La République démocratique du Congo dispose d'un stock en carburants qui peut tenir plus ou moins 3 mois, sans tenir compte des commandes qui seront faites dans les jours à venir. 

C'est le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, qui l'a annoncé le mercredi 6 avril 2022 lors du briefing organisé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, sur l'approvisionnement et la distribution du carburant en RDC.

"Avec le bateau qui est arrivé de 25.000 tonnes métriques et l'autre qui va arriver, et toutes les commandes passées, je pense qu'on est dans le bon pour tenir plus ou moins pendant 3 mois si on change nos habitudes", a rassuré Didier Budimbu.

Cependant, le ministre des Hydrocarbures a souligné que d'autres commandes seront faites dans les jours à venir.

"Mais entre-temps, on ne va pas s'arrêter parce qu'il y aura encore d'autres commandes et d'autres cargaisons qui vont venir. Donc, on est en train de travailler pour qu'il n'y ait pas manque de stock. Jusque-là, je pense que nous sommes dans le bon", a insisté le ministre des Hydrocarbures. 

Durant son intervention, Didier Budimbu a appelé la population à faire attention aux spéculations. Pour ce membre du gouvernement Sama Lukonde, il est important que les Congolais changent leurs habitudes, c'est-à-dire éviter d'acheter plusieurs litres d'essence à la fois "sous prétexte d'une prétendue pénurie de carburants".

Jephté Kitsita



Pour avoir déclaré lors d'une émission télévisée que les Kasaïens mangent la viande du chien sur le territoire du Katanga qui ne leur appartient pas, la députée nationale Dominique Munongo fait l'objet des vives critiques. 

La dernière en date est celle du gouvernement. Son porte-parole, Patrick Muyaya, a appelé le parti Ensemble de Moise Katumbi, dont est membre ladite députée, à se désolidariser publiquement de ces propos.

"...et j'espère que le parti auquel appartient l'honorable Munongo, "Ensemble" qui parle d'ensemble, qui veut dire que tous les congolais doivent y être, va clairement se désolidariser et montrer clairement que nous sommes tous dans un schéma d'unité. C'est pour ça que l'Union sacrée a été créée. Lorsque vous regardez l'Union sacrée, vous avez le président Bemba, le président Katumbi. Toutes ces personnalités, nous sommes réunis pour préserver l'unité du Congo", a dit Patrick Muyaya lors de son traditionnel briefing tenu 6 avril 2022, avec les ministres des Finances et des Hydrocarbures.

Et de poursuivre : "Les congolais ne vont pas aujourd'hui commencer à demander un visa pour traverser les provinces".

Rappelons que la députée nationale, élue de Lubudi (Lualaba), fait déjà l’objet de plus d'une plainte déposée au parquet général près la Cour de cassation pour des faits “d’incitation à la haine raciale, xénophobie, tribalisme, racisme”. 

Moise Dianyishayi



"Ils m’ont violée au bord de la route. Et ma fille de 12 ans aussi", raconte en phrases courtes Alice*, 28 ans, dans une salle d'écoute de l’hôpital de Masisi, dans l'est de la République démocratique du Congo.

"Nous revenions à pied de l’enterrement de ma belle-mère. Ils avaient commencé par ligoter mon mari", poursuit la jeune femme sur le même ton saccadé.

L’agression s’est passée mi-février, sur une route aux abords de l’agglomération de Masisi, à moins de 100 km de Goma, la capitale du Nord-Kivu. 

La province et l'Ituri voisine sont sous état de siège depuis mai 2021. Cette mesure, qui donne les pleins pouvoirs aux militaires, a été prise pour tenter d'éradiquer les groupes armés qui brutalisent les populations de l’est du pays depuis plus de 25 ans. Mais l'horreur continue.

Un premier homme viole Alice. Puis le chef de la troupe "a enfoncé un couteau dans mon vagin. Il y a eu des coups de feu. Je me suis enfuie en abandonnant mon mari et mes deux filles, dont celle que vous voyez là", enchaîne-t-elle, en donnant le sein à un bébé de 7 mois.

Plus d’un mois après, elle n’a toujours aucune nouvelle de son mari qui s’est enfui, ni de sa fille que les militaires disent avoir secourue et confiée à une association.

Ses agresseurs? Des "hommes armés", sans plus de certitude. Certains portaient l’uniforme de l’armée congolaise, d’autres pas.

 - Plus de maris -

"Nous avons beaucoup de nouveaux cas qui arrivent aujourd'hui", explique Faïda, qui assure l'accueil des "survivantes".

Neuf femmes et filles sont admises cet après-midi de mars dans l’unité de prise en charge des victimes de violences sexuelles de l'hôpital de Masisi, soutenue par Médecins sans frontières.

Toutes les femmes interviewées ce jour-là ont subi au moins deux viols dans leur vie. Dans l’enfance, au cours de l’adolescence, le mois dernier...

Elles ont perdu leurs maris. Soit parce qu’ils ont fui après les viols répétés de leurs épouses, et parfois également de leurs filles. Soit parce qu’ils ont été tués par des "hommes armés".

Chloé*, 26 ans, frêle dans sa robe en pagne bleu et jaune, raconte, le regard baissé. "J’étais déjà ici en juillet l’année dernière. Deux hommes armés m’avaient violée quand j’étais aux champs". Le 24 février dernier, alors qu’elle récolte des haricots derrière la crête qui surplombe Masisi Centre, un "bandit armé" la viole à nouveau tandis qu’un acolyte surveille les alentours.

 Son frère, à qui elle raconte son agression, l’oriente vers l’hôpital. A son retour chez elle, dans le camp de Bihito à la sortie est de Masisi, son mari s’est évaporé. "Il n’a pas dû supporter que je sois violée une deuxième fois", tente-t-elle de s’expliquer.

Elle est désormais seule, déplacée, dans la boue d’un camp de fortune, sous des trombes d’eau quotidiennes, avec quatre bouches à nourrir.

- "A quoi ça sert?" -

 Aucune des femmes rencontrées n'envisage de porter plainte. Comme Marie*, 37 ans, abandonnée nue dans un champ le 26 février après avoir été violée avec une amie à elle. "Je ne connais pas le visage de mon agresseur. A quoi ça sert de porter plainte, personne ne nous rendra justice".

Des histoires comme celles d’Alice, Chloé, Marie, il y en a des dizaines chaque mois à l’hôpital général de Masisi. Des centaines chaque année, qui rivalisent dans l’horreur et le sadisme.

MSF constate que beaucoup de femmes hébergées dans des sites de déplacés sont violées quand, faute de distributions suffisantes de vivres, elles doivent retourner dans leurs champs pour nourrir leurs familles.

Jean-Marc Biquet, le responsable du projet de MSF à Masisi, s’inquiète de cette "violence sourde qui perpétue un climat d’insécurité permanent et laisse les victimes et la communauté profondément traumatisées".

Depuis le début de l’année, l’unité de prise en charge des victimes de violence sexuelle a accueilli, écouté et soigné 211 "survivantes et survivants" à Masisi et sa périphérie.

Les données disponibles pour les années précédentes sont difficilement exploitables. Une des raisons, selon des témoignages recueillis par l’AFP et corroborés par le rapport d’une ONG, est que la Monusco (la mission des Nations unies en RDC) proposait en 2020 et 2021 une prise en charge des victimes et les poussait à dénoncer les auteurs contre rémunération.

"Il s’en est suivi d’une part une augmentation de présumés faux cas de violence sexuelle et, par ailleurs, des représailles contre certaines survivantes (vol, tortures)", précise le rapport.

En 2018, le gynécologue congolais Denis Mukwege a reçu le prix Nobel de la Paix pour son combat de plus de 20 ans en faveur des femmes victimes de viols utilisés comme armes de guerre dans l’est de la RDC, où il travaille encore aujourd’hui.

* Les prénoms des victimes ont été changés

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Le ministère de la culture, arts et patrimoine a annoncé l’achat, ce jeudi 7 avril, de la villa de l’artiste chanteur congolais Papa Wemba, décédé en 2016. La signature de l’acte de vente et la remise du titre de propriété ont été effectuées au cabinet ministériel avec la veuve, Mme Marie Rose Luzolo surnommée Amazone.

La famille de Papa Wemba avait mis en vente, depuis près de 3 ans, la résidence de l'ancien patron de “Viva La Musica”, située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Le prix voulu par la famille était de 750 000 USD. Le gouvernement congolais, qui s’était érigé en acheteur, voulait en faire un projet à plusieurs avantages sur le plan économique et touristique.

Ce rachat fait suite aux recommandations du Président de la République lors de la 35ème réunion du Conseil des ministres du gouvernement Ilunkamba, tenu le 12 juin 2020. Félix Tshisekedi avait instruit le ministre de la Culture et des arts de l’époque d'examiner dans un bref délai, la possibilité de racheter la maison de Papa Wemba afin d'en ériger un musée où devait être installé, entre autres, un studio d'enregistrement à l'honneur de ce grand artiste de la musique congolaise.

Jules Shungu Wembadio allias Papa Wemba est une des icônes de la rumba congolaise. Il a rendu l’âme le dimanche 24 avril 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la suite d'un malaise survenu sur la scène alors qu'il se produisait dans le cadre du Festival de Musique Urbaine d’Anoumabo (FEMUA). A 66 ans, Papa Wemba a laissé une carrière bien remplie qui a influencé bon nombre de musiciens dans le monde.

Emmanuel Kuzamba



L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Maniema) a traduit en justice 8 candidats gouverneurs sur les 9 en lice dans ladite province dont leurs dossiers de candidature ont été provisoirement acceptés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Dans une interview accordée à la presse mercredi 06 avril 2022, Maître Saleh Bin Abasi, l’un des avocats conseils du parti cher à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, affirme que c’est pratiquement toutes les listes qui sont contestées pour des raisons qui seront connues le jour d’audience.

« Monsieur Augustin Kabuya nous a donné mandat de contester toutes les listes de candidats gouverneurs et vice-gouverneurs contenant des irrégularités. C’est pratiquement toutes les 8 listes qui sont contestées pour telle ou telle autre raison. Je ne sais pas vous dire les raisons de droit ici à la presse, néanmoins lors de l’audience  qui se tiendra peut-être le samedi le public prendra connaissance de tous les griefs », a-t-il fait savoir.

Cette plainte du parti présidentiel a été déposée à la Cour d'appel du Maniema.

Il sied de préciser que la CENI avait publié 9 listes de candidats dont 7 indépendants, 1 regroupement et 1 parti politique.

En effet, parmi les 9 candidatures contestées par l’UDPS figurent :

- Kalume Senga Senghor et Emmanuel Lopele Ramazani (Indépendant) ;

- Omba Taluhata Michel et Amisi Sudi Coco  (Indépendant) ;

- Umba Ketshi Vincent et Hemedi Hamadi Heros (Indépendant) ;
- Ndarabu Amurani Aruna et Ikongo Lomame Thérèse (Indépendant) ;

-Takaishe Ngumbi Bernard et Shabani Bin Useni Modeste (Indépendant) ;

- Kishabongo Radjabu  Kindanda Hubert et Chuma Yafali Bernard (Indépendant) ;

- Bushiri Makula Corneille et Morisho Mahamudu (Indépendant) ;

-Tunda Kasongo Lukali Prosper et Tumba Lokwa Djedje (ATIC).

Pour rappel, la publication de la liste définitive des candidats interviendra le 21 avril 2022 après traitement des contentieux. Les élections de gouverneurs proprement dite sont prévues le 06 mai prochain.

Morisho Tambwe, à Kindu



Deux machines de la Société nationale d’électricité (SNEL), alimentant les provinces du Haut-Katanga et de Kinshasa sont à l’arrêt au niveau du barrage d’Inga au Kongo-Central, explique mercredi 6 avril le directeur provincial de cette entreprise de l’État, Bokele Likela.

Dans une interview accordée à Radio Okapi, il indique que c’est cette situation qui est à la base de la coupure d’électricité dans plusieurs quartiers à Kinshasa et dans la province du Haut-Katanga.

« Au niveau du site d’Inga, précisément à la centrale d’Inga 2, nous avons 2 groupes qui sont à l’arrêt.  L’arrêt de ces deux machines fait que nous puissions connaitre un déficit important de puissance pour être utilisé ici dans la ville. C’est ce qui motive tous ces délestages et toutes ces coupures que vous êtes en train d’enregistrer. Mais cela a déjà été annoncé par nous par la voie de la presse », Bokele Likela. 

Il affirme que des ingénieurs de la SNEL sont à pied d’œuvre pour remettre en fonctionnement l’un des groupes d’ici à lundi prochain. 

 « L’un des groupes peut rentrer d’ici à 3 ou 4 jours au maximum. Donc, on est aujourd’hui mercredi, nous croyons que d’ici lundi au plus tard l’un des groupes va déjà revenir. Tandis que le deuxième nécessite les travaux de visite de la machine. Ça peut prendre un peu plus de temps, nous comptons 3 ou 4 semaines», ajoute-t-il. 

radiookapi.net/CC 



Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu ce jeudi 7 avril à Nairobi au Kenya.

Pendant son séjour, il est prévu un tête-à-tête entre les deux présidents, la signature du traité d'adhésion de la RDC dans la Communauté économique de l'Afrique de l'Est, qui sera fait devant le président en exercice de cette organisation, Uhuru Kenyatta, chef de l'État kenyan.

Vendredi 8 Avril, la délégation congolaise par le biais du ministre des Affaires etrangères, du Ministre de l'Agriculture et celui de la Pêche et Élevage vont signer un accord de coopération dans le secteur agricole entre Nairobi et Kinshasa.

Un sommet quadripartite RDC - Kenya- Ouganda-Rwanda se tiendra le samedi 9 avril à huis clos et sera sanctionné par un communiqué conjoint.

radiookapi.net/CC



Des réflexions sont en cours au niveau du gouvernement en vue de juguler la crise qui frappe le secteur des hydrocarbures, notamment à cause du conflit Russo-Ukrainien. En début de cette semaine, Kinshasa a connu la rareté de carburant. Mercredi, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a annoncé que des propositions seront soumises à l'approbation du Conseil des ministres ce vendredi, pour revoir à la hausse le prix du carburant à la pompe.

“Il est important de souligner que ce choc c'est un choc international, ce n'est pas une crise interne à la République Démocratique du Congo, nous avons bien géré les choses mais la situation en ce moment s'impose à nous avec une situation de crise et nous devons gérer la crise. Il faut d'abord que les congolais le comprennent bien et le souci du gouvernement c'est de faire en sorte que le choc soit le moins atténué possible pour les congolais et particulièrement les congolais les plus faibles. Nous avons trouvé une piste de solution qui va être confirmée vendredi puisqu'il y aura des décisions à prendre avec mon collègue des hydrocarbures et avec la profession pétrolière”, a indiqué Nicolas Kazadi au cours d’un point de presse. 

Le carburant à la pompe se vend à 2095 FC le litre. Le vrai prix du litre à la pompe pour l’essence devrait être à 3500 FC au lieu de 2095 FC si l’on veut atténuer la crise. 

“Nous réfléchissons pour voir comment maintenir un niveau supportable dans les stations même s'il y a eu une augmentation qu'elle soit supportable, ça veut dire qu'on va continuer de subventionner mais de manière supportable”, a souligné le ministre des Finances.

Le gouvernement entend arrêter de subventionner par exemple le secteur minier qui est un gros consommateur des produits pétroliers. “Pour ce secteur lié aux grandes entreprises qui consomment beaucoup de carburant, nous n'avons plus de raisons de continuer de subventionner, voilà la piste que nous avons trouvée. Le ministère de l'économie nationale est en train de faire des simulations pour voir quel est le bon niveau qu'on peut supporter, qu'est-ce qu'on peut payer et quel sera l'impact sur les autres variables de l'économie”. 

Le gouvernement rassure que “l'effort sera fait pour que le prix ne s'éloigne pas trop de 2095 FC”.  

Généralement, les prix à la pompe sont négociés par les pétroliers et le gouvernement en tenant compte de divers paramètres. L’Etat, conscient du pouvoir d’achat et de la tension sociale, se montre toujours favorable à une gestion très prudente de la question. Ainsi, il s’engage à payer aux pétroliers ce qui est considéré comme manque à gagner dans la fixation du « prix social ». 

Clément Muamba

 


Trois ougandais ont été arrêtés parmi une dizaine des présumés bandits armés arrêtés à Lubumbashi. Ces derniers, selon la police, étaient actifs dans la commune de Lubumbashi, principalement aux quartiers Golf Malela, Munua, Plateau et Kabulameshi. Ils sont mis à la disposition de la justice pour association des malfaiteurs, vol à main armée, meurtre, viol et contrefaçon. 

“Lors de leur arrestation, ils étaient en possession de 6 armes de guerre garnies d'importantes munitions et un revolver ainsi que plusieurs outils qui leur permettent de s'introduire dans les maisons de la paisible population pour leur sale besogne. Une moto, plusieurs cartes d'identité, plusieurs passeports, des ordinateurs, des billets de banque ont été retrouvés également sur eux. Ils sont également spécialistes de vol des véhicules de luxe, de coffre-fort d'argent”, explique à ACTUALITÉ.CD, le commissaire supérieur adjoint Charles Espéranto Bin Lwamba, porte-parole de la police dans le Haut-Katanga.

La police a présenté ces hommes auprès du vice-gouverneur du Haut-Katanga, Jean Claude Kamfwa qui a appelé la justice à jouer sa partition. 

“Notre province n'a pas besoin de voir des étrangers pour créer des insomnies et endeuiller nos familles. Nous appelons la justice à faire son travail, la police a fait sa part en arrêtant ces bandits”, a-t-il dit.  

Après une période d'accalmie dans le Haut-Katanga, quelques poches d'insécurité se font remarquer dans les villes de Lubumbashi et Kasumbalesa. Les services de sécurité ont indiqué que la traque de ces inciviques va se poursuivre afin de garantir la quiétude à la population.

José MUKENDI



L'acteur et producteur Américain d'origine Belge Jean-Claude Van Damme, nom de scène de Jean-Claude Van Vaerenbergh, a reçu un passeport diplomatique congolais ce mercredi 6 avril 2022

L'annonce a été faite par lui-même ce jour lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

À l'en croire, il avait été reçu la veille par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

« Je remercie le Congo de m’avoir accueilli avec beaucoup d’amour. C’est avec beaucoup de fierté que je reçois ce passeport en tant qu’ambassadeur. C’est le titre d’ambassadeur pour le rayonnement de la jeunesse du point de vue sport, santé et culture. Il y a aussi le titre d’ambassadeur de la faune pour aider l’écologie du pays, les animaux et la nature. Le Congo est un des deux poumons de la RDC », a-t-il déclaré.

Dans la foulée, Jean-Claude Van Damme souligne qu'il a aussi été désigné ambassadeur pour les investissements en RDC. 

« Il faut préserver. On dépense beaucoup pour aller dans d’autres planètes, il faut fixer cette terre. Il faut se révolter pour sauver cette terre (...). L’autre titre est le titre d’ambassadeur pour les investissements pour le Congo en Amérique, en Asie, etc. Ces pays doivent aider à développer l’agriculture », conclut-il. 

Pour rappel, Jean-Claude Van Damme, 62 ans, obtient ce passeport diplomatique après les artistes Koffi Olomide, Maître Gims et Dadju, tous désignés ambassadeurs de la culture congolaise. 

Jephté Kitsita/CC

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