Les danseurs de différentes communes de la ville de Kinshasa se sont affrontés dans le cadre d’un concours de danse dénommé “Etumba”. Il met aux prises des groupes de danseurs qui présentent leur création chorégraphique devant des membres du jury qui cotent et un public qui vote.

L’étape des huitièmes de finale s’est déroulée ce samedi 4 juin à la place YMCA dans la commune de Kalamu. Vingt-six (26) se sont produits et à l’issue de la délibération du jury et des votes du public, 14 groupes devront continuer la compétition dans une semaine. Le groupe gagnant bénéficiera des avantages des organisateurs dont une somme d’argent.

Membre du jury, Fabrice Don de Dieu, danseur et enseignant de danse à l’INA, se félicite de parvenir à encadrer la jeunesse par la culture. Pour lui, ce concours permet aux jeunes de croire en leur talent et en leur capacité de devenir des personnalités grâce à la danse.

« Quand on parle du concours, les gens pensent tout de suite à l’affrontement, à la guerre. Mais dans un jeu concours, on apprend à gagner tout en respectant le perdant et à perdre tout en tirant les leçons de l’échec pour être meilleur demain », a-t-il affirmé à la presse.

Il indique, par ailleurs, que le fait pour la danse de faire l’omniprésence dans les plusieurs activités des Congolais, la rend une discipline mère du quotidien.

« La danse s’impose surtout au Congo. Elle est vraiment présente. Le comble est l’hypocrisie de certains Congolais qui pensent qu’il faut faire de la danse une discipline de bas niveau, des gens qui ont perdu l’espoir, ceux qui ont raté leur vie ; et pourtant tous et partout, nous dansons. Dans les deuils, les églises, les fêtes, les salons, je ne sais pas où on ne danse pas au Congo », a-t-il ajouté.

Les organisateurs disent tenir compte des biens d’éléments pour ne pas voir du laisser-aller et ne pas laisser place au dopage dans le travail avec les danseurs.

« Nous sommes là pour promouvoir et valoriser les talents des danseurs, et nous le faisons sous forme d’une compétition. Il n’y a pas seulement le fait d’exposer leur talent, il y a aussi des prix à gagner pour les meilleurs », a fait savoir Arnold Nsita, un des organisateurs.

De la joie et de la tristesse

Les groupes qualifiés se remettent au travail pour d’autres créations en vue de l’étape suivante. Ce concours, qui est à sa deuxième édition, connaît la participation des groupes de danse de toute la ville de Kinshasa et un qui est venu de Brazzaville. A l’issue de la proclamation, certains danseurs ont exprimé leur joie pour leur qualification.

« Je suis fier de notre qualification, que Dieu nous aide pour aller plus loin, j’espère que nous gagnerons », a lâché un danseur du groupe Wakanda.

Et au danseur Adji Wetshi d’ajouter :

« Nous avons travaillé et cela nous a donné la réussite. Nous allons encore travailler pour la suite et être plus fort. Pour le reste, que le meilleur gagne ».

Sentiment partagé chez un autre danseur qui pense aux perdants.

« Nous sommes qualifiés, mais je souhaite bonne chance à ceux qui sont éliminés. Je pense que les jurés ont suivi soigneusement tous les groupes et ils sont éliminés. Moi, je vise déjà la finale », dit-il.

Même sentiment partagé pour un membre du jury qui s’est dit heureux et triste en même temps. Heureux pour l’engouement que le concours crée auprès des jeunes qui participent en moyenne à 10 dans plus de 20 groupes. Et triste pour les groupes non retenus qui voient la fin de l’aventure et aussi pour ceux qui ne sont pas venus concourir.

« Le niveau des danseurs et des spectacles qu’ils proposent montrent à suffisance que les jeunes se sont préparés. L’assiduité qu’il présente forme leur personnalité, même s’ils ne sont plus danseurs », a laissé entendre Fabrice Don de Dieu.

Des groupes tels que Samouraï, Éléphant danse, My dream de Brazzaville, Power gospel dance, Agence African electric, Les pirates, Cia group ou encore Wakanda seront à la prochaine étape de la compétition.

Emmanuel Kuzamba

 


La RDC ne va plus dialoguer avec les rebelles du M23 conformément à la décision prise lors du conseil supérieur de la défense tenue sous la direction du Chef de l'État Félix Tshisekedi. Pour le Chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula, le M23 est un groupe terroriste à combattre et à neutraliser comme étant réfractaire au processus de paix enclenché à Nairobi. 

« Avec le M23, je crois que le conseil supérieur de la défense a pris une décision, le compte rendu en a été fait par le ministre de la communication et des médias. C’est un mouvement terroriste,  il n’y aura pas de négociation, là c'est clair. Il faut combattre le M23, et l'accord de paix, disons, le processus de paix de Nairobi dans son volet politique termine en disant que les mouvements, les groupes armés qui n'entrent pas dans la dynamique de paix, qu'ils ne prennent pas la main tendue du Chef de l'État, la force d'intervention de la communauté va les écraser, neutraliser. On ne négocie pas avec le M23 et croyez moi, c'est ça la vérité, ce qui a été décidé à Nairobi », a dit Christophe Lutundula lundi 6 juin lors d'un briefing conjoint avec son collègue de la communication et des médias.

M. Lutundula a indiqué que les discussions seront plutôt avec le Rwanda, qui a exhumé le M23 déjà défait pour en faire un virus contre la paix au niveau de la région.

« Le président a tendu la main avec une offre de paix parce que gouverner ce n'est pas toujours sanctionner avec la dernière énergie ou fermement mais pas sanctionner pour anéantir. Le Chef de l'État a, à dispositions, comme des bons et mauvais avec pour mission de convertir les mauvais en bons. Les négociations, aujourd'hui, c'est avec ceux qui soutiennent le M23, et nous avons eu à le démontrer de manière péremptoire. Ils ont attaqué aujourd'hui et les FARDC ont répondu c'est-à-dire qu’on a utilisé aussi la même arme comme on dit lorsque le fou te poursuit bien-sûr tu ne vas pas te retourner le poursuivre mais à un moment donné, il faut lui démontrer qu'il y a plus fou que lui, donc nous négocions avec celui qui est allé exhumer le M23 pour en faire un virus qui veut faire dérailler le processus de Nairobi ».

Contexte 

Les efforts de dialogue entamés depuis une semaine entre Kigali et Kinshasa ne semblent pas (encore) porter des fruits, du moins jusque-là. Hormis Félix Tshisekedi qui s’est rendu personnellement en Angola et au Congo-Brazzaville, Christophe Lutundula a aussi déployé la machine diplomatique. Les messages des organisations comme l’ONU, l’UE ou encore l’UA condamnent le M23, appellent à la désescalade, et au dialogue sans forcément condamner ouvertement Paul Kagame. Pourtant, pour Félix Tshisekedi, il n’y a point de doute: Paul Kagame est derrière le M23. Juang Xia, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, s’était rendu la semaine dernière à Goma et à Kigali. Il a échangé avec les autorités des deux pays pour calmer les esprits. Visiblement, la reprise de ces combats démontre que le message n’a pas été entendu.

Clément MUAMBA



Dernières minutes fatales pour la Guinée. En déplacement en Egypte à l'occasion de la 1ère journée des éliminatoires à la CAN 2023, le Syli National s'est incliné sur le plus petit des scores (1-0).

Dans une rencontre disputée au Stade International du Caire et comptant pour le groupe D, les hommes de Kaba Diawara, pourront nourrir des regrets, Amadou Diawara ayant eu l'opportunité de leur offrir la victoire. Mais le milieu de terrain de l'AS Roma s'est illustré par un incroyable loupé.

Côté égyptien, pour la première sur le banc du nouveau sélectionneur Ehab Galal, les Pharaons ont livré une prestation très timide, malgré quelques situations chaudes. Il aura fallu attendre les toutes dernières minutes et le but de Mostafa Mohamed pour délivrer les supporters égyptiens (87ème).

Avec ce résultat, l'Egypte rejoint le Malawi, tombeur de l'Ethiopie (2-1), en tête du groupe.



L’ancien président de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) et actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata a, au cours d’un échange avec la presse ce samedi 04 juin à Kinshasa, fixé l’opinion sur la loi électorale récemment adoptée à la Chambre Basse du Parlement sur fonds de contestations.

Pendant cette conférence de presse, André Mbata, constitutionnaliste de son état, a glissé quelques mots à propos de l’éligibilité de l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo et président national du MLC, Jean-Pierre Bemba et de l’ancien président Joseph Kabila, après avoir fait deux mandats.

En ce qui concerne le cas de Jean-Pierre Bemba, l’un des membres influents de l’union sacrée de la Nation, le premier vice-président de l’assemblée nationale estime qu’il est faux de dire que JP Bemba est définitivement exclu du processus électoral.

« Les crimes les plus graves en droit international sont sanctionnés par la Cour pénale internationale. Si quelqu’un a été reconnu par exemple coupable de crime de génocide, il est inéligible à vie. Si vous avez été reconnu coupable de crime de guerre, vous êtes aussi inéligible à vie. Crime contre l’humanité, vous êtes aussi inéligible à vie. Donc on a tenu à distinguer les inéligibilités temporaires et les inéligibilités définitives, et Dieu merci pour Jean-Pierre Bemba et d’autres compatriotes, ils pourront bénéficier de ce nouveau système et je crois que c’est faux de dire que Jean-Pierre Bemba a été exclu », a indiqué d’entre le jeu André Mbata.

Dans son argumentaire, le premier vice-président de la Chambre Basse du Parlement congolais a expliqué que dès lors que Jean-Pierre Bemba a purgé sa peine, il est devenu éligible.

« Lorsque vous étiez par exemple condamné pour corruption ou vol, vous êtes inéligible, mais après un certain nombre d’années après avoir purgé votre peine, dans ce cas-là vous devenez éligible. Si quelqu’un a été condamné pour corruption en 1980, est-ce qu’il doit être inéligible à vie ? Mais dès qu’il a déjà purgé sa peine, il devient éligible et je crois que Jean-Pierre Bemba se retrouve dans ce cas-là d’inéligibilité temporaire », a soutenu André Mbata.

Kabila inéligible

Dans la même perspective, André Mbata s’est expliqué au sujet d’une possibilité du retour de Joseph Kabila aux affaires. Sans tergiverser, il a martelé qu’aucune disposition constitutionnelle ne permet à Joseph Kabila, sénateur à vie selon la loi régissant les anciens présidents, de briguer la présidence après avoir fait deux mandats successifs.

Pour lui, conformément à l’article 220 de la constitution de la RDC, le sort de Joseph Kabila est scellé.

« L’article 220 de la constitution est claire, notre ancien président de la République que nous aimons bien ne reviendra pas, nous l’avons toujours dit, dans les dispositions intangibles il y a le nombre et la durée des mandats constitutionnel qui ne peut faire objet d’aucune révision constitutionnelle et vous l’avez bien dit, on peut être re-éligible qu’une seule fois, un mandat et vous pouvez faire un deuxième mandat, c’est terminé ! Le nombre maximum de mandat d’un Président de la République sous cette constitution, il est de deux mais lorsqu’un ancien Président va revenir, cette disposition ne lui permet pas de revenir », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, André Mbata a tenu à enlever tout amalgame en ce qui concerne le cas de la constitution congolaise et celle de la Russie qui a permis le retour de Vladimir Poutine après le règne de Dimitri Medvedev.

« Cette disposition là qui a existé chez les Russes avec Vladimir Poutine, les Russes l’avaient fait clairement il parlait de deux mandats successifs, tu peux aller te reposer et puis tu reviens, c’est ce qui avait permis le retour de Vladimir Poutine conformément à la constitution Russe mais dans notre constitution ici, tu es parti va te reposer, il n’y a pas de retour et puis qu’on le laisse tranquille, nous avons beaucoup de respects envers notre ancien Président de la République », a-t-il renchéri.

La question de la possibilité d’un retour de Joseph Kabila divise l’opinion. Les proches du président honoraire estiment qu’aucune disposition légale n’interdit à JKK se présenter en 2023 alors que les pro-Tshisekedi soutiennent tout le contraire. La Constitution de la RDC n’explique pas clairement sur cette question.

Carmel NDEO



Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) compte désormais une deuxième famille de gorilles habitués à la présence humaine. Il s'agit de la famille Nabirembo.

La nouvelle a été annoncée sur le site internet du parc le vendredi 3 juin.

"Le chef de site du PNKB ,le professeur Dr Déo Kujirakwinja K. a effectué une visite de terrain pour évaluer le niveau d’habituation d’une famille de gorilles baptisée Nabirembo (...). Le niveau d’habituation est achevé, qu’il faille maintenant que les visites progressives y soient planifiées pour cette fin", lit-on sur ce site internet.

D'après la même source, cette famille est composée de 18 individus, y compris un bébé d’environ 3 mois. Le mâle dominant s'appelle Nabirembo alors que la femelle est désignée par le nom de Mwindja.

Le parc a également annoncé que cette famille est suivie régulièrement depuis juillet 2021 par un groupe de pisteurs conduit par le chargé d’habituation de cette aire protégée, sur financement d'une ONG locale. 

La première fois que des touristes avaient visité des gorilles suivis pour l’habituation dans ce parc c'était en 1970. Cette famille avait comme mâle dominant le dos argenté Casimir, qui est le père du célèbre Maheshe.

Tué en 1993 par un braconnier, l'effigie de Maheshe figurait sur le billet de 50.000 Zaïres, mis en circulation le 7 octobre 1991 par la banque centrale.

Bienfait Luganywa



Mercredi 4juin 1969. Les étudiants de Lovanium manifestent pacifiquement dans les rues de Kinshasa. Ils se répartissent en groupes distincts : l'un pour la gare centrale, l'autre en pleine cité à Matonge, quitte à faire jonction vers le siège du gouvernement. Un peu naïvement, ce mouvement comptait sur l'adhésion populaire pour faire boule de neige et déstabiliser le régime.

Ce ne fut pas le cas. Les Kinois ont suivi en spectateurs les groupuscules d’étudiants qui défilaient et qui se faisaient massacrer par la soldatesque mobutique !

Le 4 juin 2021, Truman Ngimbi rappelait cet événement connu sous l’appellation de « Massacres des étudiants de l’université Lovanium » en ces termes : «  Ce jour-là les étudiants étaient descendus dans les rues pour protester pacifiquement contre le rejet par le gouvernement de l’Accord dit « Charte de Goma » négocié quelques semaines auparavant et qui portait sur l’instauration du système de coresponsabilité entre les autorités académiques et les étudiants dans la gestion de l’université. Dans l’entendement des étudiants le nouveau système devait reposer sur trois piliers, les trois « D » qu’étaient la Décolonisation, la Démocratisation et la Déconcentration ».

Il y a lieu de rappeler ici que ces émeutes du 4 juin 1969 des étudiants de l’université Lovanium sont les premières revendications pacifiques de poids qui seront suivis par la manifestation en 1971 des étudiants de la même université qui tentaient de commémorer la disparition de leurs collègues fauchés par balles deux ans auparavant. Cette fois, les meneurs seront emprisonnés à Luzumu, le campus fermé et tous les étudiants enrôlés de force dans l’armée.

Ce n’est pas tout, en janvier 1975 la création contre les dérives du régime Mobutu par des étudiants Zairois de Belgique d’un journal satirique « Miso Gaa » avec son mouvement de revendication appelé « Mouvement du 4 juin » (en souvenir des massacres des étudiants en 1969), élargie le camp des pacifistes qui conteste la chape de l’obscurantisme imposé par le régime de Mobutu.

En 1980 c’est la contestation au sein des institutions des 13 commissaires du peuple (parlementaires), sans nul doute, avec la majorité de leurs électeurs qui fixe l’étendue des pacifistes.

On peut affirmer qu’à partir de cet instant-là le colosse (Mobutu et son régime) n’avait que des pieds d’argile !

Ali Kalonga



La première édition du prix de la littérature écologique dénommé “LitEco” a été lancée ce samedi 4 juin. C’est un prix basé sur les textes pour promouvoir l’émergence d’acteurs littéraires engagés dans la sensibilisation pour la protection de l’environnement et la lutte contre les effets de changements climatiques. 

Il est organisé par le site littéraire www.mbbactu.net et l’Association pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable  (APEDD).

Il est destiné aux ressortissants ou résidents de l’un des pays du Bassin du Congo qui sont la RDC, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Cameroun, la Guinée-Equatoriale et le Gabon. Il faut être âgé de 18 ans ou plus pour prendre part. Le texte devra être présenté sous forme d’une nouvelle de 2.000 mots, à envoyer à l’adresse : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Le dépôt des textes se clôture le 4 septembre prochain. La proclamation des résultats se fera le 5 décembre. Le Prix LitEcon, qui a l’ambition d’être organisé chaque année, sera décerné par un jury composé d’écrivains, des personnalités du monde littéraire, médiatique ou tout simplement par des personnes directement concernées par le thème du concours.

La nouvelle du lauréat et les 4 autres seront éditées et publiées dans une anthologie par les organisateurs ou leurs partenaires. Les 5 lauréats recevront chacun 10 exemplaires de l’anthologie. En plus de ces exemplaires, les 3 premiers recevront des  chèques d'une valeur allant de 500.000 à 2.000.000 francs congolais.

« Notre paysage forestier s’est dégradé, nous devons la reconquérir, notre biodiversité disparaît, nous devons la recréer, notre environnement naturel s’évanouit, nous devons la remonter. Et face au ravage et aux effets du changement climatique, il est temps de sensibiliser, il est temps de poser des actes, il est temps de penser à l’avenir des générations futures, il est temps de vivre en harmonie avec la nature », a souligné Marthe Bosuandole, initiatrice du prix, lors du lancement.

Le règlement au complet est à retrouver dans le site organisateur du prix. La protection de l’environnement est devenue une nécessité absolue ces dernières années. Les dirigeants du monde se réunissent de plus en plus pour en parler et trouver des solutions à la lutte contre le réchauffement climatique. A l’image de la Cop26 à Glasgow ou plus récemment, la Cop15 à Abidjan.

Emmanuel Kuzamba



Pour la première du nouveau sélectionneur Eric Chelle, le Mali n’a fait qu’une bouchée du Congo (4-0) ce samedi à Bamako à l’occasion de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2023. De quoi tourner la page après l’élimination en barrages de la Coupe du monde 2022.

Il fallait moins d’une minute au milieu de terrain du Red Bull Salzbourg, Mohamed Camara, pour ouvrir le score d’une frappe lourde dans l’axe suite à un centre du Rennais Hamari Traoré. Excellent, Bissouma réalisait dix minutes plus tard un festival dans la surface pour offrir un caviar à El-Bilal Touré, qui ne gâchait pas l’offrande (2-0, 11e). Les Congolais étaient complètement submergés et l’attaquant de Reims s’offrait ensuite un doublé en fusillant un Mafoumbi avancé, d’un tir sous la barre, suite à une perte de balle congolaise (3-0, 39e). Juste avant la pause, Bissouma, encore lui, centrait pour la tête plongeante du Nantais Kalifa Coulibaly (4-0, 44e). Quel carton en 45 minutes !

Les supporters pardonneront donc aux Maliens d’avoir ensuite quelque peu levé le pied en seconde période. Les Aigles tenteront d’enchaîner jeudi face au Soudan du Sud pour la 2e journée. De son côté, le Congo recevra la Gambie, qui a commencé par un court succès (1-0) face aux Sud-Soudanais un peu plus tôt.

Romain Lantheaume 



Après ses échecs à la CAN 2021 et en barrage de la Coupe du monde 2022, l’Algérie est repartie du bon pied face à l’Ouganda (2-0) ce samedi pour son entrée dans les éliminatoires de la CAN 2023.

Nettement dominatrice, l’Algérie a assuré son entrée en disposant logiquement de l’Ouganda (2-0) ce samedi à Alger à l’occasion de la 1ère journée du groupe F des éliminatoires de la CAN 2023. Avec un onze remanié sans Mahrez (forfait), Feghouli ni Bounedjah (non convoqués) ni M’Bolhi (sur le banc), les Fennecs asphyxiaient d’entrée leur adversaire avec une possession de balle supérieure à 80% durant le premier quart d’heure. Sous l’impulsion d’un Belaïli très remuant sur l’aile gauche, les Algériens se montraient rapidement menaçants mais la tête trop molle de Zorgane finissait dans les gants de Lukwago, tandis que celle du Brestois manquait le cadre.

C’est finalement au moment où les Cranes commençaient à se réveiller, à l’image de cette frappe de Miya contrée in extremis, que les locaux parvenaient à trouver la faille. Sur un coup franc de Belaïli, Slimani envoyait sa tête sur la barre mais le cuir rebondissait victorieusement sur Mandi à bout portant (1-0, 27e).

Zeghba repousse un penalty

Une joie de courte durée car, dans la foulée, Ghezzal accrochait Aucho et provoquait un penalty. Miya se présentait face à Zeghba, qui détournait sa tentative ! L’habituel doublure de M’Bolhi marquait des points sur ce coup. A l’autre bout du terrain, Lukwago se distinguait également avant la mi-temps en privant Belaïli, auteur d’un superbe ciseau, puis Mandi du but du break. Tout aussi dominateurs mais plus ronronnants en seconde période, les Algériens restaient à la merci d’une égalisation adverse. Mais la frappe de Bennacer après un débordement de Zerrouki réveillait tout le monde et inspirait Belaïli. Parti côté gauche, le Brestois réalisait un superbe slalom avant de tromper Lukwago d’une frappe dans la course, déviée, pour mettre son équipe à l’abri (2-0, 80e). Les champions d’Afrique 2019 tenteront d’enchaîner mercredi en Tanzanie, un adversaire qui a commencé par un match nul face au Niger (1-1).

Romain Lantheaume



Le Sénégal a parfaitement débuté les éliminatoires de la CAN 2023 ce samedi. Portés par un triplé de Sadio Mané, les Lions ont surclassé le Bénin (3-1). Dans son nouvel écrin de Diamniadio, le tenant du titre a très rapidement dicté sa loi. Sur un tacle dans la surface, Kiki emportait tout, à commencer par le pied de Pape Matar Sarr. Penalty ! Mané le transformait en force (1-0, 11e). Durant cette entame de match ouverte, les Ecureuils ripostaient mais Tosin se heurtait au poteau. Et, après un bon travail de Nampalys Mendy, c’est Mané qui souriait à nouveau en inscrivant son deuxième but de la soirée en deux temps (2-0, 22e). Il fallait même l’intervention du poteau pour priver l’ailier de Liverpool du triplé quelques instants plus tard !

Edouard Mendy réalisait ensuite un bel arrêt sur une tête de Mounié et la légère baisse de régime sénégalaise avant la pause restait sans conséquences. Au retour des vestiaires, l’expulsion de D’Almeida, coupable d’avoir annihilé une grosse occasion de Mané (51e), condamnait définitivement les Béninois, qui frôlaient la correctionnelle sur deux grosses occasions d’Ismaïla Sarr.

Finalement, Allagbé concédait un nouveau penalty face à Ismaïla Sarr et permettait à Mané de le transformer (3-0, 60e) pour devenir le meilleur buteur de l’histoire de la sélection du Sénégal devant Henri Camara avec 32 buts. La messe était dite même si Olaitan sauvait l’honneur pour les visiteurs en exploitant une perte de balle sénégalaise dans les dernières minutes (3-1, 88e). Les Lions recevront mardi le Rwanda, qui a tenu tête au Mozambique (1-1) lors de cette 1ère journée. Le lendemain, les Béninois recevront les Mambas.

afrik foot/CC

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Ali Kalonga

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