en vue de répondre à la demande locale depuis en plus croissante.

Interpellé par les travailleurs locaux dont le traitement salarial est en inadéquation avec leur implication, le Président de la République, Félix Tshisekedi a promis aux 380 agents locaux d’améliorer leurs conditions de vie de travail.

Il sied de noter que le partenariat public-privé est arrivé à fin mandat. LP group Limited attend d’être renégocié dans les prochains jours.

Pour la présidence de la République, avec des produits locaux bio, Kinshasa pourrait assurer son autosuffisance alimentaire et faire face à l’importation des produits surgelés.

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi était accompagné du Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, du Ministre du Tourisme, du Gouverneur de la ville de Kinshasa et de son Directeur de cabinet.

Christian Okende



Le gouvernement central à travers le ministère des affaires humanitaires a assisté en en vivres et non vivres, 182 ménages et édifices publics qui ont été victimes d'un incendie à Kayuyu, dans le territoire de Pangi (Maniema).

L’information a été livrée à 7SUR7.CD par Ali Kyamasa Willy, point focal de la province à Kinshasa, ce samedi 16 avril 2022. Il indique que cette assistance gouvernementale est constituée notamment de matelas, tôles, sacs de ciments, huiles végétales, farine de maïs, clous, ustensiles de cuisine et d’intrants médicaux. 

Pour lui, l’Inspection générale des finances (IGF) vient en amont dans son contrôle pour éviter le dérapage dans l’équipe chargée de distribution de ces biens aux victimes.

« Vous vous souviendrez que dans les temps immémoriaux, il y a eu des remous dans cette province. Il y a eu des vivres qui ont été envoyés ici dans la province du Maniema, mais il me semble qu’au finish, le partage n’a pas été équitable  et même rationnel. Pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, l’IGF qui est un service qui devrait venir après, mais devait venir cette fois-ci avant pour encadrer la distribution », a-t-il déclaré.

En décembre 2021, il y a eu incendie des plusieurs maisons et établissements publics suite au conflit intercommunautaire qui avait opposé les communautés locales à Kayuyu dans le secteur de Wakabango II, en territoire de Pangi à celles venues d’autres territoires mais installés là depuis un temps.

Morisho Tambwe, à Kindu



Une exposition de peinture et céramique consacrée à la Sape se tient depuis jeudi 14 avril à l’Institut français de Kinshasa. Intitulée"Kinoiseries: briller et s'envoler",  cette exposition est l'œuvre d'un artiste Congolais. Le vernissage a eu lieu dans la salle d’exposition de la Halle de la Gombe.

L'artiste peintre, céramiste et marionnettiste Lambert Mousseka signe cette exposition qui se tient du 14 avril au 7 mai. Ce Congolais résidant en Allemagne a préparé cette exposition depuis 3 ans, d’après lui.

C’est le fruit d’un travail de recherche sur le phénomène de la Sape et du mouvement Sapologie, menée à Kinshasa, Brazzaville et Paris.

« J’ai pris la sapologie comme le tremplin pour parler de ce qui est derrière la sapologie. Parce que, les prophètes de la sape en ont parlé eux-mêmes en disant que la sape, est une religion. En réalité pendant mes recherches, j’ai trouvé qu’ils avaient raison parce qu’en principe, les sapeurs ont une prière. Toujours en glorifiant le corps, la sape, mais, ils oublient parfois de parler de leur environnement. J’ai parlé de la sapologie pour faire allusion à la réalité de l’origine de la sape qui est les deux capitales, Kinshasa et Brazzaville pour voir l’attitude et l’expression mais aussi l’intention derrière la sapologie », a confié Lambert Mousseka.

L’artiste immortalise en même temps quelques célébrités de la musique congolaise et adeptes de la Sape dont Papa Wemba et King Kester Emeneya.

« Le fait d’immortaliser les rois et les prophètes de la sape, dont Papa Wemba, King Kester Emeneya, général Defao, il y a aussi JB qui est en voie, il y a aussi Koffi Olomide. L’idée c’est, d’immortaliser ces personnes qui ont nourri l’imaginaire du Congolais mais, qui ont laissé un héritage. Peut-être, eux, ils n’ont pas pensé que la sape pouvait dépasser les frontières de la RDC », a expliqué Lambert Mousseka.

radiookapi.net/CC



L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines, déclare l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué publié jeudi 14 avril.

Selon l’OMS, les contaminations, dues en grande partie à la quatrième vague induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022. Au cours de la semaine écoulée, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination. Le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a indiqué Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon l’OMS, à l’approche de la saison de grande fraîcheur, qui court de juin à août dans l’hémisphère Sud, le risque d’une nouvelle vague de contaminations est élevé. D’une manière générale, les vagues précédentes de la pandémie en Afrique ont coïncidé avec des températures plus basses, lorsque les gens restent à l’intérieur des habitations et souvent dans des espaces mal ventilés.

Avec la diminution du nombre de nouvelles infections, plusieurs pays africains assouplissent les principales mesures de lutte contre la Covid-19, telles que la surveillance et la quarantaine, ainsi que les mesures de santé publique, y compris le port du masque et l’interdiction des rassemblements de masse.

Thérèse Ntumba



Le récent séjour du Premier ministre Sama Lukonde Kyenge dans la partie Est de la République Démocratique du Congo dans le cadre de l'évaluation de l'état de siège était à l'ordre du jour lors de la 49e réunion du conseil des ministres. Pour le Premier ministre, ce voyage a permis de dégager les avancées et les défis à relever ainsi que la prise en compte des recommandations formulées lors des différentes réunions de sécurité.

"Il a indiqué que ce séjour intervenant à près d'un an de la proclamation de l'état de siège dans cette partie du pays a permis de dégager les avancées et les défis à relever ainsi que de prendre en compte les recommandations adressées au gouvernement de la république par les gouverneurs militaires lors des réunions de sécurité et préoccupations des différents acteurs sociaux et économiques et politiques", rapporte le compte-rendu. 

Sur place, des forces politiques et sociales ont fait remarquer au Premier ministre que cette mesure qui avait été prise en réponse à l'insécurité persistante dans l'Est du pays, caractérisée par des tueries des civils commis par différents groupes armés, n'a pas permis jusque-là d’apporter les résultats escomptés. 

Au cours d’une conférence de presse, le Premier ministre a tenté d’apporter quelques réponses en laissant entendre que toutes les options sont sur la table.

Certains disent « peut-être qu’il faut requalifier l’état de siège étant donné que nous avons des zones où le programme de DDR est voulu. C’est plus dans la partie Sud du Nord-Kivu où nous avons des groupes armés moins virulents qui sont volontaires et veulent entrer dans le DDR. D’autres zones comme Beni, demandent que les opérations militaires s’intensifient, même dans le cadre de la mutualisation ». 

Selon Sama Lukonde toujours, Il y a aussi ceux qui ne trouvent aucun intérêt de maintenir cette décision: « D’autres personnes proposent carrément de mettre fin à l’état de siège. L’autre tendance est la réorganisation du point de vue opérationnel tout en gardant l’état de siège. Toutes ces évaluations vont être mises sur la table pour permettre une bonne orientation », avait ajouté le Premier ministre.

La prochaine prorogation de l'état de siège au niveau du parlement devra intervenir avant le 20 avril. C'est probablement lors de ces plénières que l'opinion sera fixée sur la suite à réserver à cette mesure d'exception qui totalisera une année au mois de mai prochain.

Clément MUAMBA

A Propos

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