Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a déposé une question orale avec debat contre le directeur général du Fonds de Promotion de l'Industrielle (FPI) à propos du coût des travaux de construction d'écoles et hôpitaux estimé à 14 millions USD dans le cadre du projet Grand Kasai.

Selon l'élu du Kasaï-Oriental, la construction de ces 3 écoles et 2 hôpitaux ne peut coûter 14 millions de dollars américains, soit une moyenne de près de 3 millions USD par édifice. 

Interrogé sur cette dénonciation de Ngoyi Kasanji, le superviseur de ce projet, le conseiller du président Tshisekedi en matière économique et financière, Marcellin Bilomba, a préféré critiquer le diplôme de juriste de l'ancien gouverneur du Kasai-Oriental.  

"S'il veut entrer dans la cour des grands, il doit respecter ceux qui veulent travailler. Je pense que Ngoyi Kasanji a détruit cette province. Il a détruit la MIBA et il n'a aucune leçon à donner. Ngoyi Kasanji est un juriste assimilé. Il n'a qu'à apprendre et à observer auprès des maîtres de l'ouvrage en tant que député pour obtenir les termes de référence, le cahier de charges, les bordereaux des prix et des quantités pour les faire contrôler par les architectes et ingénieurs pour montrer qu'il y a eu surfacturation...", a dit ce membre du parti présidentiel dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. 

Jean-Marc Kabund, son chef du parti et 1er vice-président de l'assemblée nationale n'a pas tardé à désapprouver les propos de Marcellin Bilomba. Il a appelé la justice à se saisir de ce dossier.

"L’honorable NGOKAS (Ngoyi Kasanji, ndlr) qui n’a fait que son travail de contrôleur de l’action de l’exécutif mérite mieux que des insultes. Au nom de l’UDPS et au mien propre, je tiens à lui présenter des excuses et prie à la justice de se saisir de la dénonciation pour établir des responsabilités", a réagi le président a.i de l'UDPS avant que Ngoyi Kasanji ne lui remercie quelques minutes après.

Ces travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires lancés le 11 aout 2021 à Mbuji-Mayi et financés à auteur de 14 millions de dollars américains par le FPI rentrent dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités dénommé « Grand Kasaï ».

Moise Dianyishayi



Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu un meeting populaire ce mercredi 5 janvier 2022 à Lodja dans la province du Sankuru après son atterrissage via l’aéroport local.

Dans son message, le chef de l’État a rassuré la population que lui et son gouvernement ne sont pas au pouvoir pour se servir mais plutôt pour servir les Congolais.

« Depuis que nous sommes arrivés, nous avons commencé à boucher tous les trous où l’argent du Congo et des Congolais sortait. Cet argent qui faisait que les gens ne soient pas bien payés. Aujourd’hui, nous avons commencé à augmenter les recettes du pays. Ça veut dire que dans les jours qui viennent, vous verrez la conséquence sera l’augmentation des salaires des fonctionnaires de l’État. Soyez patients, nous sommes venus pour servir le Congo et les Congolais. Nous ne sommes pas venus piller le pays ou le détruire. Nous sommes venus relever le pays », a dit le chef de l’État.

Et de poursuivre :

« Faites moi confiance, je reviendrais encore ici quand les travaux [du programme ndlr] de 145 territoires vont commencer pour faire le constat de l’avancement de ces travaux ici à Lodja »

Il sied de noter que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de boucler sa mission d’itinérance dans l’espace Grand Kasaï. Il s’est notamment rendu à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), Tshikapa au Kasaï et à Kananga (Kasaï-Central)

rtnc/CC



Le mot d'ordre donné par le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo (RAPUCO) a visiblement été respecté ce mercredi 5 janvier 2022. C'est le cas notamment de l'Université de Kinshasa (UNIKIN).

Les professeurs, assistants et chefs des travaux ont tous étaient inexistants dans les auditoires de cours au sein de la première institution universitaire de la RDC, exigeant avant tout du gouvernement l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

De la faculté de Droit, en passant par celles de l'Economie, de la Science, de la Médecine et de la Pharmacie, le constat est le même. Pas la moindre trace de la nouvelle année académique.

Seules les activités de l'année académique passée, notamment les défenses de mémoire et les examens, sont encore en cours jusque-là dans plusieurs facultés de l'Université de Kinshasa. 

Soulignons que c'est ce lundi 5 janvier 2022 que le ministre de l'ESU, Muhindo Nzangi à lancé officiellement l'année 2021-2022 en RDC.

Au terme d'une réunion tenue le 3 janvier dernier, les associations des professeurs d'une dizaine d'établissements publics de la RDC avaient décidé de lancer une grève sèche de 21 jours à compter de ce mercredi.

Orly-Darel Ngiambukulu



Les autorités de Lumumbaville, une ville nouvellement créée dans la province du Sankuru, seront installées ce jeudi 6 janvier 2022 par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

L'annonce a été faite par le chef de l'État lors de son échange avec la population de Lodja à l'occasion de son arrivée dans cette partie de la République démocratique du Congo, mercredi dernier.

"Demain, j'irai installer les autorités de Lumumbaville. Vous avez entendu que nous avons créé Lumumbaville pour honorer le héros national de notre pays, Patrice Emery Lumumba. Demain, j'irai installer les responsables de cette ville et après on va rentrer à Kinshasa. Ensuite, nous allons commencer le travail qui nous poussera à descendre dans toutes les provinces jusqu'à ce nous verrons que ces travaux ont pris de l'ampleur", a déclaré Félix Tshisekedi. 

Pour rappel, l'ancien ministre d’État en charge de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles, Azarias Ruberwa Manywa, avait présenté lors du conseil des ministres du 26 juin 2020, le dossier de l’opérationnalisation de la ville de « Lumumbaville » au Sankuru. 

Il avait, par la même occasion, rappelé que le Décret n°13/023 avait déjà conféré le statut de ville à l’agglomération de WEMBO-NYAMA sous la dénomination de Lumumbaville en juin 2013.

Cette nouvelle ville est composée de deux communes, à savoir celle de WEMBO-NYAMA, du nom de l’entité où le premier ministre Patrice Emery Lumumba a passé sa petite enfance, et celle de EWANGO dont fait partie ONAWA, le village natal de feu Lumumba.

Jephté Kitsita



Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC a documenté, en novembre 2021, 801 violations de droits de l’homme sur tout le territoire national, indiquent des statistiques de ce bureau de la MONUSCO.

Cette forte augmentation de 61% par rapport au mois d’octobre (498 violations) reflète une hausse du nombre d’atteintes attribuables à des groupes armés (75 pourcents) ainsi que des agents de l’Etat.

Il s’agit principalement du groupe armé Nyatura, des Forces démocratiques alliées (ADF), des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans la province du Nord-Kivu, ainsi que des assaillants armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans l’Ituri. Les agents de l’Etat sont responsables de 39 pourcents, dont des exécutions extrajudiciaires, précise la même source.

Environ 94 pourcents de violations documentées en novembre 2021 ont été commises dans les provinces affectées par le conflit, soit 752 violations qui ont entraîné la mort de 379 civils dont 276 hommes, 70 femmes et 33 enfants.

Quant aux violences sexuelles documentées liées au conflit, elles concernent 70 victimes adultes de sexe féminin, soit une augmentation significative par rapport au mois précédent (41 victimes).

Les groupes armés sont responsables dans la majorité de ces violences, renseigne-t-on.

Stéphie MUKINZI



La RDC peut-elle encore organiser les jeux de la Francophonie cette année? Pourquoi ce retard?  Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de ces 9e jeux de la Francophonie (CNJF) est invité de notre consoeur ACTUALITE.CD

Comment évolue la préparation? 

La préparation évolue normalement. Nous sommes arrivés aux affaires, c'était au mois d'octobre. Nous avons été nommés le 22 octobre. On a fait la remise-reprise le 8 novembre. Vous savez qu'on a trouvé une situation désastreuse, parce que les travaux étaient pratiquement à l'arrêt. Il a fallu relancer tous les travaux. Il s'est fait qu’il y a eu un certain nombre de contrats qui ont été signés, qui n'avaient pas respecté la procédure. Ainsi, le gouvernement avait décidé de mettre en place une commission pour enquêter sur tout cela. Et la Commission a fait son travail et a fait un certain nombre de propositions. Et sur base de ces propositions, il a été décidé de revoir tous les contrats qui ont été signés précédemment.

Et maintenant?

Ce travail a été fait, on a revu tous ces contrats. On a réglé certaines choses à l'amiable. On a refait des nouveaux contrats. Et au mois de janvier, les travaux vont reprendre. Ça, c'est ce qui concerne toutes les aires de jeux. C’est notamment au stade, stade des martyrs, etc.

Et précisément pour le village? 

Pour le village, comme vous le savez, il y a des travaux qui doivent être faits au niveau du stade Tata Raphaël et ces travaux doivent aussi commencer de façon intense en janvier.  

Le temps est serré. Serait-possible de rester dans le délai?

Nous sommes en train d'explorer d'autres possibilités comme plan B. Ces possibilités peuvent vraiment nous amener au jeu. Nous avons été voir l'Université de Kinshasa ou il y a des homes qui ont été réfectionnés suivant la volonté du chef de l'État qui a voulu moderniser, donc remettre à neuf les homes de l'Université de Kinshasa. Et ils sont dans un état impeccable. 

Cette option est-elle réaliste? 

C'est une option que nous pourrions éventuellement opté dans les cas où le plan A n'aboutissait pas dans les délais mais jusqu’aujourd'hui, pour les plan A, c’est-à-dire Tata Raphaël, l'entreprise qui a obtenu le marché nous a promis que d'ici le 15 juin le village sera prêt, mais comme j'ai dit, en tant que gestionnaire, même si je suis sûr du plan A, je suis en train de d'envisager un plan B parce que l'objectif c'est d'organiser les jeux en août 2022. 

Et vous êtes confiants? 

Et donc si par exemple, on opte pour le plan B nous avons suffisamment du temps pour nous concentrer dans l'organisation et être en mesure d'organiser le jeu en 2022.  Jusque maintenant moi je ne suis pas très très inquiet parce que j'ai plusieurs options sur la table et ses options, si on le retient, si l'autorité publique les retient, nous sommes en mesure de le faire dans les délais.



4 janvier 1959-4 janvier 2022. La RDC se souvient des émeutes marquant un tournant décisif vers l’indépendance. La date est célébrée comme la « Journée des martyrs de l’indépendance ».  Ce jour-là, selon le bilan officiel, 49 personnes ont été tuées. D’après l’ABAKO, plusieurs centaines de congolais étaient abattus.

« Au retour des leaders congolais d’Accra, la population a réclamé qu'ils viennent raconter ce qu'ils avaient vécu là-bas 'maintenant que les premiers Noirs politiciens étaient sortis du Congo belge, et cela pour la première fois !'. Mais ça, l'autorité coloniale ne voyait pas d'un bon œil. Elle a refusé la tenue de ce meeting », expliquait feu le journaliste Mwissa Camus, cité par la RTBF.

Un climat de nervosité s’était installé.

"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti… », se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.

Et Mwissa Camus d’ajouter:

« "C’était inimaginable ! Personne, ni du côté européen, ni du côté congolais, ne pouvait imaginer cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures. C'était spontané. Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. C'était impensable !"Mwissa Camus.

L’historien Léon de Saint Moulin estime aussi que c’était une date importante:

« C’est un jour qui marque une étape décisive dans la conquête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts ».

actualite.cd/CC



Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.

« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.

De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné. 

« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ». 

Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.

« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ». 

Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ». 

actualite.cd/CC



La tension est perceptible dans le milieu académique à un jour de la rentrée universitaire. Les Présidents des Associations des Professeurs des Etablissements de l'ESU « constate avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil ». Ils ont fait leur déclaration à l’issue de la réunion tenue ce lundi 3 janvier 2022, pour, d'une part, évaluer l'état d'avancement des démarches entreprises auprès des instances de la République habilitées et d'autre part, pour examiner les récentes nominations effectuées dans certains établissements par son excellence monsieur le Ministre de l'ESU.

Le RAPUCO a décidé de lever les mesures de suspension des grèves dans tous les établissements de l'ESU. Il annonce, en conséquence, un mouvement de grève générale et sèche à partir de ce mercredi 5 janvier 2022 à pour une durée de 21 jours renouvelable après évaluation. 

S'agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU.

Le RAPUCO dit rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs. 

Ce regroupement réunit notamment les présidents des associations suivantes: APUKIN, APUPN, APUKIS, APINBTP, APISP,API, APISTA; APISC-GOMBE, APABA.

actualite.cd/CC



Après les travaux de réhabilitation réalisés par le génie militaire des Forces armées Congolaises et Ougandaises, la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, est à nouveau opérationnelle depuis ce 3 janvier 2022.

D’après le vice-président de la société civile du territoire de Beni, Richard Kirimba, cité par Radio Okapi, c’est depuis deux ans que cette route n’était plus utilisée du fait de sa dégradation. Il souligne que, pour atteindre la chefferie de Watalinga qui se trouve en RDC, il fallait passer par l’Ouganda.

« De Beni jusqu’à arriver à Kamango, on est en train de passer bien. On félicite le gouvernement congolais. Nous traversions ce tronçon il y avait des trous, surtout l’insécurité. Vraiment la route est praticable. Avant on faisait meme 5 heures à cause de trous. Mais actuellement on est en train de passer 1 heure et demie sur cette route », s’est réjoui Richard Kirimba.

Pour le vice-président de la société civile de Beni, la reprise de trafic sur la route Mbau-Kamango, est bien accueillie par la population locale notamment les conducteurs de moto-taxi qui fréquentent ce tronçon. C’est ainsi qu’il a jeté des fleurs aux Presidents Félix Tshisekedi de la RDC et Yoweri Museveni de l’Ouganda, pour la réalisation de ces travaux.

En vue de permettre un bon déroulement des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF), la route Mbau-Kamango a été ciblée parmi celles devant être réhabilitées. Pour ce faire, depuis le 30 novembre 2021, les Armées Congolaises et Ougandaises, ont mutualisé leurs efforts dans la traque des rebelles actifs dans la partie Nord-Est.

Junior Ngandu

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