Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Six mille quatre cent-quatorze cas de violences basées sur le genre ont été répertoriés dans la province du Maniema au cours de l'année 2020. Ces statistiques ont été publiées samedi 27 novembre par la cheffe de division du Genre, famille et enfant, Kapunga Sifayao, à l'occasion du lancement officiel de la campagne de 16 jours d'activisme et séance de plaidoyer contre les violences faites à la femme. 

Selon elle, la campagne de 16 jours d’activisme est une occasion d'exprimer les peines qui les accablent et de demander à ceux qui ont la facilité de s'impliquer pour son éradication. 

Parmi les facteurs qui expliquent la persistance de ces phénomènes des violences au Maniema, Kapunga Sifayao évoque l'impunité des auteurs qui occupent la première place pour la violence sexuelle. 

« Malgré la loi, la majorité de cas n'ont jamais trouvé une solution dans les juridictions compétentes de la place. Quant aux violences domestiques, c’est l'un des plus grands freins à l'émancipation de la femme et de la société n'ont aucun soubassement », a déploré Kapunga Sifayao. 

Présent à la cérémonie, la présidente de l'assemblée provinciale, Gertrude Kitembo, promet « de réfléchir afin de proposer un édit sur cette question. » 

« Ces statistiques sont accablantes, si vous connaissez la population de notre province qui est une population qui ne pas très dense, s'il y a ces chiffres là des viols, des violences faites à la femme, bien sûr ça interpelle tous Maniemiens, mais surtout nous la classe dirigeante. C'est une interpellation pour nous les députés provinciaux pour aider dans les efforts que nous devons faire, nous devons réfléchir très rapidement concernant un édit qui va nous aider à aller rapidement vers l'éradication de toutes sortes des violences », a affirmé Mme Kitembo. 

radiookapi.net/CC



Le caucus des députés de la province du Tanganyika fustige la « non-implication des originaires » de cette province dans le grand projet d’exploitation du lithium  à Manono dans la fabrication des batteries électriques tel que présenté lors de la DRC Africa Business Forum, qui s’est clôturé le jeudi 25 novembre à Kinshasa. 

 Selon son porte-parole qui a fait cette déclaration, le dimanche 28 novembre à Radio Okapi, le député national Emmanuel Mukundi, on ne peut pas faire le bonheur d’une personne ou d’une entité sans celle-ci :  

 « Pour nous, notables du Tanganyika, c’est une grande désolation. Nous n’acceptons pas cela, parce que déjà, ça ne nous concerne pas ! Il est inconcevable que l’on parle de la terre du Tanganyika, qu’on parle des ressources, des minerais du Tanganyika, sans qu’aucun fils du Tanganyika n’y soit ». 

A Emmanuel Mukundi d’ajouter : 

« Aucun notable, aucun membre de la société civile, aucune autorité politique du Tanganyika, ça c’est concevable ! Le lithium dont il est question, ça se trouve dans le Tanganyika. L’on veut exploiter en excluant les fils de cette province.  Ça, nous ne pouvons pas accepter. Déjà, on a épuisé tout ce qu’on a dans le Katanga. Aujourd’hui on veut tout puiser, tout terminer dans le Lualaba et demain, on veut le faire dans le Tanganyika, sans nous». 

Attendre la phase de concrétisation 

Le ministre de l’Industrie appelle ces députés au calme et à prendre leur mal en patience. Julien Paluku estime que, lorsque le projet entrera dans sa phase de concrétisation, les premiers bénéficiaires seront les filles et fils de cette province. 

« C’est une déclaration légitime. Je tiens à préciser que, le projet a été adopté par le conseil des ministres au siège, pour les enfants de la République, y compris, la province du Tanganyika. Il est clair que, les bénéficiaires de ce projet sont les enfants qui habitent cet espace. De deux, lorsqu’un gouvernement agit, c’est au nom et pour le compte de toute la République. On ne peut pas singulariser ces actions par rapport à un seul endroit. Bien que, l’endroit concerné par l’exploitation soit l’endroit qui bénéficiera en premier des retombées. Donc, unissons-nous ensemble pour que ce projet produise des effets escomptés, pour que, chaque congolais tire les dividendes à ce vaste projet », a précisé, Julien Paluku Kahongya. 

radiookapi.net/CC



Thomas Dermine, Secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique de la Belgique était en visite à Kinshasa pour présenter une approche sur la restitution des biens culturels congolais spoliés par la Belgique durant la période de l’Etat indépendant du Congo et celle de la colonisation. Cette approche, présentée en juillet dernier, a été saluée par le gouvernement belge, et est en train de faire l’objet d’une traduction dans un texte législatif qui devra être voté au parlement belge dans les prochains jours.

Son passage à Kinshasa s’inscrit dans le cadre de faire un maximum d’échanges à tous les niveaux avec la communauté congolaise notamment la communauté culturelle, scientifique et politique pour partager cette approche basée sur un dialogue, une collaboration entre la Belgique et la RDC.

L’approche portée par Thomas Dermine a une portée holistique. Elle ne concerne pas une certaine collection où un certain nombre d’objets qui font l’objet d’une révolution pacifique ou d’une attention médiatique particulière. Elle vise à établir un cadre général qui permettra d’investiguer sans passion mais avec une véritable approche scientifique, les demandes de restitution.

Lire aussi : Rapatriement du patrimoine culturel congolais: vers une commission mixte et paritaire RDC-Belgique ?

Cette démarche reconnaît la paternité congolaise à tous les objets acquis par la Belgique lors de la période coloniale (1908-1960) et celle de l’EIC (1885-1908) mais ne veut faire la restitution que des objets pour lesquels il y a des preuves historiques dans les études de prévenance qu’ils ont été acquis de façon illégitime lors des pillages, lors des vols ou des massacres.

Basée sur le dialogue entre les deux nations et une construction bilatérale, cette approche prévoit de créer une commission mixte composée d’experts scientifiques congolais et belges sur une base paritaire. Ce sera à cette commission d’analyser les demandes de restitution.

Emmanuel Kuzamba



Le Daring club Motema Pembe (DCMP) a perdu, dimanche 28 novembre à Niamey, face à Gendarmerie nationale du Niger, en match des 16e de finale bis (barrage) de la Coupe de la Confédération. Les Immaculés sont tombés sur le score de deux buts à zéro.

Le premier but a été marqué à la 47e minute et la seconde à la 73e minute.

DCMP devra marquer 3 buts à Kinshasa le 5 décembre prochain, sans en encaisser un seul pour espérer une qualification à la phase de groupe.

radiookapi.net/CC



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi s'est imposé ce dimanche 28 novembre 2021 dans son stade de Kamalondo par la note d'un but à zéro face au club Sud Africain de Marumu Gallants dans le cadre des 16e de finale aller de la Coupe de la Confédération

Les corbeaux ont peiné avant de venir à bout de Sud africains. Le coup-franc de Zemanga Soze sera transformé en auto but conclu par le capitaine Sud Africain Lehlohonolo Noyane qui a trompé son propre gardien et avant de faire trembler les filets à la 46ème minute de la première période.

En deuxième période, les deux clubs ont noté lutté sans marquer un seul but. Mazembe va effectuer plusieurs remplacements dont l'entrée de son avant centre Jean Baleke qui n'apportera pas de solution pour alourdir le score.

Dans une semaine, les corbeaux devraient confirmer ou pas leur qualification à la phase des groupes de la coupe de la confédération africaine.

Dans une autre rencontre de la même compétition, Maniema union a perdu le même jour au stade des Martyrs de Kinshasa sur le score d’un but à zéro.

Le portier des Unionistes, Brunel Efonge est même sorti, après avoir écopé d’un carton rouge, pour avoir fauché un attaquant Egyptien à l’entrée de la surface de réparation.

José Mukendi/Ali Kalonga/radiookapi.net



La reconnexion des jeunes artistes africains à la spiritualité et culture ancestrale, tel est l'objectif que se fixe le projet "Esprit des Ancêtres" initié par l'artiste visuelle Géraldine Tobe et curaté par le Professeur PhD Hans De Wolf qui traîne derrière lui une expérience sur la diplomatie culturelle, a été au cœur d'une présentation devant le Secrétaire d'État belge  Thomas Dermine en séjour en RDC depuis le 23 novembre de l'année en cours.

Cette activité sur les  créations contemporaines s'est déroulée dans l'enceinte de l'ambassade de Belgique en RDC. 

Quatre artistes contemporains africains étaient physiquement présents, il s'agit de Géraldine Tobe (RDC); Pamela Tulizo (RDC); Jeanpy Kabongo (RDC) et Paul Alden  Mvoutoukoulou

(République du Congo); et deux en visioconférence Yvon Ngasam (Cameroun) et Etinosa Yvonne (Nigéria). Chaque artiste a, en effet, brillamment présenté son travail devant le Secrétaire d'État belge et sa délégation.

Ce projet "Esprit des Ancêtres" qui atterrira l'année prochaine avec une grande exposition d'oeuvres d'art contemporaines à Kinshasa, mais une retraite des artistes sélectionnés précédera ladite exposition.

Il sied de signaler que cette activité s'est déroulée dans le strict respect des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.

Serge Mavungu



Le Chef de l’Etat congolais, Felix Tshisekedi, a réitéré sa décision de lancer à Kinshasa la "Maison  de la  Culture  Africaine et Afro-descendante". C'était lors de son allocution samedi 27 novembre à la biennale de Luanda.

Pour le contexte, l’UNESCO avait proclamé, à l’occasion de sa 40e session de la Conférence générale en 2019, le 24 janvier Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante.

Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2006. La célébration de cette journée se propose aussi de promouvoir la plus vaste ratification et mise en œuvre de cette Charte par les États africains, renforçant ainsi le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent.

Félix Tshisekedi s’est également appesanti sur le lancement du Festival Panafricain de Kinshasa (FESPAKIN) ainsi que le Grand Prix Panafricain de littérature.

La délégation congolaise qui a accompagné Mr Tshisekedi à Luanda, était notamment composée du ministre de l'intégration régionale Didier Manzenga Mukanzu, de son directeur de cabinet adjoint Olivier Mondonge et des membres du Panel d'accompagnement de la mandature du président en exercice de l'Union Africaine: , Alphonse Ntumba Luaba, Isidore Ndaywell et Lucien Lundula.

CC/actualite.cd



Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Jean-Jacques Mbungani a proposé lors du conseil des ministres du vendredi 26 novembre, une série de mesures pour prévenir contre une éventuelle nouvelle vague. Ces mesures préventives font suite à la montée du taux de contamination en Europe et de la découverte d’un nouveau variant en Afrique Australe.

Parmi ces mesures, il y a notamment :

  • La restriction des mouvements des personnes : possible confinement, renforcement du couvre-feu, limitation des rassemblements, réaménagement du travail dans l’Administration ;
  • La surveillance renforcée au niveau des frontières avec notamment des Tests Rapides
    antigéniques ou PCR rapide à l’entrée et à la sortie ;
  • La surveillance génomique : identification et caractérisation moléculaire des variants
    préoccupants venant de l’extérieur ou de l’intérieur ;
  • La standardisation de la prise en charge au niveau des Centres de Traitement Covid19 à
    travers des protocoles des prises en charge médicale, fourniture des médicaments et bombones d’oxygène aux hôpitaux et amélioration de la référence médicale ;
  • La sensibilisation et la promotion des gestes barrières : lavage des mains, port du maque et distanciation sociale.

Le compte rendu de cette réunion hebdomadaire des ministres renseigne que ces mesures feront l’objet d’une réunion du Comité Multisectoriel de riposte pour examen et approbation avant leur mise en œuvre.

« Elles devraient être complétées par la vaccination qui, elle, pourra nous ramener progressivement à une vie normale », ajoute la même source qui rappelle que « la vaccination demeure l’alternative la plus efficace pour éradiquer la Covid19 à côté des gestes barrières qui doivent rester de mise ».

Dans cette optique, le Premier Ministre a invité le gouvernement à œuvrer pour la prévention d’une probable quatrième vague.
Il a ainsi chargé tous les acteurs concernés et les autres acteurs dans la lutte contre cette pandémie de renforcer les mécanismes de sensibilisation la population pour permettre à celle-ci de se faire vacciner.

Carmel NDEO



La Biennale de Luanda – « Forum panafricain pour la culture de la paix » est un événement international organisé conjointement par l'UNESCO, l'Union africaine et le gouvernement angolais.

La Biennale 2021 a débuté samedi 27 novembre jusqu'au 2 décembre 2021 dans un format hybride, mêlant des éléments présentiels et numériques.

Le grand public a suivi la Biennale en direct du 27 et ce, jusqu' au 30 novembre, tandis que les 1er et 2 décembre seront consacrés aux sessions de partenariats dont l'accès sera restreint.

L'ensemble de l'événement (à l’exception des sessions de partenariats) sera entièrement diffusé sur la « Biennale TV », librement accessible depuis le site web de la Biennale, avec une interprétation disponible en anglais, français, portugais et espagnol.

Cette année, la Biennale a été honoré par la présence de Felix Tshisekedi, chef de l'Etat congolais, plus une centaine de panélistes et de jeunes de toute l'Afrique et de ses diasporas, ainsi que de nombreux représentants, personnalités et partenaires de haut niveau !

CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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