Le président de coordination du Daring Club Motema Pembe, (DCMP), Vidiye Tshimanga Tshipanda, a déposé ce vendredi 31 décembre 2021, sa lettre de démission au conseil d'administration. Cette démission a été approuvé quelques heures plus tard. 

Dans cette lettre signée par Jonas Mukamba, co-fondateur et président du conseil d’administration du club,  il évoque plusieurs raisons qui lui ont poussé à approuver la décision de Vidiye Tshimanga, malgré "sa tristesse" de constater avec "regret" les comportements de certains notables du club qui l'accusent "à tort" de toujours protéger V. Tshimanga, son "présumé" frère "Muluba" (tous de la province du Kasaï ndlr).

"...C'est par des coups de téléphone venant de l'Afrique du Sud et de la France me traitant de tous les noms notamment Muluba protégeant un autre Muluba, oubliant que depuis belle lurette, c'est un Muluba qui a gagné l'année passée une coupe du Congo et a amené l'équipe au-delà de la 16e de finale dans des compétitions africaines", a écrit Jonas Mukamba.

Ainsi donc, le président du conseil d'administration demande à Vidiye Tshimanga d'être rassuré qu'il est parti la tête haute et reste toujours un grand supporter imanien.

Dans sa lettre de démission portant la date du 31 décembre, Vidiye Tshimanga s'est dit indigné de la situation que traverse le club en interne, ne lui permettant pas de continuer à travailler au risque d'entraver le bon fonctionnement du club. C'est ainsi qu'il a démissionné avec effet immédiat. 

À en croire V. Tshimanga, cette démission est motivée à la suite des événements survenus jeudi 30 décembre dernier après la réunion convoquée par le conseil d'administration, où des individus identifiés sont venus semer le trouble jusqu'à créer de bagarres filmées et postées sur les réseaux sociaux. 

D'après le désormais ex-président du club, sa décision émane de la concertation avec sa famille biologique et politique, comme lors de sa première démission au mois d'octobre 2020, avant de reprendre son poste plus tard. 

Gede Luiz Kupa



Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Tshikapa, chef-lieu du Kasaï ce lundi 03 janvier 2022.

Une foule compacte l'a accueilli à l'aéroport national de Tshikapa jusqu'au terrain de la paroisse de la 27e CMVO où il s'est adressé à la population.

Lors de cette communication, il a évoqué plusieurs sujets qui touchent directement au social de la population. Il a aussi expliqué la vision de l’Union sacrée de la Nation.

Pour développer la RDC, le chef de l’Etat a prôné le développement à la base à travers le programme de développement des 145 territoires du pays. Puisque à Tshikapa, comme ailleurs, les jeunes manquent d’emplois, Félix Tshisekedi a indiqué que le début des travaux dans la province du Kasaï donnera de l’emploi aux jeunes.

« (…) 2022, nous commençons l’année de la construction de notre pays. Le programme de développement des 145 territoires vont donner de l’emploi. Nous aurons besoin des électriciens, des maçons, etc… Je vous demande de vous préparer pour reconstruire notre pays », a dit Felix Tshisekedi.

Le président de la République a, par ailleurs, indiqué qu’un budget conséquent sera alloué à ce programme pour le développement de chaque territoire.

« Nous allons doter chaque territoire d’un budget pour pouvoir assurer son développement et créer de l’emploi pour sa population », a déclaré le chef de l’État.

Il sied de préciser que le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, arrive à Tshikapa après l'étape de Kananga (Kasaï-Central). Le Chef de l’Etat séjournera au Sankuru, sauf changement, du mardi 4 au mercredi 5 janvier 2022, a-t-on appris. À ces dates Félix Tshisekedi se rendra à Lodja, Tshumbe et Onaluwa(village natal de Patrice Emery Lumumba) pour rencontrer sa base du Sankuru. Le président de la République est en tournée dans l'espace Grand Kasaï depuis le 24 décembre 2021.

Fabien Ngueshe et Dominique Malala, à Tshikapa



La rumba fait partie des patrimoines immatériels de l'humanité depuis le 14 décembre dernier, c'est déjà acquis. Au-delà de cette consécration, le travail reste à faire pour valoriser, fructifier ou promouvoir la chaîne de production des musiques en RDC, surtout pour ce qui est de la rumba. Un des connaisseurs de la musique congolaise, Herman Bayo, journaliste expert en musique, a dévoilé quelques propositions pour la rumba congolaise et ses acteurs.

Il propose, au-delà de la création des studios professionnels d'enregistrement et la transmission aux générations futures, aux artistes d'être plus professionnels. Mais aussi et surtout, il suggère la création des salles de spectacles et l'amélioration des conditions de vie des artistes.

« Aujourd'hui les temples de la musique, ce qui a fait la grandeur de cette musique comme Kimpwanza, ça n'existe plus. Maintenant, il faut restaurer, réhabiliter, créer, tout d'abord les salles de spectacles, ensuite améliorer les conditions de vie des artistes. La musique est un métier noble, c'est là que j'interpelle les autorités, pourquoi ailleurs, les musiciens sont riches et nous un grand pays comme ça, ils doivent mourir pauvres ? », s'interroge Herman Bayo.

Et d'ajouter qu'il est un devoir de détenir des studios d'enregistrement professionnels au pays. Aussi faut-il avoir des structures pour faire des duplications sur place et protéger les œuvres qui du reste sont vendues à ciel ouvert.

« Peut-être que beaucoup ne s'en rendent pas compte, c'est une grande victoire, c'est un privilège, c'est aussi une responsabilité. Maintenant, il faut faire la promotion de cette rumba pour qu'elle soit connue du monde entier. Il faut la promouvoir, la sauvegarder, cela veut dire la consigner dans des partitions. Quand un étranger arrive ici et qu'il veut écouter, jouer, indépendance "cha cha", il y a des partitions qu'il peut exécuter »

Pour ce qui est de la transmission aux générations futures pour la préservation de ce genre de musique, Herman Bayo, se réfère au plus vieux orchestre des deux Congo, Les bantous de la capitale, créé en 1959. Il compte au moins 3 générations en son sein avec des gens ayant duré plus de 50 ans. L’orchestre Les bantous de la capitale a joué au Palais du peuple lors de la fête de la rumba organisée par le festival international de la rumba et de l'élégance, et rumba parade.

Emmanuel Kuzamba



Tshikapa, 03 janvier 2022- Après une mission d’inspection de l’état de la route nationale numéro 1, section Tshikapa Kamuesha par l’équipe d’avance du Chef de l’État, dirigée notamment par maître Crispin Mukendi Bukasa, un fils du coin et son collègue Elvis Lwaka Sanduku, le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo décide de prendre l’avion à la place de faire la route.

Décision prise suite à l’état très délabré de cette route dans les parties Kamuesha -Kananga, non encore asphaltées.

Cette équipe d’avance confirme l’arrivée de Félix Tshisekedi à Tshikapa ce lundi par avion et appelle la population d’être tôt le matin pour un accueil chaleureux au président de la République.

Jean-Luc BAKAMPENDA depuis Tshikapa ville



Le Président national du Rassemblement des Leaders Congolais, Barnabé Milinganyo Wimana vient d’être gracié par une ordonnance portant la grâce présidentielle accordée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, apprend-on des sources judiciaires.

Barnabé Milinganyo a été condamné à 3 ans de servitude pénale, en 2020 par le tribunal de paix de Gombe siégeant en procédure de flagrance, avec des dommages intérêts de 2 Millions des Francs Congolais et 10. 000 dollars américains pour avoir proféré des menaces de mort et offensé le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Le désormais homme libre s’était illustré, en novembre 2020, sur les plateaux des télévisions par des propos outrageant le Président de la République au sujet de la suite à donner aux consultations.

Répondant à la question de savoir s’il n’y a ni coalition ni cohabitation, répondu comme (en lingala): «il y aura peut-être la démission du Président. C’est l’unique voie facile. Si le président ne veut pas faire tuer les gens, il faudra qu’il démissionne (…) Alors il deviendra sénateur. S’il ne le fait pas, il sera alors tué par balle».

Son procès avait retenu l’attention des milliers des congolais qui ont vu se propager sur les réseaux sociaux les images du prévu. Interrogé sur le sens de l’expression «Ako lia mbuma», Barnabé Milinganyo avait répondu, sans gêne : «il va manger le fruit».

Dans sa version devant les juges, l’accusé avait plutôt affirmé qu’il voulait simplement dire «il mangera le fruit). Sa traduction littérale ne cadrait pas toutefois avec le contexte.

Il sied de noter que Barnabé Milinganyo avait été appréhendé dans la nuit du 27 au 28 novembre 2020 vers minuit, au quartier Kinsuka pêcheur dans la commune de Ngaliema vers Binza-Pompage, alors qu’il tentait de traverser le fleuve Congo par pirogue pour Brazzaville.

Il s’était déguisé, pantalon avec jeans, T-shirt, un chapeau haut de forme et des lunettes fumées. Après inspection corporelle, les agents avaient retrouvé dans ses poches un téléphone portable Androïde de marque Alcatel qui avait permis aux services de renseignement, de suivre sa trajectoire, un tire-bouchon, 600 dollars américains et 54.000FC, un carnet d’adresse neuf avec un seul numéro de Brazzaville, sans aucune pièce d’identité.

Après contrôle de son téléphone, les agents avaient retrouvé des échanges des messages avec un numéro anonyme sur la préparation d’un assassinat contre le Chef de l’État.

Christian Okende



Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a présenté ses vœux au peuple congolais pour l’année 2022, ce vendredi 31 décembre dans la soirée, dans un message retransmis sur la télévision nationale (RTNC). Il a appelé les Congolais, surtout les jeunes, à contribuer à l'oeuvre salutaire de la refondation de la RDC.

D’entrée de jeu, le chef de l’Etat a eu une pensée pour tous les Congolais morts durant l’année 2021 et à demander à Dieu d’atténuer le chagrin de leurs proches.

Il a également remercié non seulement les forces armées congolaises et la police nationale, particulièrement ceux qui passeront cette fête de fin d’année aux fronts « afin d’assurer notre sécurité », mais aussi le personnel soignant.

Rappelant des  projets lancés par le gouvernement au courant de l’année  qui s’achève, Félix Tshisekedi a qualifié 2021 d'« année qui a vu des promesses autrefois lointaines (finir) par se muer en actes formels d’engagement ». Il cite notamment le projet de construction du port en eaux profondes de Banana.

Le chef de l’Etat souhaite que 2022 soit «  une année où nos divergences ne contribuent plus à la construction des murs entre nous plutôt à celle des ponts, où tous ensemble  nous contribuons à l’œuvre salutaire de refondation de ce bel édifice qu’est la République démocratique du Congo ».

Ainsi, à la jeunesse, Félix-Antoine Tshisekedi a lancé : « Ne perdez ni la foi ni l’espérance en votre pays. »

Il promet que 2022 sera pour la jeunesse, l’année charnière où leurs questionnements et leurs peines «  trouveront de début des solutions pour certains et de concrétisations pour d’autres.»

A travers ses vœux, le Président de la République affirme qu’il réitère « son engagement pris devant le Parlement, réuni en congrès, de rendre à la nation ses lettres de noblesse.»

radiookapi.net/CC



Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a signé ce vendredi 31 décembre 2021 l'ordonnance portant mesure collective de grâce. D'après ladite ordonnance, le Président de la République veut marquer d'un caractère particulier d'humanité et de manifester encore sa grandeur d'âme à travers un geste de pardon, justice de clémence et de magnanimité traduisant sa volonté de célébrer dans la joie la concorde et la réconciliation la fin de l'année 2021. 

Sur proposition de la ministre d'État, ministre de la justice et garde des Sceaux, le Chef de l'État a ordonné ce qui suit :

Article 1 : la remise de la peine restant à exécuter est accordé à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés inférieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date de 31 décembre 2021;

Article 2: la réduction de 5 ans de peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés égale ou supérieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date de 31 décembre 2021;

Article 3: la commutation de la peine de mort en celle de servitude pénale à perpétuité est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2021 ;

Article 4: la commutation de la peine de servitude pénale à perpétuité à celle de 20 ans de servitude pénale principale est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2021 ;

Article 5: la réduction ou la commutation de peine prévue aux articles 1 ,2 , 3 et 4 ci-dessus ne sont pas accordées aux condamnés fugitifs, aux personnes condamnées pour les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité et aux peines prévues par la loi n•15/022 du 31 décembre 2015 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénale aux personnes condamnées pour les infractions ci-après : violences sexuelles, détournements des deniers publics,corruption et autres infractions assimilées blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et autres crimes, assassinats, meurtres, vol a main armée, association des malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État, détention illégale d'armes de guerre et de toute infraction contre l'autorité de l'État et l'intégrité du territoire national.

Conformément à l'article 87 de la constitution de la République Démocratique du Congo, il est reconnu au Président de la République le droit de remettre, commuer où réduire les peines.

Clément Muamba



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé sur l'arrivée des chinchards commandés en Namibie et vendus à bas prix depuis le 24 décembre dernier à Kinshasa. Il a vanté ce prix juste et la promesse tenue du gouvernement. 

Pour lui, la commande faite par le gouvernement va contraindre les importateurs de ces produits à baisser également les prix sur le marché. 

"C'était une promesse du gouvernement. L'enjeu pour nous ce n'est pas de vendre les chinchards à des bas prix ou à des prix réels mais l'enjeu premier pour nous c'est de nous assurer que les produits vendus aux congolais c'est des produits qui sont vendus au juste prix parce-que ça fait autant d'années que nous savons tous que la plupart des importateurs surfacturent et qu'il y a dans la structure des prix des éléments qui ne devraient pas y figurer. On a commencé les discussions avec les opérateurs d'abord dans le secteur aérien, il y a eu des avancées, les prix des billets ont baissé mais la conversation est un peu plus difficile avec les importateurs mais entre temps parce que nous parlons toujours du Peuple D'abord, il y avait un besoin impératif par rapport aux périodes de festivité de pallier au plus pressé et c'est ce qui a été fait avec le ministère de l'économie nationale", s'est félicité Patrick Muyaya jeudi 30 décembre 2021.

Et de poursuivre :

"Lorsque nous étions sur terrain avec le Premier Ministre, les mamans sont venues nous dire les autres importateurs ou Libanais commencent à vendre au même prix que nous, pour nous l'objectif est atteint parce que nous voulons que les prix soient justes et là ils ont baissé les prix sans exonération, sans une quelconque conditionnalité. C'était une solution conjoncturelle, on verra dans les structurelles comment on va améliorer".

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo via le ministère de l’économie nationale milite pour le “juste prix” des produits de première nécessité sur le marché afin de protéger les consommateurs. L’objectif, d’après le gouvernement, est de mettre fin aux abus de certains importateurs congolais concernant les prix et veiller au respect de la marge bénéficiaire reconnue par la législation congolaise en la matière.

Clément Muamba



Le tribunal militaire de garnison de l’Ituri s’est prononcé mercredi 29 décembre à Bunia sur l’affaire de détournement de deniers publics de la Direction générale de recettes de la province de l’Ituri (DGRPI).

Dans son verdict, le tribunal militaire a
condamné l’ancien Directeur Général de la DGRPI, Jeff Ulyera Uyang, à 8 ans de travaux forcés, conformément à l’article 7 du code pénal militaire pour détournement de deniers publics (20.348.300 FC, 19.500 USD, 15.000 USD, 10.000 USD, 4.600 USD et de 20.000.000 de FC).

Le prévenu Jeff Ulyera fdoit également payer une somme de 750.000 FC de frais d’instance, après avoir jugé non établies en fait comme en droit les infractions d’association de malfaiteurs, d’usage de faux et de détournement de montants de l’ordre de 45.000 USD, 8.046.910 FC et de 257.000 USD qui étaient mis à la charge du même prévenu.

Par contre, renseigne une dépêche de l’Agence Congolaise de Presse, le tribunal militaire a acquitté les sieurs Jacques Mananu Lotsima, John Mungenyi Murogo, Samy Ufoyrwoth Djakong’a, Guylain Lobeya ainsi que Delphin Kazana Aroyi pour absence de preuves et doute.

Carmel NDEO



Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a encouragé le projet agricole de Nkwadi, réalisé sur le site agricole de Nkwadi, à 45 km de Mbuji-Mayi, qu’il a visité, accompagné de son épouse, pour se rassurer de sa capacité de production.

Selon une source de la Présidence, ce projet agricole se trouve encore dans sa phase embryonnaire et s’inscrit dans le cadre de la vision du Chef de l’Etat de promouvoir l’autosuffisance alimentaire grâce aux initiatives locales modernes.

Ce programme, a-t-elle ajouté, fait recours à la Minière de Bakwanga (MIBA) à travers sa minoterie pour la transformation de la récolte en semoule de maïs de qualité supérieure.

L’objectif de Nkwadi est de produire et fournir la farine de maïs de bonne qualité à la population congolaise en général et celle du Grand Kasaï en particulier. Il a également la vocation de jouer pleinement ce rôle et de faire oublier le « cauchemar de Bukangalonzo ».

En deux ans d’existence, la base agricole de Nkwadi fonctionne grâce au partenariat avec la firme Bio Agri Business ( BAB) qui exécute le projet pour le compte du gouvernement. Il est un programme volontariste du gouvernement national à travers le ministère de l’agriculture.

Des champs de maïs et manioc s’étendent à perte de vue sur ces terres de Tshilenge pour ce projet pilote de transition écologique.

Profitant de la présence du Chef de l’État et de son épouse, le gestionnaire de BAB Kachy Mulumba a fait un plaidoyer pour lui permettre de remplir véritablement sa mission avec des engins modernes.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC

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